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  • VANVES APPELLE A LA VIGILANCE CONTRE LE MOUSTIQUE TIGRE

    « Depuis quelques années, la saison estivale et les périodes de fortes chaleurs sont marquées par la présence du moustique tigre dont la propagation doit être limitée afin de réduire les risques de maladies » indiquait la mairie de Vanves sur son site Internet voilà quelques jours en invitant à adopter les bons gestes. Des vanvéens durant l’été s’étaient alarmés de sa propagation dans notre commune comme dans la région   

    Pour limiter les risques de propagation de la dengue, l’agence régionale de Santé (ARS) avait autorisé 6 opérations de démoustication sur le territoire francilien,  au cours de l’été dont deux dans l’Essonne (Draveil, Verrières-le-Buisson), deux dans le Val-de-Marne (Saint Mandé, Maisons-Alfort),  une à Paris dans le 13e à Paris et  une autre dans les Hauts de Seine à Colombes.  Mais plusieurs communes franciliennes avaient appelé à l’aide comme Châtillon où la maire Nadége Azzaz avait envoyé un courrier à l’ARS et les habitants d’Antony qui avaient signé une pétition recueillant prés de 2000 signatures pour que la mairie fasse intervenir l’ARS.

    Il faut savoir que dans les cas les plus grave, l’Agence régionale de démoustication (ARD), opérateur privé spécialisé dans la détection et l’élimination de moustiques en Ile de France intervient avec un traitement à base d’insecticide qui vise les lieux de repos du moustique tigre (buissons, bosquets, feuillages etc.) dans un périmètre de 150 mètres de rayon du site localisé (sur la photo à Courbevoie). Elle ne vise pas à éliminer toute trace du moustique tigre mais à réduire le risque de propagation de la dengue, maladie infectieuse dont certaines complications peuvent être sévères. Des agents revêtus de combinaisons et de masques ont ainsi pulvérisé à pied et depuis un camion un insecticide homologué et qui présente l’intérêt de se dégrader rapidement, sur tous les espaces verts, buissons et arbres, dans les endroits où se reposent les moustiques. Les rues ont été interdites au trafic dans les villes où elles sont été réalisées. Ces opérations ont été précédée d’une information auprès des habitants (porte-à-porte et distribution de dépliants dans les boites aux lettres) des zones concernées qui ont été invités à rentrer leurs plantes d’extérieur, à bien fermer leurs fenêtres, à garder à l’intérieur leurs animaux domestiques.

    Ces opérations sont menées pour réduire le risque de transmission de la dengue suite à un cas avéré, donc sous la responsabilité de l’ARS qui n’intervient que dans ce type de situation. En effet, les ARS ne déclenchent les opérations de démoustication que lorsqu'un malade est identifié et que le moustique a été présent à proximité pendant sa période de virémie. Par ailleurs, les collectivités locales ont un rôle majeur à jouer dans la lutte contre les moustiques vecteurs de maladies, que ce soit par la sensibilisation des populations ou la mise en œuvre d’actions pour éliminer les gîtes de développement des moustiques.

    Depuis le 1er janvier 2020, l’ensemble des départements du territoire métropolitain est considéré comme à risque d’implantation et de développement du moustique tigre. Et il est présent et actif dans tous les départements franciliens. Les autorités surveillent l'implantation de ce moustique en raison de sa capacité de transmettre des maladies tropicales (Zika, dengue ou chikungunya) après avoir piqué des personnes malades. Les actions de lutte anti-vectorielle sont menées par l’Agence pour empêcher la survenue d’un cas autochtone, ce qui ne s’est jamais produit dans la région. D’ailleurs, une surveillance dite « renforcée » est mise en œuvre du 1er mai au 30 novembre correspondant à la période d’activité du moustique tigre.