Les travaux de la ville, de GPSO, de SNCF Réseau (Mur anti-bruit), de la Société du Grand Paris (Grand Paris Express) avec ceux du promoteur Franco-Suisse dans le triangle d’or de Vanves (au Clos Montholon) ont occupé la soirée de Mercredi dernier à l’école Larmeroux pour la 3éme réunion publique de quartier concernant les Hauts de Seine. Cette réunion de printemps a commencé comme l’année dernière sous un début timide d’orage avec quelques coups de tonnerres, une maigre pluie, puis le retour du soleil couchant qui a été gênant pour voir les photo, textes, schémas des power point qui accompagnaient les propos des intervenants.
A l’occasion de la présentation des travaux de la rue Aristide Briand entre René Coche Diderot (réaménagement de la voirie, avec 3 plateaux surélevés pour les passages piétons, 20 places de stationnement, une pour handicapé et 2 déposes minutes, réfection de l’éclairage, des trottoirs mis aux normes PMR, plantations de nouveaux arbres, installation de jardinières) qui était un engagement pris par la municipalité de le mener à bien à la fin du chantier de la résidence NIWA, des riverains ont interrogés le maire sur le maintien ou non du sens interdit, sur lequel Ils auraient été consulté, alors que cela n’a pas été le cas à entendre certains d’entre eux présent à la réunion
« J’ai demandé à mes services de travailler à une refonte du plan de circulation comme je l’ai annoncé le 21 Mai dernier lors de la réunion publique du quartier du centre Ancien-Saint Remy. Il n’y a pas d’intentions électoralistes. Il y a plutôt un souci de régler des problèmes de circulation. Revoir 10 Km de voirie, ne peut pas se faire comme cela. Il faut prendre le temps ! c’est complexe !» a-t-il expliqué. Ce qui est compréhensible, car à 9 mois des élections municipales, il n’est pas question de sortir un tel plan qui va susciter inévitablement débats, controverses. Il est urgent d’attendre et de prendre date, avec sûrement des annonces dans le prochain programme de mandature de l'équipe sortante.
«Il y a une urbanisation importante qui se développe chez nous et autour de nous. Et ce sont des véhicules de transits qui circulent chez nous comme partout. Mais on ne veut pas subir une circulation de plus en plus sauvage. Il faut revoir ce plan de circulation, pas seulement à Vanves, mais au niveau de la métropole» a-t-il expliqué en rassurant les riverains en ajoutant : «La décision concernant ce sens interdit n’est pas définitive. C’est appelé à évoluer grâce à des études significatives » notamment à travers ce travail sur ce nouveau plan de circulation. En attendant, il a indiqué avoir obtenu les crédits nécessaires pour requalifier les rues Larmeroux et Raymonde Marcheron du département des Hauts de Seine à l’occasion de la municipalisation de ses deux voies départementales. «On n’était pas d’accord sur le montant auparavant» a-t-il expliqué tout en reconnaissant « qu’on ne peut pas empêcher les véhicules de traverser note ville » et notamment sur cet axe Nord-Sud fort fréquenté.