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CHEZ LES BENDECTINES DE VANVES, JUBILE D’ARGENT POUR LA MERE PRIEURE MARIE MADELEINE CASEAU

Une messe d’action d’action de grâce a été célébrée Mercredi, par le pére curé Xavier Schelker, le pére Jacques Turck, pour le jubilé d’argent de Soeur Marie Madeleine, mére supérieure de la Congrégation de Vanves. Une messe célébrée le jour de la nativité de Marie, simple marquée par le chant du Suscipe « Reçois-moi seigneur, selon la parole et je vivrai, Et ne me déçois pas dans mon attente »  dont mére Marie Madeleine a chanté le verset, repris par tous les profés monastiques de l’Assemblée suivi du Gloria.

« Avec Saint Paul qui m’accompagne, depuis tant d’année et qui me fait chaque jour chanter la gloire ! Jubilate Dao ! » a-t-elle déclaré à la fin cette messe  tout en expliquant le sens de son engagement et de sa foi, avant de partager un moment plus convivial sans la salle Jean paul II. Ainsi, elle a été touchée par la parole de Dieu qu’elle a découverte à l’aumonerie du lycée Carnot à Paris sous la houlette des péres Delaunay et Marion, « véritables serviteurs et amis de la bonne nouvelle transmise par la TOB lue, expliquée, goûtée, week-end après week-end à la Bussiére et à Acey ». Mais aussi par « la prière des psaumes, en particulier, ceux de Complies à Salvagny en colonie, découvrant la louange d’une communauté religieuse avec le pére Cesné au service des enfants pauvres » et aussi comme kiné à l’hôpital d’enfants à Dijon, « traversant les ravins de la mort, avec les enfants malades et leurs parents »  

Avant de s’engager dans la congrégation, 14 ans à Saint Thierry, 11 ans à Vanves pour la servir, elle a vécu des « années lumineuses d’apostolat à Beaumont Le Roger, fondées, enracinées dans le MEJ, source d’offrande et de joie, d’obéissance de la foi, d’éveil à la liberté », elle est passée par la Providence de Rouen au Bec Hellouin, puis à Saint Thierry, se plongeant dans la vie monastique, à la cuisine, à l’imprimerie, au noviciat, à la formation avec les oblates, à l’hôtellerie… « La vie monastique a été pour moi un appel à tout quitter, pour chercher Dieu, dans un monastère, sous une Règle, une prieure, mettant l'obéissance à la Parole et à des médiations au coeur de ma vie. Cette obéissance a été plusieurs fois malmenées et seule une profonde écoute de la Parole soutenue par l'accompagnement spirituel m'a tenue ferme dans ma réponse. Le chemin a été escarpé mais lumineux par la présence du Ressuscité et de témoins engagés, tant laïcs, que religieux, prêtres » confie-t-elle. « La formation monastique me semble fondamentale pour savoir rendre compte de l'espérance qui déplace des montagnes ! Formation initiale, formation permanente, universitaire en patristique mais encore pratique en musique ou art, anthropologie, sciences humaines, session clown ou pélé... tout est chemin pour trouver Dieu, le manifester, lui rendre toute grâce ».

Voilà 11 ans, elle rejoignait Vanves pour présider à la communion de ses monastères et à la refondation de ce prieuré, por accompagner ses sœurs ainées jusqu’au seuil de la Rencontre. « La responsabilité de la congrégation est d'abord un service de communion entre nos monastères. J'ai la chance de connaitre toutes les soeurs plus de 210 maintenant, en France, à Madagascar, au Vietnam, au Bénin et en Ethiopie. Les visites sont une part importante de la mission, ce qui suppose une bonne santé, une ouverture et une capacité d'adaptation... Il y a un temps pour tout et ces mandats sont chez nous à durée déterminée... donc on reçoit le relais et un jour on le transmet » confie-t-elle. Maintenant un autre jubilé, de 100 ans, s'ouvre le 30 novembre, moment de relecture qui stimule et ouvre à la joie et à l'espérance. «Aujourd'hui, un passé pour un avenir. C'est vrai à l'échelle personnelle comme communautaire et en congrégation ! »

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