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pluttions et nuisances

  • VANVES FACE AUX NUISANCES DU PERIPH, DU TRAIN ET DES AVIONS

    Les vanvéens sont victimes de multiples maux dont le principal est le bruit. Bernard Gauducheau a eu l’occasion d’en parler dans ses réunions publiques de quartier. Le 10 Mai dernier sur les nuisances de la voie SNCF qui doivent être atténués grâce à l’installation de mur anti bruit. Mais le dossier traîne à cause de RFF (Réseau Ferré de France). Hier soir  c’était au tour des nuisances du Périph où les riverains ont commencé à voir la différence avec la construction de la couverture entre les portes Brançion et de Vanves, notamment les habitants des immeubles au bout de l’avenue J.Bleuzen. Les couvertures ou écrans acoustiques installés le long de cette voie rapide ont apporté un gain d’environ 7 dB (A), c'est-à-dire que « le bruit paraît deux fois moins fort »

     

    Curieusement, c’est surtout le bruit généré par la circulation automobile et ferroviaire qui gêne les vanvéens. Mais pas par le survol des aéronoefs et hélicoptéres au dessus de nos têtes. Pourtant des vanvéens se plaignent du survol par les hélicoptéres du quartier du Plateau. Une grande étude baptisée Pollunef a été lancée sur les effets de la pollution due au trafic aérien, sur plusieurs villes des Hauts de Seine comme Issy les Moulineaux, mais pas Vanves, curieusement. Les données recueillies auprès des altoséquanais sur leur état de santé (irritations du nez, syndrome respiratoire, troubles de sommeil) tout comme leur degré d’exposition à l’ozone et au dioxyde de carbone grâce à des capteurs,  seront comparés à celles d’habitants des 53  communes situées à moins de 4 km des pistes d’Orly et de Roissy

     

    Selon Airparif, réseau de surveillance de la qualité de l'air en Ile-de-France, la qualité de l'air dans la région reste insatisfaisante pour certains polluants comme les particules PM10. Cinq polluants sont problématiques « à des degrés divers » en Ile-de-France, et ne respectent pas plusieurs réglementations : le dioxyde d'azote, les particules (PM10 et PM2,5), l'ozone et le benzène. Pour le dioxyde d'azote et le PM10, les normes à respecter, aussi bien « loin du trafic » que le « long du trafic » sont systématiquement dépassées. Pour ce dernier, « environ 3,4 millions de Franciliens (dont plus de neuf Parisiens sur dix) sont potentiellement concernés par ce dépassement, sur une superficie cumulée d'environ 270 km² ». Concernant le PM2,5 : « La valeur cible française fixée par la loi Grenelle1 et le Plan national santé environnement 2 (15 µg/m3) est largement dépassée dans toute la région et concerne potentiellement l'ensemble des 11,7 millions de Franciliens ». Airparif souligne aussi une hausse des émissions d'ozone sur un an. Toutefois, seulement 8 jours de dépassement ont été recensés dans l'agglomération, faisant de 2009 l'une des années les plus « faibles de l'historique » avec 2007 et 2008.

    Les émissions de benzène, causées principalement par les motorisations à essence, diminuent légèrement mais restent toujours problématiques. A proximité du trafic routier, les normes ne sont pas respectées. Environ un million de Franciliens sont exposés à ce polluant. A contrario, « d'autres polluants, problématiques dans le passé, respectent les exigences réglementaires depuis plusieurs années (dioxyde de soufre, plomb, monoxyde de carbone...) ». Globalement Airparif fait état d'une qualité de l'air « insatisfaisante » : Si 2008 a été une année plutôt « favorable » à la dispersion des polluants, grâce à la météo,  2009 s'affiche plutôt comme une année « normale » conclut il.