EXPLICATIONS EN REGLE SUR DES INCIDENTS FOOTBALLISTIQUES
Sur le calendrier du maire de Vanves, est inscrit aujourd’hui, « une réunion au Stade de Vanves (violences dans le cadre d'un match foot) » qui devrait réunir les jeunes footballeurs concernés ( de -18 ans quand même) « qui ont beaucoup de choses à se reprocher », les dirigeants de la section football, du stade de Vanves avec le maire et son adjoint aux sports, des représentants du District, de la Ligue, du Préfet des Hauts de Seine… pour une explication en règle, après les faits survenus le dimanche 14 Février 2010 au PMS André Roche.
Le match de football entre les équipes de jeunes de Vanves et de Ville d’Avray s’est terminé par une bagarre général qui a fait au moins 3 blessés hospitalisés dont un pour traumatisme crânien selon un scénario tout à fait classique. Cette affaire est remontée jusqu’au District bien sûr, la Ligue, les maires qui ont été saisis et se sont rencontrés avec les dirigeants des deux clubs, et même jusqu’au préfet des Hauts de Seine qui est très sensibilisé à la lutte contre la violence dans les stades. D’autant plus qu’il avait organisé en Octobre dernier une réunion avec les médiateurs de football qui devraient être présent dans chaque club. Or Vanves n’en a pas pour l’instant, peut être parce qu’il y avait eu des « grands frères » aujourd’hui disparus, dont la présence avait donnée des résultats tangibles lors des matchs dominicaux.
Ces incidents très graves ont entraînés une enquête de police toujours en cours, des sanctions très lourdes pour les auteurs connus des faits, peut être d’autres sanctions dont le Stade de Vanves et sa section foot ne feront pas appel de la part du District et de la Ligue, comme l’ont indiqué leurs présidents respectifs. « Inacceptable, inadmissible » sont les mots utilisés par ses deux dirigeants bénévoles « qui sont attérés, mortifiés, contrariés » par ces incidents qui les empêchent encore de dormir la nuit.
Mais voilà, pas plus tard que Dimanche dernier, lors du match Vanves-châtillon, que notre équipe première a gagnée de justesse en remontant de 0 à 3 durant la 2éme mi-temps alors qu’elle était menée à 0 à 2, cela aurait pu mal se terminer, car l’ambiance est monté d’un cran tout au long de cette mi-temps. Des jeunes étaient carrément sur la piste d’athlétisme au lieu d’être derrière la rembarde, et ont eu quelques échanges vifs avec quelques joueurs des équipes qui regagnaient les vestiaires. Comme par hasard, parmi ces jeunes, certains dirigeants et entraîneurs ont reconnus quelques uns de ses jeunes à l’origine de la bagarre du 14 Février dont au moins un qui a été exclu du Stade de Vanves. Preuve s’il en était besoin, qu’il ne faut pas s’arrêter à des paroles, en la matière, surtout lorsqu’on voit que de tels faits se sont déroulés alors le PSG est toujours à « La Une » de l’actualité pour autre chose que ses piètres résultats footballistiques.
LES VERTS PARLENT DE LEUR PROGRAMME... ET DU 2éme TOUR !
Ce soir à 20H30 à l’école Max Fourestier, les Verts débattront de leur programme avec les candidats vanvéens, Marc Lipinski, Pierre Toulouse, les élus Verts comme Claire Papy et la nouvelle transfuge du PS, Lucile Schmid. Le dernier sondage les donnent à 18% soit +4%, après l’UMP (30%) et Le PS (26%). Ce qui laisse présager des négociations dés dimanche soir très serrées entre le PS et Europe Ecologie qui a la tentation de se maintenir. « Il ne sera pas question de se déballonner. On fera des compromis » assurait ses derniers jours Jean Vincent Placé, président du groupe Verts au Conseil Régional, sur la question de l’accord pour le second tour et notamment des vice présidences qui devraient être le point d’achoppement. D’autant plus qu’en Ile de France, Jean Paul Huchon a déjà prévenu. Pas question de confier une vice-présidence à Augustin Legrand, fondateur des Enfants de Don Guichotte, candidat à Paris qui a multiplié les critiques contre le bilan du PS en Ile de France. De son côté, Cécile Duflot, tête de liste, et secrétaire générale des Verts, affirmait : « Nous souhaitons battre la droite. Mais la question, c'est sur quel projet de transformation on fait gagner la gauche. Le 21 mars, cela ne peut pas se résumer à réélire des sortants ou à voter pour des ministres. On a besoin d'un changement face aux urgences écologiques et sociales ». D’ailleurs, Dominique Voynet (Verts), maire de Montreuil, avait prévenu au lancement de la campagne d’Europe Ecologie « nous ne voulons plus jouer les seconds rôles, les forces d'appoint, les camarades compréhensifs qu'on câline dans l'entre deux tours pour les négliger voire les humilier pendant tout le reste du mandat ».