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  • CAFE POLITIQUE UMP A VANVES SUR LA FAMILLE ET SURTOUT L’ADOPTION

    Le débat-marathon sur le projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels s'est achevé à l'Assemblée nationale très tôt samedi matin vers 5H30,  après 10 jours et près de 110 heures de discussions dans l'hémicycle. Ce texte devient le septième le plus longuement débattu de la Vème République. Le vote solennel sur le texte aura lieu mardi après-midi et le sénat devrait commencer à en débattre le 18 mars prochain comme Isabelle Debré l’a laissée entendre au café politique de la section UMP de Vanves, hier matin au Relais de Vanvres.  

     

    La sénateur de Vanves a ainsi animée le second Café Politique de l’UMP de Vanves avec Maxime Gagliardi maire adjoint, au Relais de Vanvres alors que Bernard Gauducheau, maire UDI, André Santini, député UDI, Catherine Margaté maire FdeG/PC de Malakoff clôturaient le Carrefour des Métiers du Lycée Michelet,  et le parti socialiste tractait au Marché sur le théme de la refondation de l’Ecole et de la semaine des 4 jours et demi. L’invitée cette fois-ci était Marie Laure Godin, vice président du Conseil Général, chargée des affaires sociales qui a planchée sur le théme de la famille.  Il a été question bien sûr du projet de loi débattu par les députés, mais surtout de l’adoption qui fait partie des compétences du département des Hauts de Seine et de la délégation de cette conseillére générale UMP d’un des trois cantons de Boulogne : « C’est un enfant à qui on va donner une famille dans laquelle il va pouvoir s’épanouir et se construire. C’est pourquoi nous sommes très attentif, car on ne veut surtout pas d’échec. Comme nous l’a expliqué un médecin récemment dans uine conférence organisée au conseil général, l’amour ne sufit pas, il faut lui donner des repéres pour le construire. Or la seule chose qui me fait peur, avec cette loi MPT, est de mentir à l’enfant. Il veut (toujours) savoir d’où il vient. Et avec cette loi, il ne saura jamais » a-t-elle expliqué devant une assemblée de militants UMP dont la plupart, sauf un, était contre ce projet de loi. Elle a répondue à beaucoup de questions sur l’adoption, en donnant des chiffres : 235 dossiers de demandes d’agréments traités en 2012, 771 dossiers de familles en attente qui ont l’agrément dans les Hauts de Seine. Isabelle Debré est revenue sur la circulaire Taubira publiée pendant le débat : « C’est écoeurant ! On interdit (pour l’instant) la GPA (gestation pourf autrui) en France. Et on autorise ainsi la reconnaissance de l’enfant par une mére porteuse à l’étranger ». Mais comme l’a dit en conclusion Marie Laure Godin  «  le projet de loi MPT devrait concerner 100 000 personnes en France. Et ceux qui adopteront un enfant seront minimes. Ce qui démontre qu’il n’était pas, en tous les cas, prioritaire ! ».  

  • WEEK-END POLITIQUE A VANVES : DES CHIFFRES ET DES LETTRES

    Vanves a entamé un week-end très politique même s’il n’y parait pas ! D’autant plus que le débat sur le Mariage Pour Tous occupe les esprits avec ce débat à l’assemblée Nationale qui prend des proportions grotesques en ces temps de crise et de chômage. Il devrait en être beaucoup question ce matin à 10H30 au Relais de Vanvres où la section UMP de Vanves organise son second café politique avec Marie Laure Godin, vice président du Conseil Général sur le théme de la famille. Enfin, l’UDI a sortit son tract aprés les petits journaux du PS et de l’UMP, distribué par ses militants dans les boîtes à lettre avec un éditorial de Bernard Gauducheau – « Mon devoir est aussi de penser à l’avenir, à votre avenir ! Chaque jour je me bats notamment pour que Vanves modernise ses espaces et équipements publics attire de nouvelles entreprises et donc de l'emploi ! Avec le soutien de notre CA GPSO. Je souhaite que Vanves compte dans la Région capitale » - une liste des actions menées en faveur du quotidien et de l’avenir des vanvéens

     

    Mais l’information la plus intéressante de cette fin de semaine, était les chiffres donnés par le magazine « Capital » sur « combien gagne les élus de votre région ». Ainsi les vanvéens peuvent apprendre que Bernard Gauducheau gagne 8 231 € par mois grâce à son indemnité de maire (3421 €), de conseiller régional (2661 €), de Vice président de GPSO (2756 €) et de SIGIEF, syndicat intercomunal (711 €), dépassant le plafond réservé à un élu (fixé justement à 8 231 €). Isabelle Debré n’est pas écrété car elle ne dépasse pas le plafond de 9857 € pour un parlementaire avec 8 354 € par mois grâce à ses indemnités de sénatrice (7100 €) et de maire adjoint (1254 €). A noter cette semaine qu'elle a été nommée à la Commission des Investitures de l'UMP, ce qui n'est pas négligeable en ces prochains temps d'élections européennes, mais surtout municipales et cantonales.  Enfin, André Santini qui a renoncé à des indemnités de maire et de vice  président de GPSO, touche 8522 € par mois grâce à ses indemnités de député (7100 €) et de président du SEDIF (1422 €).     

  • LA SEMAINE DES 4 JOURS ET DEMI A VANVES : UNE DEROGATION ET BEAUCOUP DE QUESTIONS

    Le débat sur les rythmes scolaires au conseil municipal qui a décidé de demander une dérogation pour appliquer cette réforme à la Rentrée 2014 et non 2013, a eu au moins un mérite de faire connaître le plan d’action de la mairie d’ici l’été qu’a présenté Marie Françoise Goloubtzoff, maire adjoint chargé de l’éducation : « La décision ne sera pas unilatérale, mais la concertation sera réelle. La tendance est à 80% pour le mercredi matin selon les présidents d’associations de parents d’éléves. Nous allons acter cette demande dedérogation qui sera envoyée à l’inspecteur d’académlie. Les différents acteurs concernés se verront à la mairie dans une quinzaine de jours afin de voir quelles tendances se dessinent. Un questionnaire a été envoyé aux parents d’éléves, aux enseignants, aux différents acteurs et intervenants du péri-scolaires. A leur retour prévu pour la fin Février/Début Mars, nous commencerons les discussions avec les différents acteurs pour arriver à un consensus sur le déroulé de la semaine et de la journée. Et chaque conseil d’école donnera son avis. Nous ferons une communication sur les résultats en Avril ».  

     

    Elle a été amené à apporter ces précisions après l’intervention de Jean Cyril Le Goff qui tout en indiquant que le PS était favorable à ce report a insisté sur plusieurs points : « quel était le choix de la demi journée ? », avec une préférance pour le mercredi matin, « pour prendre en compte les familles éclatées », et à la condition de consulter les deux parents.  « Il est préférable que cela soit le Mercredi matin. C’est mieux pour les parents. Mais pour les communes, c’est plus compliqué avec un coût supplémentaire (entre 300 000 et 500 000 €). Voilà une réforme lancée sans étude d’impact » a réagit Isabelle Debré (UMP). – « Mais la première chose à regarder, c’est l’intérête de l’enfant »  a répliqué Jean Cyril Le Goff  (PS) en reprenant avec beaucoup d’ironie, les arguments de la droite dans le débat sur le Maruiage Pour Tous - « Ce qui serait sympa, c’est qu’il nous donne l’argent en même temps » a surenchérit Bernard Gauducheau (UDI) en reprenant une formule qu’il apprécuie beaucoup : « Avec l’Etat (M.Peillon),  je ne me fais pas d’illusions. Il nous invite au restaurant. Mais on paye la note ! » - « J’ai peur que laisser les comunes se débrouiller toutes seules les écoles ne soient pas à la même enseigne ! » selon Claudine Charfe (PC). « Cette réfforme créera une inéquité entre les communes » a ajouté Isabelle Debré (UMP). « C’est pour cela qu’il y a la péréquation » a surenchérit Jean Cyril Le Goff (PS).  « N’oubliez pas que les enseignants ont aussi leurs idées là dessus » s’exclama alors Marie Françoise Goloubtzoff (UDI).

     

    Avant ces échanges, la maire adjoint chargée de l’éducation avait expliqué les raisons de cette demande de report qu’effectue la plupart des communes : « Cette réforme d’importance nécessite une mise en œuvre de qualité, murie par une préparation suffisante afin de prendre en compte la demi-journée scolaire supplémentaire et les temps récréatifs, sociaux, sportifs, artistiques et culturels après 15H30. Cette nouvelle organisation génére une modification importante des structures périscolaires ainsi qu’un coût non néglieable, provisoirement évalué à 150 € par éléve ». Et ce report d’un an est tout à fait justifié lorsqu’on dresse la liste des questions posées par ce passage de la semaine des 4 à 4 jours et demi qui nécessitera pour le mercredi, une organisation particulière à laquelle les communes ne sont pas préparées.

     

    Est-ce que les écoliers déjeuneront à la cantine le mercredi à midi ? Est-ce qu’ils resteront ensuire au Centre de loisirs ? Avec la question à régler d’organisation, d’encardement des repas, d’organisation du lien entre l’école et le péri-scolaire, afin d’assurer la continuité de la journée pour l’écolier.  Comme il faudra concentrer sur l’après midi la palette d’activité proposée par les centres de loisirs sur une journéer, faudra t-il toutes les organiser avec un plus grand nombre d’animateues ou alors en suppprimer pour garder le même nombre d’animateurs qui en animaient deux dans la journée. Sans parler de la question de l’encadrement des enfants, surtout si leur nombre augmente. Actuellement il faut un animateur pour 10 enfants de 6 de 6 ans et un anmateur pour 14 enfants de + de 6 ans. Et les maires demandent un pour 14 enfants de – de 6ans et un pour 18 enfants de + de 6 ans. Faudra t-il harmoniser l’ouverture des écoles maternelles et primaires alors que les premières ouvrent plus tard que les secondes (7H30), question évoquée par les enseignants, qui si c’est le cas, entrainera le recrutement d’accompagnants en maternelle. Faudra t-il  placer les 45 mn d’activités pédagogiques supplémentaires, à 13H30 ou à 15H45 ?...

     

     C’est la raison pour laquelle la ville de Vanves mais aussi l’ensemble des communes de France demandent une dérogation, afin de «  prendre le temps nécessaire pour accompagner les changements qu’on nous impose, développer un dialogue avec l’ensemble des partenaires et acteurs, en organisant des réunions entre les enseiignants, les associations de parents d’éléves, le tissu associatif qui est mobilisé le mercredi, de mesurer les impacts financer et organisationnelle pour les  collectivités, et  élaborer un projet structurant. D’autant plus que l’Etat n’a pas précisé les acrivités pédagogiques complémentaires, et ce qui reléve du temps scolaire ou de l’initiative communale dans un temps périscolaire, si c’est ou non obligatoire, etc… »