Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

universités politiques

  • LA RENTREE POLITIQUE A VANVES ENTRE UNIVERSITES D’ETE ET SENATORIALES AU PS

    Quelques uns des élus vanvéens ont participé  aux Universités d’été des partis politiques depuis la mi-Août, ou les ont suivis. Occasion pour le Blog de Vanves Au Quotidien de les faire parler de la Rentrée politique avec les sénatoriales et bien sûr les primaires socialistes. Occasion pour Guy Janvier, conseiller général socialiste, par lequel nous commençons, d’annoncer que pour les primaires des 9 et 16 Octobre tout s’arrange avec la mairie de Vanves et que cela ne coûtera rien aux vanvéens. D’ailleurs nous sommes en pleine actualité puisque ce soir l’u n des 6 candidats à la primaire sera dans les hauts de Seine : François Hollande tient un meeting à Colombes (140 rue Saint Denis) au gymnase Amboise Paré à 19H.

     

    GUY JANVIER (PS) CONSEILLER GENERAL :

    « L’avenir, c'est un Président socialiste et une majorité de gauche à l’Assemblée Nationaleen 2012 »

     

     

    Vanves Au Quotidien  - Même si vous n’êtiez pas présent à la Rochelle, que retenez-vous de cette université d’été du PS ? Comment l’avez-vous vécu ?

    Guy Janvier : « En général, je ne vais pas à la Rochelle. Je n’y suis donc pas allé cette fois-ci. C’est important qu’il y ait des débats. Je retiens, malgré les primaires, qu’il y a eu une certaine tenue, sans dérapages, les candidats, même s’ils étaient un peu crispés sur la photo finale, ont tenu à être présents et montrer que, quel que soit le vainqueur de cette primaire, il faudra battre la droite. On n’a pas  intérêt non plus à se déchirer. Le débat est démocratique et doit se dérouler.

    La question qui peut se poser pour nous est simple : Nous avons voté un programme du PS, et avec la crise notamment, on est train de se demander s’il n’y a pas un certain nombre de choses qu’il faut revoir. Ce sera au candidat choisi dans 6 semaines, avec l’équipe qui l’entourera et qui sera élargie, aux experts qui ont soutenu tel ou tel candidat, de le faire. Ce sera l’enjeu de la Rentrée pour le PS.

     

    VAQ - Comment se présente à vos yeux cette primaire ?

    G.J. : « C’est une bonne chose dans la mesure où c’est une démarche démocratique : On demande aux français, plutôt de gauche, de participer à la désignation du candidat. C’est le choix fait par le PS. On peut se poser des questions. Nous avons tous, à droite comme à gauche, une véritable question sur la participation en politique. On le voit bien au moment des élections avec de plus en plus d’électeurs qui ne se déplacent pas, avec un scepticisme vis-à-vis des politiques. Je pense qu’il faut essayer de réhabiliter la politique. J’ai toujours été un partisan de la démocratie participative. Quand j’étais maire, j’avais mis en place les conseils de quartier, les comités consultatifs… avec l’idée de faire participer les gens. Le fait que la désignation du candidat socialiste passe par une élection ouverte à l’ensemble des citoyens, est une bonne chose. Reste à savoir si l’on va arriver ou pas à mobiliser ? 

     

    VAQ - Comment va-t-elle s’organiser finalement à Vanves ?

    G.J. : «  Apparemment,  nous allons avoir 3 bureaux de vote dans 3 salles municipales du côté de la Mairie/Ecole du Centre (Cabourg) , sur le Plateau et dans le Bas de Vanves. Reste à savoir s’il faudra payer le personnel municipal qui sera mobilisé à cette occasion. Le vote ne va rien coûter au citoyen, puisque ce sont les militants bénévoles qui l’organiseront le 9 et 16 Octobre prochain.

     

    VAQ - Qui soutenez-vous ? Pourquoi ?

    G.J. : «  Je soutiens Martine Aubry par légitimité parce que c’est la 1ére secrétaire. J’ai tendance à penser que le premier secrétaire est amené à être le candidat. Mais à partir du moment où on a choisi de faire différemment, je suis un militant obéissant. Et je crois que les réponses que nous devons avoir aujourd’hui à la crise, ne sont pas les réponses que celles que nous pouvions avoir voilà 30 ans. Nous le voyons avec cette crise de l’été 2011 qui n’est pas terminée. Il faut changer le logiciel. Martine Aubry, de ce point de vue là, a une réponse à ses questions là qui sont fondamentales. On ne peut pas continuer comme cela, à mettre de l’argent dans le systéme monétaire, financier, économique, sans contrepartie. Il faut des réponses nouvelles qui doivent être réellement à gauche, même si je ne suis pas gauchiste.

     

    VAQ - N’avez-vous pas un regret avec les sénatoriales de vous être retiré,  avec la désignation d’une nouvelle tête de liste PS  ?

    G.J. : «  En politique, il ne faut jamais avoir de regrets, cela ne sert à rien ! Je vois l’avenir, c'est-à-dire un Président de la République socialiste en 2012, une majorité de gauche à l’Assemblée Nationale.