Deux vanvéennes ont été baptisés samedi soir à Saint Remy, lors de la vigile pascale, célébré dignement par le pére-curé de Vanves, Vincent Hauttecoeur, avec tous les prêtres de Vanves et la communauté paroissiale dont Elsa et Angéle devraient se souvenir longuement. Ce fut le véritable temps fort de ce week-end pascal marqué par un très beau temps, quelque peu orageux et d’autres cérémonies du souvenir notamment avant ce lundi de rentrée pour beaucoup de vanvéens partis sous d’autres cieux à cette occasion.
Vanves était déserté durant ce weeek-end par ses habitants, beaucoup ayant profité de la fin de ses vacances de printemps pour prendre une semaine durant la semaine sainte couplée avec ce week-end prolongé. Le samedi ressemblait à un dimanche, avec peu de monde dans les rues, sauf autour du Marché qui a créé une certaine animation durant la matinée, et bien évidemment le parc Frédéric Pic l’après midi où beaucoup des vanvéens ont profité du soleil et de la chaleur malgré un temps orageux en fin d’après midi qui a fait tomber quelques gouttes et entendre quelques coups de tonnerre. Ce samedi a été marqué par la vigile Pascale à l’église Saint Remy qui a durée prés de 3H avec une assistance très priante et participante, ainsi que chez les bénédictines de Vanves où elle a été plus courte.
Elle a commencé par la liturgie de la lumière lorsque tous les paroissiens présents ont participé à la bénédiction du feu nouveau dans la cour-parking de la maison paroissiale. Ils sont entrés dans l’église obscure par une longue procession de la lumière qui « manifeste que le christ chasse les ténébres ». Elle s’est poursuivie par la liturgie de la Parole de Dieu qui évoque toute l’histoire du salut : « Des lectures longues mais passionnantes qui permettent de feuilleter l’album de famille, celui de nos fréres aînés, celui du peuple juif, qui nous conduit au christ » a expliqué le pére-curé dans son homélie. « Chaque texte met en évidence un aspect Pascal en le référant au baptéme qui incorpore au Christ ressuscité » avec la création de la nature et de l’homme, le sacrifice et la délivrance d’Isaac, la libération d’Israël par le passage de la mer Rouge etc…Sept textes qui ont conduit à l’évangile annonçant la résurrection, véritable concentré de catéchisme qui a rappelé beaucoup de souvenirs aux adultes présents.
Enfin, la liturgie Baptismale, après l’homélie du pére curé Vincent Hauttecoeur marqué par ce très beau chant de la Litanie des Saints, puis le baptéme des deux catéchuménes, Elsa et Angéle, avec l’onction, la remise du vêtement blanc et la remise de la lumière qu’elles ont transmise à chaque paroissien présent qui avait gardé leur cierge. Cierges allumés, tous ont renouvelés leur profession de foi, et ont été aspergé d’eau par les péres Hauttecoeur et Pincé, le premier très sérieux, le second très souriant. La vigile Pascale s’est terminée par l’Eucharistie au bout de 3H d’une très belle cérémonie à laquelle tous ces prêtres avec de nombreux paroissiens avaient contribué…avec cœur.
Mais voilà, ce week-end Pascal pour les chrétiens mais aussi d’autres religions, juifs orthodoxes…a été marqué par d’autres anniversaires que Vanves a célébré, malheureusement, durant la grande messe de Pâques et la bénédiction du Pape Benoit XVI suivi par de très nombreux vanvéens sdur leur poste TV ( à cause d’une mauvaise coordination ou information des organisateurs) le dimanche matin : le 66éme anniversaire de la libération des camps à l’occasion de la Journée Nationale du Souvenir des victimes et héros de la déportation. Comme chaque année, une assemblée peut être plus clairsemée qu’à l’habitude, à cause des vacances et de la Pâque, s’est retrouvée dans ce square de l’insurrection où sont inscrit sur une stéle, le nom de tous les vanvéens déportés.
Bernard Gauducheau, Isabelle Debré, Guy Janvier étaient présents avec de nombreux élus, le Pére curé et le Rabin de Vanves, une partie de la communauté israélite, les anciens combattants pour une cérémonie toute simple marquée par le dépôt de ces roses par des jeunes très intimidés par cet honneur, et ce fameux « chant du marais » que certains reprennent en chœur doucement comme ce couple aperçu dans l’assistance, où l’époux tenait l’épaule de sa femme. « Cette déportation est l’illustration de la férocité des hommes contre les hommes » a déclaré Bernard Gauducheau qui a rappelé deux événements à l’occasion de ce 24 Avril : Ces 6 millions de juifs tués dans les camps et ses 5 millions déportés mais aussi ce génocide de 1,2 millions d’arméniens tués par les turcs qui est célébré le même jour.