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charle hebdo

  • VANVES LE JOUR D’APRES LA MARCHE REPUBLICAINE : « Maintenant que faire et que dire ? »

    Beaucoup de vanvéens ont le sentiment d’avoir vécu une journée historique, où il fallait présent sur le pavé parisien entre République et Nation, même s’ils étaient complètement perdus dans cette foule, n’ayant pu  à accéder à la place de  la République pour certains, n’ayant pu atteindre la place de la nation pour d’autres.  Mais ils étaient présents, voulant même, quelque part, que cette Marche Républicaine se prolonge, et ils l’ont fait en écoutant les commentaires rentrés chez eux devant les chaînes d’infos, et regardant le grand concert… avec un souci : « que cette mobilisation ne retombe pas comme un soufflet ! ». « Il faut en tenir compte ! »

    Maxime Gagliardi, maire adjoint (UMP)  : « Réunis autour d’Isabelle Debré nous avons participé à cette formidable journée d’unité nationale. Un rassemblement unique depuis la Libération de Paris, une immense marée humaine pleine de fraternité et de convivialité. Nous avons eu le plaisir de retrouver dans le cortège de très nombreux vanvéens venus spontanément dont de nombreux stadistes. Plus que jamais nous sommes Juif, Policier et Charlie » 

    Antonio Dos Santos Scrétaire de la section PS : « Une foule impressionnante par le nombre et la diversité des participants, renforcée par la présence des très nombreux dirigeants étrangers. Mouvement de solidarité et d’unité, de communion avec les familles en deuil autour des valeurs de liberté et de démocratie, contre toutes les discriminations. Emotion et  sursaut citoyens, un appel aux gouvernants et à la responsabilité de l’ensemble de la classe politique »

    Remi Carton, suppléant de Guy Janvier aux élections départementales de Mars 2015 : « En tant que militant politique, je n’ai pas envie d’en rajouter au flots des réactions. Mais en tant que citoyen, j’ai eu chaud au cœur en voyant tous ces gens dans la rue. J’étais avec ma mére, mes amis, et sur 5 personnes, 3 manifestaient pour la première fois. Les Marseillaises et les applaudissements spontanés, la foule qui reprenait en cœur les chansons que diffusaient depuis des balcons des inconnus, les ovations pour les forces de l’ordre, la femme voilée qui agitait, au dessus d’un fast food halal, un drapeau tricolore et criait »je suis Charlie »… Tout ça était juste beau. Dans le métro, pour se rendre à République, l’ambiance était exceptionnelle de chaleur humaine. La dernière fois que j’ai vu ça, c’était en revenant du grand meeting de François Hollande à Vincennes en 2012. A ce moment, c’était une communion d’espoir autour de la certitude de la victoire à venir. Et dimanche, la même communion. Pas pour une victoire politique mais une victoire symbolique. Je déteste la citationnite, cette maladie que l’on contracte en général à science-Po et qui consiste à citer d’autres personnes pour oublier de penser par soi même. Mais j’avais dimanche soir deux citations en tête. D’abord l’allocution de François Mitterrand le 10 Mai 1981 : « Cette victoire est d’abord celle des forces de la jeunesse, du travail, de création, de renouveayu qu se sont rassemblées dans un grand élan national pour l’emploi, la paix, la liberté… Elle est aussi celle de ses femmes, de ces hommes, humbles militants pénétrés d’idéal qui, dans chaque commune de France, ville, village, toute leur vie, ont espéré ce jour où leur pays viendrait enfin à leur rencontre… Je mesure le poids de l’histoire, sa rigueur, sa grandeur. Seule la communauté nationale entière doit répondre aux exigences du temps présent…des centaines de millions d’hommes sur la terre, sauront ce soir que la France est prête à leur parler le lanage qu’ils ont appris à aimer d’elle ». Mais surtout les simples mots du sénateur américain Edward M. Kennedy, le troisième frère Kennedy en 2008 : « We have never lost our bellef that we are all called to a better country and a newer world (Nous n’avons jamais perdu cette certitude que nous sommes tous destinés à vivre dans un pays meilleur et un monde renouvelé)

    Lucile Schmid (EELV), conseilére municipale : « La marche d'avant-hier à Paris était inédite. Par son ampleur, son ambiance, ce que j'y ai ressenti. Humanité, élan pour porter la liberté, diversité de la société. Et ce qui est essentiel c'est que des marches se sont déroulées partout en France, elles aussi inédites par leur ampleur. Cette marche a aussi posé la question de la place de la politique. C'était une marche citoyenne, avec des politiques français dont le président de la République et des chefs d'Etat étrangers. Il y avait plusieurs dimensions, plusieurs marches en une.  Mais une marche c'est un début pas une fin en soi. Maintenant que faire et que dire? Cette question s'adresse à chacun de nous et particulièrement à ceux qui ont des responsabilités politiques. Nous devons rapidement et concrètement préciser ce qui définit le contrat républicain au XXIème siècle dans une société mondialisée, dans une France qui est en Europe ». 

    Laurent Lacomére, ex-maire adjoint UMP : « Emouvant, mais ! L’important, c’est la suite ! Est-on capable d’intégrer pour transformer des étrangers en français de culture française ? »