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stade de vanves - Page 128

  • STADE DE VANVES : COMITE DIRECTEUR AUTOMNALE ELARGI APRES UN PSYCHODRAME ESTIVAL

    L’assemblée générale du Stade de Vanves Mercredi soir à Panopée a marquée la fin d’une première séquence qui devrait amener cette association omnisports à améliorer son fonctionnement et auquel réfléchissent un groupe de travail constitué au sein du comité directeur et bien sûr la Municipalité.

     

    « Notre volonté est de renforcer la structure associative du Stade de Vanves, école de responsabilité. Demander ce que l’on peut faire soi même au lieu d’attendre que la collectivité fasse tout. Nous nous sommmes rencontrés le 4 octobre dernier et j’ai retenu deux choses essentielles de cette réunion avec les présidents des sections : Les exigences administratives ont changé, ce qui prend du temps et de l’énergie de la part des bénévoles. Un certain nombre de difficultés dans la gouvernance du Stade de Vanves. La Municipalité va réfléchir ausssi de son côté : Nous sommes prêt à accompagner cette volonté de remettre à niveau (en moyens financiers, personnels complémentaires) cette association. Car le Stade de Vanves est le bras armé de la politique sportive de la ville. Notre partenariat doit être plus étroit sans s’immiscer bien évidemment dans son fonctionnement. Il faut que nous soyons plus précis dans notre convention qui sera révisée à la suite de nos réflexions réciproques. Ce sera l’occasion de repartir sur de nouvelles bases, et de lui redonner un second souffle. Le moment est de faire ce travail pour rester une structure associative avec un fonctionnement plus professionnel » a déclaré Bernard Gauducheau en répondant à François Praud qui a fait allusion dans le courant de cette soirée au débat qui agite le Comité directeur et ses 15 sections depuis quelques mois : « Le stade de Vanves a un fonctionnement lourd avec un seul salarié. Il est assuré essentiellement par des bénévoles. Mais il n’a pas la meilleure organisation qui soit par rapport à une association similaire (dans d’autres communes). C’est pourquoi à la suite de la réunion du 4 Octibre et au Comité Directeur du 20 Octobre, un groupe de travail a été constitué pour trouver des réponses à ces questions et à ces besoins ». 

     

    CLASH ET REUNION

    Pour ceux qui auront manqué le début du feuilleton, il faut savoir que le torchon brûle entre le maire adjoint chargé des Sports, Maxime Gagliardi, qui souhaite « relooker » ou « bouster » cette association en lui donnant de véritables moyens de fonctionner  et le président du Stade de Vanves François Praud qui, dans un moment de découragement à la suite les événements qui ont touché notamment la section football, avait fait savoir qu’il en avait assez, qu’il ne se représenterait pas à l’assemblée générale, qu’il était prêt à passer la main, qu’il  fallait lui trouver un successeur etc… avant les vacances d’été d’où il est revenu requinqué, reconnaissant qu’il avait parlé un peu rapidement, et que pour l’instant il n’y a pas de successeur vraiment sérieux prêt à s’investir dans une fonction qui prend du temps. Même si Bruno Chauvet, président de la section Basket avait été sollicité, celui-ci préférant s’investir dans la section basket, ou Yves Jurado, président de la G.R. s’était déclaré candidat si jamais…

    François Praud  était donc prêt  à la Rentrée à mettre en place une nouvelle organisation, reconstituer un bureau plus prêt des adhérents et actifs. Et surtout ne pas s’en laisser compter, en étant très remonté contre Maxime Gagliardi, avec lequel il aurait eu un clash qui a provoqué cette réunion du 4 Octobre à l’intiative du Maire Bernard Gauducheau : « J’ai ressenti des difficultés et des grognements. Et plutôt que laisser pourrir la situation, j’ai rencontré François Praud sur le devenir du Stade de Vanves, pour réfléchir à sa succession dans la mesure où il avait parlé de passer de relais, et préparer le 70éme anniversaire du stade de Vanves en 2011 » avait il expliqué aux présidents des sections tout en les rassurant : « Ce qui m’intéresse, c’est que le Stade de Vanves reste une association omnisport. Et ne pas perdre du temps dans des positions ego-centriques ».

     

    DEFENDRE CE QUI VOUS RAPPROCHE

    Après un tour de table, il était apparu très nettement qu’il y avait un probléme de fonctionnement et d’organisation général au sein de cette association qui fonctionnait plutôt comme un patronage, sans mutualisation des moyens financiers, logistiques et matériels,  sans véritables stratégie et objectif,  avec un comité directeur plutôt passif, « qui ne sert à rien », « pas opérationnel du tout » qui « ne constitue pas un organe de décision ». D’autant plus que certains dirigeants attendent un soutien de la part du secrétariat où il faudrait une personnne de plus, plus compérente,  pour les soutenir, pour faire par exemple des demandes de subventions qui deviennent complexes,  parce qu’ils sont déjà envahi par les contraintes administratives imposées par leur fédération qui leur prennent du temps et qu’ils n’ont pas la compétence pour certaines démarches complexes. « J’ai l’impression d’avoir entendu les mêmes propositions formulées voilà deux ans lors d’une autre réunion similaire » avait alors constaté Maxime Gagliardi qui considére que « le rôle du Stade deVanves et son importance nécessite effectivement des compétences en rapport  - car il représente la ville dans des compétitions nationales, défend son image, gére un budget associatif qui est le plus important de la ville – même si la tâche est difficile, il faut donner aux adhérents envie de s’investir ».

    Et de son côté, Bernard Gauducheau avait demandé que « les dirigeants du Stade de Vanves prennent en main leur avenir en partenariat avec la ville, sans tenir compte d’éventuels divergences internes, des tensions possibles qui sont inévitables mais qui peuvent aisément être surmontées sachant que toutes les sections du Stade de Vanves ont plus d’intérêt commun et gagneront en force et efficacité si elles défendent ensemble ce qui les rapproche ». Du coup, le Comité Directeur du Stade Vanves qui suivait, décidait de créer un groupe de travail chargé de  mener une étude sur les améliorations possibles à apporter à son organisation. Voilà où on en était le Stade de Vanves lorsque s’est déroulé son assemblée générale à la veille de l’un des rares et longs ponts de cette année 2010 et dans une salle où il est particulièrement difficle de trouver une soirée libre pour organiser une telle réunion alors que cela l’est moins dans d’autres sales communales. Ce qui explique le peu d’adhérents par rapport aux dirigeants bénévoles ce soir là. « Ce qui serait bien pour une AG, c’est qu’il y ait des adhérents ! » n’a pas manqué de dire Bernard  Gauducheau en arrivant à Panopée. « D’autant plus lorsque l’on sait ce qu’ils apportent à la ville et au Stade ». Ambiance. D’autant plus que le président du Stade Vanves et le maire adjoint chargé des sports ne se sont pas serrés la main, ni salués, même si le premier s’est exclamé en voyant arriver le second : « Tiens voilà mon copain ! ».

     

    DES MOMENTS TENDUS

    Tout cela n’a pas empêché l’AG de ronronner comme à l’habitude en donnant l’impression d’être un Comité Directeur élargi. Hommage aux stadistes disparus, malheureusement nombreux – Maurice Mafne, Daniel Gery, Alain Jaunas, Marcel Dambron, Yves Saccard – minute de silence, film vidéo qui permet aux présidents du Stade comme des 15 sections de dresser un bilan de la saison passée et quelques perspectives pour la suivante. François Praud a noté que la saison dernière a été compliquée à ses débuts à cause de la neutralisation du gymnase Maurice Magne pour cause de grippe A H1N1, ce qu’a reconnu le maire en parlant « de moments tendus heureusement résolus rapidement »,  puis par la suite à cause des incidents qu’a vécu la section football. « Si nous ne sommes pas exigeants sur lesrésultats sportifs vis-à-vis des dirigeants sportifs, nous le sommes sur la non violence » a-t-il déclaré en annonçant l’arrivée d’un éducateur spécialisé recruté avec l’aide financière de la ville pour encadrer les jeunes footballeurs.

    Il a salué les nouveaux présidents de sections : Paul Rambon aux Arts Martiaux qui a remplacé Jérôme Tournier qui a reçu la Médaille du Stade de Vanves, Dominique Billat aux Boules Lyonnaises, Françoise Roumier à la G.V. Durant le film, les présidents de section sesont exprimés. Ainsi la section Basket a dépassé le club de Sceaux au niveau formation des jeunes grâce à 15 moniteurs/éducateurs. La section Hand souhaite que son équipe première joue plus souvent au gymnase André Roche qui dispose d’une tribune pour son public de supporters. Le stadiste de l’année, absent pour cause d’entrainement, a été révélé : Yann Calanquin, entraîneur des nageurs de compétition de la section natation qui a été sélectionnée comme meilleur entraîneur des Hauts de Seine. Enfin l’intervention du Maire qui a insisté sur l’action de la municipalité – subventions, équipements sportifs – et ses initiatives en matière d’animations sportives avec Vanves en sports, Kivanis etc…

  • BOULES LYONNAISES : 18éme CHALLENGE DE LA VILLE DE VANVES

    Vanves accueille le 18éme Challenge de Vanves de boules lyonnaises aujourd’hui. Il s’agit d’un 64 doublette qui devrait voir s’affronter 128 équipes venues de toute l’île de France mais aussi  de province. Ce challenge est complété par deux autres concours qui permettent de rattraper les équipes éliminées dés le premier ou le second tour : Les coupes Maccario et Vittori en hommage à deux grands responsables du club. Les Vanvéens se sont illustrés au cours de ces 18 challenges : Michel Bacon l’a remporté en 1998 et Patrick Lathuillère en 2001. Gilles Pasquet a remporté la Coupe Maccario en 1998 et Michael Haest en 2000. Patrick Chislard a remporté la coupe Vittori en 1994.

     

    La section Boules Lyonnaises du Stade de Vanves a une longue histoire puisqu’elle est soixantenaire. Elle a été créée en 1947 par les frères Chadenat et M. Gauthier qui en fut le premier président. Jusqu'en 1970, ses adhérents ont joué sur des terrains  à l'emplacement de la Piscine, à côté du terrain de football que les joueurs atloséquanais investissent pour le Championnat Doublettes 92 et le Challenge de la Ville de Vanves. Evidemment, cette section a connu des hauts et des bas depuis sa création: Elle a compté jusqu'à 10 jeunes dans les années 70. De grands joueurs ont été ses piliers à cette époque, comme Jean Maccario, Robert Jaunas, Jean Guillon, qui ont donné la passion du sport Boules à beaucoup de vanvéens. Sa trentaine de licenciés évolue aujourd’hui sur des terrains au sein d'un Parc Municipal des Sports verdoyant, entouré par un parc,  des courts de tennis avec un club house qu'elle partage avec la Section Tennis.  La Municipalité aurait même prévu de leur construire un terrain couvert qui leur permettrait de jouer toute l’année, malgré les intempéries.  Elle a su mobiliser l'ensemble des sections du Stade de Vanves pour le téléthon avec un « 24H en boules » durant les années 90. Elle a accueilli durant deux ans  le Boule-Club des Sourds d'Ile de France qui recherchait un point d'attache.

     

    Enfin, sous l’impulsion de son  président Alain Jaunas qui est décédé à la fin Août, elle s’est ouverte ses dernières années vers l’extérieur en se déplaçant plus souvent en province dans les concours prestigieux de Dives, Lyon, Saint Savin,  de Cognac et de Roncq et surtout Albens qui sont des clubs jumelés avec cette section,  pour que ses adhérents « se frottent aux mailleurs » et surtout en organisant un grand concours national, le Grand Prix de l’Arc de Seine, avec des champions venus de toute la France. Il a surtout  donné à ce club un esprit d’équipe qui lui permet aujourd’hui de perdurer après sa disparition. La meilleure preuve en est ce challenge de la ville de Vanves qui débute dés 8H ce matin, au stade André Roche. Une occasion pour les vanvéens de venir découvrir cette discipline qui a faillit être inscrite aux J.O. et de venir jouer avec cette section sympathique.

  • JACQUES ET ANNIE THOINE : 50 ANS DE VIE DE COUPLE ANCREE DANS LE TERROIR DE VANVES

    « Je dis toujours qu’il faut, pour tenir 50 ans, du respect l’un envers l’autre, de la fidélité, savoir faire des concessions… et s’aimer bien sûr » répond Jacques Thoine, président de la section Pétanque du Stade de Vanves lorsqu’on lui demande comment le couple qu’il forme avec Annie, a tenu pendant 50 ans. D’autant plus que les noces d’or vont se raréfier.

     

    Jacques et Annie Thoine célébrent aujourd’hui à 16H leurs noces d’or à la mairie de Vanves, avec quelques jours de décalage par rapport à la date officielle de leur mariage, le 6 Août 1960. Jacques Thoine ne se souvient pas si c’était le maire Plazanet ou l’un de ses adjoints qui officiait. Il était arrivé à l’âge de 17 ans  Vanves en Juillet 1951 lorsque ses parents avait acheté le café au coin des rues Marcau et Jean Bleuzen où il y a maintenant le square Charles de Gaulle. « J’ai terminé mes études à Malakoff, puis j’ai fait mon service militaire en Algérie d’où je suis revenu en 1957. Comme mon pére était décédé, j’ai aidé  ma mére  à tenir le café ». C’est ainsi qu’il a rencontré Annie qui habitait tout prés, son pére étant  le marchand de bois au charbon qui était alors à l’emplacement du siége de France 3 Paris Ile de France. « Nous avons fait connaissance lors du mariage d’un ami commun  et puis on s’est revu, fréquenté et marié » raconte t-il.  Mais avant  de prendre le relais de sa mére au  café en 1965, il avait pris en gérance une épicerie du côté de Gentilly.

    Ce passionné de cinéma amateur – il est membre du CIV – descrit alors une commune  de Vanves qui était dans les années 50 à l’image de cette banlieue photographié de tous les cotés par Albert Doisneau. « Le  Plateau n’avait rien à voir avec le quartier d’aujourd’hui, car on y trouvait de petits et vieux  immeubles, des pavillons, des rues étroites et mal pavées, beaucoup de petits commerces et d’artisans. L’ambiance était assez populaire avec des bals dans la salle des fêtes de la mairie, un cinéma à l’angle des rues Sadi Carnot et Mary Besseyre où il y a maintenant un parking. J’ai connu les jardins de l’avenue de ferdun où ont étré construit les HLM, les fortifications avec les biffins que le périph a remplacé, et je me rappelle voir ces troupeaux de vaches aller à l’abattoir de Vaufgirard. 50 ans après, Vanves a bien évolué, mais certains coins ont gardé leur aspect d’antan surtout dans les zones pavillonaires situées autour du quartier Le Plateau. On regrette ce commerce et cet artisanat de proximité qui a disparu. Mais on a vu une vie associative se développer énormément dans la ville et qui ont su développer l’animation » témoigne t-il.

     

    Il a été le témoin de cette évolution en tenant le café entre 1965 et 1978 avec son épouse. « On ouvrait dés 6H/6H30 et on fermait vers 23H, car nous avions comme clients les équipes qui faisaient les 3x8 à l’imprimerie CAP à l’emplacement du bâtiment Hachette que l’on a vu construire, les employés de Javel Lacroix dont l’usine était à la place du groupe scolaire Marceau, et ceux du garde meuble qui était là où se trouve l’espace Chenel maintenant, avec ceux des Biscottes Renettes et de la serrurie Fontaine là où se construit la résidence hôtelière. C’était dur car nous faisons finalement 72H chaque semaine. On était loin des 35H. Mais l’ambiance était bonne, sans voyous, ni bagarres… » raconte t-il en reconnaissant qu’en 1978, ils en avaient assez et voulaient faire autre chose : Sa femme est allé travailler dans un bureau, lui chez un thoréfacteur comme commercial, puis chef d’entrepôt avant de rejoindre son beau frére à Clamart où il a été agent Renault…Jusqu’à l’âge de la retraite  

    Aujourd’hui, Jacques et Annie  fêtent leur 50 ans de mariage et s’étonnent peut être d’avoir tenu si longtemps, surtout après avoir exercé ensemble le même métier lorsqu’ils tenaient le café. Car beaucoup de couples ne résistent pas ou difficilement lorsqu’ils vivent et travaillent ensemble 24H sur 24.  Et il reconnait que dans les derniers temps, tenir le bar devenait de plus en plus dur, à cause de l’usure, et provoquait quelques petits désaccords. « C’est pourquoi on a vendu ». Maintenant ils profitent d’une retraite active entre la pétanque, le CIV et la famille bien sûr qui sera là pour ses noces d’or.