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«la drnière plage» edition edith veuva

  • UNE ARTISTE DE VANVES, CORSI, FAIT PARTAGER SON AMOUR DE L’ILE D’YEU

    Cette artiste vanvéenne a toujours partagée ses activités artistiques entre Vanves avec son atelier situé dans la cité HLM Payret Dortail  (le 13) qu’elle a quitté récemment où elle a vécu en parfaite harmonie avec ses habitants et ses artistes comme elle installés dans des ateliers d’aristes, et  l’île d’Yeu où elle ne peut plus séjourner longuement avec son époux Brachet (là aussi au 13 d’une de  ses routes),   à cause de l’âge, malheureusement. Elle vient d’écrire, ou plutôt dessiner, un récit graphique dans un petit livre intitulé «la dernière plage » (Edt Edith Veuva)  où elle livre, à travers ses petits instants de la vie de ses habitants, imaginés et vécus depuis la fenêtre de son petit atelier,, un témoignage sur ce lieu qu’elle a apprécié…avec son époux depuis trois quart de siécle. «C’était une île magnifique, simple, familiale » avec ses »maisons blanches »dont « le blanc des murs faisait éclater lescouleurs », son « café des boulistes », « la boutique à six fleurs où l’in vendait des vêtements inusables », « les galeries insulaires où vous trouviez de tout, à condition que le bateau soit arrivé »

    Monique Corsi qui est née dans le faubourg St-Denis, entre la gare du Nord, sa cathédrale noire et la gare de l’Est, sa cathédrale blanche, aime passionnément cette ile qu’elle a peinte et mille fois dessiné. Mais là, elle a préféré écrire quelques instants de la vie de ses habitants et imaginée de façon prémonitiire l’arrivée d’un virus dévastateur, comme le Covid-19 qui l’a éloigné de ce lieu chéri. Une nouvelle étape dans la vie de cette artiste qui s’est aussi penchée sur Vanves en ayant passée une année à peindre le parc F.Pic à travers les saisons, à avoir  effectué sa première exposition consacrée à l'Europe. Car avec elle, on revient toujours dans cette île à laquelle elle a consacré une exposition au musée de la Roche sur Yon : «Île d'Yeu, il y a... » en 2000. « Corsi dessine le vent dans les voiles et dans les chemises des marins ; elle dessine l'attente près du débarcadère, attente du prochain bateau ou attente du retour d'un âge révolu ; elle dessine le temps qui souffle doucement sur l'Île d'Yeu et qui décolore ses bleus en encre de seiche. Corsi dessine les contours de l'absence, elle peint l'horloge immobile et laisse tinter les couleurs qui passent » décrivait alors Amin Maalouf