Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

histoire

  • LE CONSERVATOIRE DE VANVES - 2 ) LA GALERE ET LA PASSION D’ETRE DIRECTEUR

    Difficile de remonter très loin le cours de l’histoire de ce conservatoire à travers ses premiers directeurs qui se sont donnés à fonds comme ceux qui leur ont succédés jusqu’à aujourd’hui, car ils avaient une foi en la musique chevillée au corps. Il suffit de les écouter raconter l’histoire de cette école. Jean Poidevin et Jean Louis Beydon ont connu Remy Violeau, professeur-directeur qui donnait des cours de clarinette/saxophone et jouait dans l’orchestre de la musique de l’air national, alors qu’ils donnaient leurs premiers cours depuis 1968 pour le premier, 1969 pour le second. Madame Lesuisse, professeur au Lycée Michelet était Présidente de l’Ecole de Musique lorsque Jean Poidevin est devenue son directeur (1973-86), François Lamy, architecte lorsque Jean Louis Beydon lui avait succédé à ce poste en 1986.

     

    « A l’époque, on ne voulait pas mettre beaucoup d’argent pour développer cette activité. Je n’ai rien gagné à être directeur. D’autant plus pour correctement gagner ma vie,, il m’a fallu travailler dans 3 écoles de musique où je faisais 44 à 45 H de cours (pendant 10 ans). Mais  j’avais envie de le faire, avec le désir de faire de la musique » raconte Jean Poidevin, directeur de 1973 à 1986, et créateur d’un ensemble de larinettes qui avait par la suite réalisé un disque.  « Nous rencontrions beaucoup d’obstacles dont le financement était le principal sans compter les chages et l’URSSAF puisque les professeurs étaient rémunérés » ajoute t-il en reconnaissant que ce n’était pas simple, ce qui l’avait amené à l’époque à supprimer des activités et certaines participations aux animations de la ville

    «  J’avais demandé d’avoir un secrétariat car on commençait à avoir pas mal d’éléves, et que je donnais des cours. . Ce qui m’a permis de structurer des cours de 20 à 25 éléves,  d’embaucher des professeurs, d’avoir une véritable structure qui devenait intéressante. On souhaitait ouvrir de plus grandes perspectives dans l’éducation, arriver à des niveaux plus important que le financement nous empêchait d’atteindre » ajoute t-il en  reconnaissant à l’époque que les éléves restaient généralement 4 à 5 ans mais ne persévaient pas cause de leurs études et du travail demandé lorsqu’ils atteignaient un certain niveau. « Cette école était une pépinière de talents d’où pouvaient sortir quelques talents comme un certain Serge Laval »

     

    Lorsqu’il a pris la direction de cette école de musique, elle disposait de 5 professeurs qui assumaient 40 H de cours par semaine pour 111 éléves. Lorsqu’il a arrêté, 17 professeurs assuraient alors prés de 149 H de cours pour 419 éléves. « C’est d’ailleurs la raison de l’agrandissement du conservatoire dans le bâtiment de la rue Guy Mocquet, en ouvrant une salle de cours supplémentaire grâce à la suppression des toilettes au 1er étage ». A l’époque parmi les professeurs, Jean Jacques Petit, Francis Cournet saxophiniste qui a joué avec Nougaro, a fait beaucoup de TV avec Pascal Sevran, par la suite, Jean Paul (trompette), Jean Olivier (cor) et Jean Louis Beydon (piano), Elisabeth Plazanet, pour la danse…

    JL Beydon se partageait alors entre les écoles de musique d’Etrechy, de Morigny et de Vanves. Le passage de relais entre Jean Poidevin et Jean Louis Beydon s’est mal passé, ce dernier étant poussé par Didier Morin alors maire adjoint, même si tout cela est du passé aujourd’hui à ses yeux.  « JL Beydon  a beaucoup développé cette école, car il était beaucoup plus dans le métier, parce qu’il avait beaucoup plus de possibilité, en faisant de la scène, connaissant beaucoup de monde » reconnait il.

     

    A SUIVRE