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philippe juvin député européen

  • A VANVES ET DANS LES HAUTS DE SEINE LES REPUBLICAINS RENOUVELLENT LEURS INSTANCES

    Les 13 000 militants et élus altoséquanais comme ceux de Vanves (400) et de la 10 éme circonscription  (Vanves – Issy les Moulineaux) renouvellent aujourd’hui leurs instances dirigeantes. Pour cette circonscription, le bureau de vote a été installé à Vanves dans le préau de l’école Larmeroux qui sera ouvert de 10H à 17H.  La nouveauté est qu’ils éliront leur président départemental en ayant le choix entre deux candidats. Par contre, il n’y a qu’une seule candidate au poste délégué pour la 10éme circonscription : Isabelle Debré (sur la photo à droite avec des élus et militants devant la stèle du Général de Gaulle un 9 Novembre)

    La nouveauté est l’élection du président de la fédération départementale, non pas par le comité départemental, mais par l’ensemble des adhérents. Les militants ont à choisir  entre deux prétendants : Philippe Juvin, maire de la Garenne-Colombes et député européen  et Eric Justice, conseiller municipal d’Asnières et représentant de Sens commun, un mouvement politique issu de la Manif pour tous qui compte dans le département, un millier d’adhérents affiliés à LR. «Nous avons une approche politique différente, nous défendons des valeurs et non des écuries. Nous voulons jouer le jeu des nouveaux statuts qui permettent à tous les adhérents de se présenter et de voter» explique  Eric Justice pour se démarquer de son concurrent qui bénéficie du soutien de Nicolas Sarkozy. Malheureusement, les vieux réflexes ressortent, car au départ Philippe Juvin était le seul candidat, comme le constatait l’un des maires LR du département : «  On ne peut pas dire aux militants que vous allez avoir la parole et vous allez élire votre président, et tout faire pour qu’il y ait un seul candidat. Cela ne tient pas la route. Visiblement, un second est apparu, tant mieux s’ils sont deux, mais c’est un combat un peu déséquilibré puisque le second est un militant que personne ne connaît. Franchement, c’est mal parti d’avoir une seule candidature autoproclamée. Cela ne correspond à l’état d’esprit de donner la parole aux militants. Pour que les militants aient un choix, il aurait fallu qu’il y ait deux candidats qui aient à peu prés la même surface ! Le renouvellement, ce n’est pas uniquement de nouveaux visages, mais ce sont surtout les pratiques ! ». Même chez les Républicains, il y a des frondeurs.

    En tous les cas ces élections internes ne laissent pas  indifférent puisque sur l’ensemble du département, pour élire 18 représentants altoséquanais au Conseil National des Républicains, il y a 90 candidats, ce qui permettra un large choix.. Sur les 40 postes dans les 13 comités de circonscription,  500 à 520 sont candidats. Pour les délégués de circonscription, 8 sont candidats uniques soit parce qu’ils sont sortant, qu’ils ont bien fait le job et personne ne s’est présenté contre eux, soit ils sont nouveaux et ils ont rassemblés avant d’être candidat. Et 5 circonscriptions, où il y a entre 2 et 4 candidats (dans la 13éme circonscription). A Vanves/Issy, pas de probléme, il y a une candidate pour le poste de délégué de circonscription, et 18 candidats pour les 18 postes au comité de circonscription avec, pour les vanvéens,  Sandrine Bourg, Alexis Gastauer, Gérard Jeanne rose, Laurent Lacomere, Sylvie Roy, PhilippeThieffine, Jean Saimpert et des nouveaux militants. Pas de suspens !  Les vieux réflexes du RPR sont toujours en cours ! Mais on ne trafique plus les urnes ou les votes..comme du temps de….  

    Mais voilà, « elles se déroulent à un moment où dire que l’ambiance est à l’élection interne, n’est pas évident, parce que nous sortons à peine des régionales, et on ne va pas tarder à entrer dans la primaire ouverte » comme le constate un vieux militant. Il n’empêche que ces élections se déroule dans une fédération puissante, la 2éme en France après Paris avec 13 000 militants (+17%), qui a des finances saines, qui s’autogére dans la mesure où, par exemple, elle peut faire  tous les sondages, les études, sans l’aide du centre national. Et ses objectifs sont très clairs : continuer à préserver ses acquis et aller à l’offensive. Il reste 4 villes communistes à reconquérir, avec quelques cantons. Enfin, Les Républicains vont vivre un grand moment avec les primaires : Un comité d’organisation des primaires doit se mettre en place en Février/Mars qui aura à discuter avec les mairies notamment pour les 270 bureaux de vote,  veiller à la mise en place et l’organisation matérielle de la primaire jusqu’aux parrainages et la désignation des candidats. « On voit circuler beaucoup de noms dans la presse, mais pour le moment, aucun d’entre eux n’est candidat, puisque les parrainages ne sont pas recueillis pour le moment. Ils sont tous candidats à la candidature. Mais à partir du moment où nous aurons globalement définis les bureaux de vote, chaque candidat fera sa campagne.  C’est lourd, ce n’est pas compliqué, car il faudra beaucoup de militants mobilisés » indique Roger Karoutchi Secrétaire départemental qui rempile à ce poste tout au moins jusqu’aux élections présidentielles.