La fermeture des commerces dits «non-essentiels» a entraîné la mise à l'arrêt de l'activité d'une large part des 160 000 commerces et restaurants d'IDF. Cette situation est dramatique pour la survie de ces entreprises qui emploient environ 600 000 personnes sur le territoire francilien. La plupart à Vanves ne l’expriment pas en public, mais à quelques expressions ou phrases, beaucoup sont inquiets, parmi ceux qui essaient de réagir en préparant des plats à emporter, en passant par Internet pour vendre avec possibilité de retirer les commandes aumagasin comme c’est le cas à la librairie Le Cheval Vapeur. «Les petits commerçants ne sont ni considérés ni entendus malgré leurs efforts pour s'adapter. En Allemagne, les commerçants peuvent ouvrir en fonction de la superficie de leurs établissements. Ce sont des critères objectifs. En France, on débat sur des notions floues pour essayer de départager ce qui est essentiel de ce qui ne l'est pas. Il faut des règles claires, arrêter de gouverner par la peur et cesser d'opposer les uns aux autres, comme les petits commerces aux grandes surfaces» expliquait l’une des collégues du Maire de Vanves, mais parisienne qui prévient : «Les petits commerçants pourraient devenir des Gilets jaunes puissance «100», car ils ne sont ni considérés ni entendus malgré leurs efforts pour s'adapter à la situation» considèrait-elle
Le Conseil Régional où siége le 1er magistrat de Vanves, a pris de très nombreuses initiatives à l’approche de Noël avec les communes ou en coplément : Avec ses partenaires régionaux (CCI, MEDEF, CPME, CMA, U2P, UMIH, GNI), elle a lancé une plateforme qui répertorie l'ensemble des commerces de proximité du territoire afin de permettre aux Franciliens de faire du 100 % local pour leurs achats de fin d'année. La plateforme est accessible à l'adresse mescommerces.iledefrance.fr pour trouver les libraires, restaurateurs, fleuristes, magasins de jouets et de vêtements, chocolateries... «Nos commerces ont plus que jamais besoin d'un geste solidaire à l'approche de Noël, faisons ensemble le choix de l'achat responsable et du savoir-faire local !» demande V.Pécresse, présidente de la Région. Elle a mis de nombreuses aides financières qui s’adressent aussi pour les commerces : Le «Fonds Résilience Île de France » qui propose des avances remboursables à taux zéro, considérées comme du quasi-fonds propre, sur une durée maximale de 6 ans dont 2 de différé. I s'adresse aux entreprises qui n'ont pas ou plus accès au financement bancaire sur des montants allant jusqu’à 100 000 €. Le « Prêt Rebond » qui vise à soutenir les entreprises franciliennes fragilisées par la crise sanitaire ( entre 10 000 € et 300 000 €, pour renforcer la trésorerie des TPE et PME). Enfin le Chèque numérique qui se décline de deux façons : Tout d’abord, le «chèque numérique pour un commerce connecté» qui peut atteindre 1 500 €, dont l'objectif est de permettre d'augmenter les ventes, en mettant en place des dispositifs de commande par internet, de livraison et de retrait en magasin.. Ensuite le «chèque numérique pour les communes», qui se mobilisent pour le déploiement de solutions digitales pour les commerces de leur territoire.