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jacques ferrier architecte - Page 3

  • HACHETTE A VANVES : UNE REUNION ASSEZ CHAUDE SUR LE CHANTIER

    Pour désamorcer toutes sources de conflits sur un chantier emblématique de Vanves, la reconstruction du bâtiment Hachette où devrait s’installer le siége, la municipalité avec Hachette et les entreprises de BTP  intervenantes sur le chantier, ont organisé une réunion d’information sur son déroulement à l’école élémentaire Marceau, lundi soir.   

     

    Un premier exposé a rappelé que ce bâtiment de 20 000 m2, réparti sur 7 niveaux devrait accueillir 700 à 800 salariés. Un immeuble fragmenté en hauteur et en verticale,  clair, lumineux, transparent, à l’intérieur de la parcelle,  avec des  loggias pour éviter des façades en verre lisse, un jardin de 2000 m2, avec des espéces recherchées comme des érables…. « Un ouvrage prestigieux qui ne doit pas ressembler  à un immeuble de bureaux ». Un second réalisé par l’agence A.B.C.D. qui est spécialisé dans les chantiers d’entreprises,  a présenté ce chantier particulier  et son calendrier - Curage et déshabillage de l’immeuble en Juin/Juillet, Déplacement du transformateuir EDF cet été par ERDF dans endroit provisoire pour la durée du chantier, démolition des infrastructures en Août/septembre, Gros œuvre à partir de Septembre -  en précisant qu’il s’inscrit dans une démarche HQE, de chantier propre, de limitations des nuisances (sonores, poussiéres etc…) et des pollutions aux abords du chantier, avec des déchets triés et recyclés lors de la démolition des bâtiments existants.

     

    Celle-ci a d’ailleurs débutée depuis quelques jours avec le curage c'est-à-dire des travaux de déshabillage de l’immeuble et d’enlévement des déchets d’amiantes par des entreprises agrées, selon les régles de l’art, ce qui a suscité quelques questions sur le confinement, la double protection, les risques de rejets extérieurs…. Un riverain a  commencé à se plaindre que cela ait été fait entre 7H et 7H30 du matin de manière très bruyante, avec des matériaux jetés des fenêtres dans des bennes. « Cela me laisse très perplexe pour la suite du chantier ». Du coup le responsable d’A.B.C.D.  s’est excusé et  a promis que « cela ne se reproduira pas » - « C’est quand même vous qui êtes responsable du chantier »  a répliqué ce riverain. « Vous ne pourriez pas l’écrire sur une charte ! » a demandé un autre riverain. « Nous ferons une charte de faible impact environnementale ! » a promis le représentant d’A.B.C.D. un peu désarconné par ses premières remarques.

     

    Du coup, le maire est intervenu pour rappeler qu’il a horreur des invectives. Tout en précisant « qu’on est prêt à faire confiance mais pas de ùanière aveugle. Nous tenons à ce que des précautions soient prises. Sachez que s’il y a un loupé, ce sera le premier et le dernier ! ». Un riverain a demandé s’il y a eu un diagnostic fait sur les bâtiments voisins. « C’est justement l’objet du référé préventif lancé par le maître d’ouvrage pour désigner l’expert qui fera le tour des propriétés environnantes, et un état des immeubles et des pavillons »  a indiqué le représentant d’A.B.C.D.. « Est-ce que l’expert sera indépendant ? » - « Ils le sont tous ! On a pris la précaution de voir qui était libre en Juillet et en Août ».  

        

    La projection sur l’écran des horaires du chantier (7H30-19H en semaine, 7H30-13H le samedi) a suscité des réactions, notamment le samedi : « 7H30, un samedi, c’est inacceptable ! », « Pourquoi choisir 7H30 alors que les gens ont besoin de repos ? », « Ne peut on pas commencer plus tard ce jour là ? ». Le représentant d’A.B.C.D. tente alors d’expliquer que « les chantiers ne se déroulent pas comme cela ! Il faut accepter l’idée que l’on doit faire un chantier ! Nous ne pouvons pas faire autre chose qu’un chantier ! ». Mais un riverain surenchérit : « On ne peut pas dire que le chantier prime tout. Tout cela fait partie de la vie commune ! On ne peut pas vous empêcher de faire les travaux. On ne pas nous empêcher de nous reposer ! ». Pour conclure,  le maire a demandé une attention particulière le samedi : « Mes services seront très vigilants »

     

    La deconsruction (et non démolition) est prévue en Août et en Septembre, chaque étage devant être déconstruit, grâce à des pinces hydrauliques, arrosées au fur et à mesure qu’elles coupent, avec mise en place d’une bâche pour éviter les projections. Précison importante apportée à un riverain qui craignait que des matériaux ou des pierres soient projetés sur la rue Jean Bleuzen comme c’est arrivé lors de la déconstruction de la Caverne des Particuliers, une grosse pierre étant tombé sur le moteur d’un véhicule à l’arrêt au feu tricolore sans faire de blessés heureusement. Pour les infrastructures, l’entreprise utilisera des pelles hydrauliques, le représentant d’A.B.C.D. ne cachant pas que « l’on peut tomber sur un os, gros bloc en béton, où on devra utiliser un brise roche qui est plus bruyant ».

     

    Pour les travaux de gros œuvre, qui débuteront dés l’automne, en Novembre,  les dirigeants d’A.B.C.D. ont indiqué comment se présentera le chantier avec deux grues à tour, l’une de 60 m de haut et 50 m de fléche, l’autre de 45 m et 45 m de fléche – Un riverain s’est inquiété du passage des fléches au dessus des maisons,  « mais pas avec les charges transportés qui ne survoleront pas les immeubles »  a répondu le représentant d’A.B.C.D., et a parlé des risques d’interférences sur les antennes hertziennnes  - de la base de survie – « avez-vous prévu une base de survie ? » a demandé un riverain qui s’est vu répondre « en vous regardant vous allez mieux survivre que moi » (sûrement à cette réunion) a répondu avec humour son interlocuteur  - qui accueille les bureaux et les vestiaires du chantier, de l’accés des camions  avec un emplacement prévu le long de la rue J.Bleuzen pour le stationnement sachant que 10 à 15 camions sont prévus par jour. Ce qui a suscité de nombreuses questions et réactions. « Ce n’est pas un exercice facile. Mais nos concitoyens sonthabitués à ces échanges. Cela régle beaucoup de problémes ». a conclut le maire en présentant Bernard Ollivier qui sera La Sentinelle du Chantier.  Les participants ont pu continuer leurs échanges avec les représentants d’A.B.C.D. autour d’un buffet offert par Hachette.      

  • LES RIVERAINS D’HACHETTE LIVRE A VANVES VEULENT PRESERVER LEUR PART DE SOLEIL

    La série de réunions publiques consacrées aux projets immobiliers dans notre commune a pris fin par la présentation du projet d’Hachette Livre rue Jean Bleuzen qui inquiétait les riverains, notamment de la Villa Colsenet, depuis plus d’un an, la majeure partie ayant peur de perdre leur « part de soleil ». Il n’est pas sûr que certains d’entre eux soient rassurés après la réunion de mardi soir à l’école Marceau

     

    « On souhaite toujours organiser une réunion publique  sur tout projet d’envergure concernant Vanves » a déclaré d’emblée Bernard Gauducheau en présentant les poersonalités présentes à ses côtés, le directeur de la communication d’Hachette Livre et surtout l’architecte Jacques Ferrier qui a réalisé le pavillon français de l’exposition universelle à Shanghaï. «Vanves ne compte pas beaucoup de grandes entreprises. C’est pourquoi nous souhaitons les garder. Nous sommes très ataché à ce que cette entreprise reste à vanves comme France 3 Paris Ile de France ».

     

    Le Dircom d’Hachette Livre a présenté cette filiale d’Hachette, toute petite entreprise séculaire fondée en 1826 qui est devenu le 1er éditeur mondial ave 2,2 miliards de chiffre d’afaire, 100% propriété du groupe Lagardére. Elle a connue des métamorphoses dans une internationalisation de l’entreprise, les bâtiments de Vanves abritant plusieurs services  et devant bientôt en accueillir d’autres, dont la direction générale,  installés à Grenelle dans un bâtiment qu’ils doivent quitter. De surcroît, l’immeuble de Vanves arrivait à l’âge limite de 40 ans, plus du tout aux normes, avec différents problèmes de fonctionnalités, de confort…. « Nous allons raser cet immeuble pour en construite un neuf afin de loger la direction générale du groupe, les services supports, des maisons d’éditions (Hachete Education, achette Tourisme…) » a-t-il expliqué en indiquant que le nouveau siége accueillera 600 personnes, d’un âge moyen de 40 ans, dont 75% de cadres. Pendant la période de reconstruction, il va s’installer momentanément à Malakoff  et il réintégrera Vanves après. Enfin, il a rapidement parlé de la procédure suivie pour désigner le cabinet d’architecte Ferrier

     

    Jacques Ferrier a présenté un projet déjà bien avancé sur l’emprise foncière déjà utilisé, après une étude très précise et poussée du contexte urbain.  « Notre travail a portée sur l’idée d’échelle avec des bâtiments de bureaux assez massifs autour » a-t-il expliqué en parlant d’un immeuble fragmenté en hauteur et en vertical, notamment sur la façade côté rue, d’un bâtiment clair, lumineux, transparent, à l’intérieur de la parcelle,  avec des  loggias pour éviter des façades en verre lise, d’un jardin mettant à distance le bâtiment de la villa Colsenet, avec un porche d’entrée, d’espaces verts en pleine terre à la place du parking, offert à la vue des utilisateurs et des voisins. Tout en faisant remarquer que la  surface de bureaux double tout en construisant un bâtiment plus réduit au niveau hauteur (27,50 m au lieu de 32) en étant très généreux au  niveau des espaces et des articulations, sachant qu’il occupe une emprise de 2800 m2 au lieu de 3500 m2.  « Nous avons fait un travail de dentelle sur la dématialisation du bâtiment, sur le côté découpoé et affirmé du bâtiment qui n’a rien à voir avec des bureaux classique », « sur la toiture qui ne sera pas banale et sera à la ême hauteur que France 3 Ile de France »

     

    Les questions ont concernées bien sûr l’ensoleillement – « on  a travaillé sur une optimisation maximum de l’ensoleillement » -   les zones d’ombres en limitant leur impact sur le voisinage  - « nous ne développons pas d’ombres sur la vlla Colsenet » - le maire demandant un commentaire sur les esquisses des tracés de l’ombre en fonction de la période de l’année – « on a étudié l’immeuble pour un impact minimum » -  les hauteurs – « inférieures au bâtiment existant » - certains riverains insistant, pinaillant sur ces questions, parlant de « mur de l’Atlantique » car « il n’y a pas beaucoup de villa Colsenet à Vanves ». Ce qui a provoqué l’intervention du maire qui a précisé que « la ville avait demandée de préserver la villa Colsenet et son ensoleillement qui était quasiment celui d’avant. Elle faisait partie des exigences que la mairie a indiqué ». Le Dircom a expliqué qu’ils avaient veillé sur les équipements techniques, le bruit, l’aspect visuel, les toitures en envisageant des toitures paysagéres, le jardin qui est l’un des enjeux du projet tout en  notant que la Villa Colsenet aura à la place d’un parking, un jardin qui la valorisera. Mais il semble qu’il n’ait pas été entendu