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myriam soumaré

  • VANVES AU FIL DE L’ETE 2012 : JOURNAL LONDONNIEN DE STEPHANE LANCELOT AUX J.O. (Suite et fin)

    Ces J.O. de Londres furent l’événement de cet été 2012. Beaucoup de français ont pu en profiter pour s’y rendre, vu la proximité, à un jet d’Eurostar de Paris. Comme quelques jeunes vanvéens, dont Stéphane Lancelot, étudiant en 3éme année de licence en  information communication à l’Université Paris XIII… qui se verrait bien journaliste plus tard. Vanves Au Quotidien publie la seconde partie de son journal Londonien

     

    4 AOUT  :  JOURNEE BASKET

    Au programme aujourd’hui, une très longue journée avec pas moins de quatre matchs de basket. Comme l’avant-veille, Camille et moi nous levons aux aurores. Après un bref petit-déjeuner, nous prenons les transports. Cette fois, il y a plus de monde aux abords du parc olympique. Nous arriverons finalement à la basketball Arena dans les temps pour assister à la victoire de la France sur une équipe tunisienne motivée puis à la surprenante défaite de l’Espagne (la deuxième meilleure équipe au monde derrière les USA) contre la Russie. A noter que notre Tony Parker national, durant l’échauffement d’avant match, nous a adressé un signe de main, ayant remarqué nos drapeaux français. Après ces deux matchs, nous nous restaurons, une nouvelle fois, au Mc Donald’s géant. Nous devons désormais patienter jusqu’à 20h. Il va falloir s’occuper. Le temps passera finalement assez vite grâce à une recherche acharnée de t-shirts souvenirs et à l’attente, à la sortie de la basketball Arena, des basketteurs américains dans l’espoir d’obtenir une photo. Nous apercevrons seulement trois joueurs.

     

    RENCONTRES GENIALES

    Nous mangeons un petit Fish & ships avant d’assister à nos matchs du soir : Australie-Grande Bretagne et Argentine-Nigeria. Sur le chemin de la basketball Arena nous tombons, par pur hasard, sur des joueurs de l’équipe de France de basket qui acceptent de prendre des photos avec nous. A propos de rencontres, l’ambiance ici est absolument géniale, nous rencontrons de nombreuses personnes, venant chacune d’un pays différent et avec qui nous conversons un peu, en anglais bien sûr. Les deux matchs, à défaut d’être des affiches majeures, seront l’occasion de vivre deux ambiances fantastiques avec la grande Bretagne qui évolue à domicile et les fans argentins qui, bien que peu nombreux, donnent de la voix de la première à la dernière minute.En sortant, il fait nuit, le parc est magnifique. Nous prenons un maximum de photos et disons adieu au parc olympique. Nous rentrons à la maison assez rapidement grâce à une fréquence de passage des transports de nuit plus élevée qu’à Paris, semble-t-il. Une fois rentré, nous procédons au rituel de la recherche de places et d’infos.

     

    5 AOUT  : PAS DE CLUB FRANCE !

    Ce matin, nous nous réveillons sur les coups de 10h et prenons le petit déjeuner en famille.  Nous assistons ensuite au passage des marathoniennes près de Tower Bridge avant de visiter le village danois, l’équivalent du Club France. L’ambiance y est très conviviale, un écran géant est installé. Nous quittons nos hôtes pour déjeuner dans un restaurant asiatique. Nous y mangeons bien mais peu malgré le prix assez élevé. Après ce repas, nous nous mettons à la recherche du club France, sur les rives de la Tamise. Nous le trouvons assez vite. Le Club France est l’endroit où journalistes, athlètes et supporters français peuvent se côtoyer. On nous apprend alors que l’entrée coûte cinq livres et surtout qu’il faut au minimum, faire une queue d’une heure. Cela suffit pour nous décourager. Nous abdiquons. En partant, nous apercevons le boxeur Jean-Marc Mormeck.

    Nous nous baladons alors près de Tower Bridge. Nous nous arrêtons dans un café, nous connectons sur le wifi de celui-ci et là : miracle ! Ou presque : des places pas trop chères pour la finale du 100 m masculin, se tenant ce soir, sont disponibles. Nous ne les obtenons malheureusement pas.

     

    MAIS LE 100 M DANS UN PUB

    Nous posons chacun tour à tour devant Tower Bridge pour immortaliser ce séjour avant de rentrer pour un dîner familial. Après un peu de repos, nous avons rendez-vous dans un pub à  Covent  Garden, avec une amie de Camille. Nous assistons à la victoire d’Usain Bolt. L’ambiance dans le pub lors de cette course était sympathique avec un silence entre les 30 secondes précédant le départ et les trois/quatre premières secondes de la course. A noter que la majorité des clients de ce pub supportait Usain Bolt. Nous restons un peu dans ce pub avant d’aller boire un verre dans un autre. Une fois rentré, nous consultons Internet, recherchons des places et en obtenons ! Nous assisterons donc demain à la session d’athlétisme du soir. Il est déjà 1h30 du matin, nous nous couchons heureux et excités, ravis d’avoir l’opportunité de pénétrer dans le stade olympique.

     

    6 AOUT : ENFIN LE STADE OLYMPIQUE

    Au programme aujourd’hui, donc : finale du saut à la perche féminin, finale du lancer de poids féminin, séries du 200 m féminin (avec la française Myriam Soumaré), finale du 3000m steeple féminin, finales du 400m et 400m haies masculins.

    Nous profitons de cette grasse matinée avant de garder un peu les enfants de nos hôtes, la maman étant partie faire une course. Nous nous amusons avec les enfants dans le jardin. N’ayant pas eu la chance de voir l’équipe américaine de basket évoluer, nous rechercherons régulièrement des places, en vain. Une fois la maman revenue, nous déjeunons puis regardons le dernier match de poule de l’Equipe de France de basket à la télé. La France remporte son quatrième match (sur cinq).

    Nous préparons ensuite nos affaires car nous partons tôt demain (déjà) et que nous allons rentrer tard ce soir. Après les préparatifs de départ, nous mangeons un encas avant de partir, une fois de plus, pour le stade olympique.

     

    LAVILLENIE TAPOTE

    Aux abords du stade, à la sortie du métro plus précisément, nous apercevons le futur médaillé d’or Renaud Lavillenie. Je tapote son dos une, deux fois : il ne daigne pas se retourner, semblant être pressé. Peu importe, nous voilà partis pour une soirée unique, à dix mètres à peine de la flamme olympique, bien placés et avec une ambiance hors du commun lorsqu’un(e) représentant(e) de « Team GB » est en lice. En fin de soirée, nous assistons à la cérémonie de remise des médailles de la finale du 100m masculin.En sortant un long trajet et une longue file d’attente pour atteindre le métro nous attendent. Peu importe : nous avons assisté au plus grand évènement sportif qui soit.

    Demain, nous rentrons déjà.