Hauts de Seine : Hamon 55.67 %, Valls 44.33 % et plus de 20% de participation
64 239 altoséquanais ont voté dans les 140 bureaux du département ( contre 51 570 le 22 Janvier), soit 6 à 7% des inscrits sur les listes électorales altoséquanaises et 20% de participation en pus . Benoît Hamon a obtenu 55,67 % des voix, contre 44,33 % pour Manuel Valls qui fait 3 points de plus qu’au niveau national. «Le PS renaît ce soir. On l'a dit mort mais regardez cette dynamique! Deux millions de votants? Nous sommes quand même loin de l'ambiance mortifère annoncée...» constatait Alexis Bachelay député PS de la 1er Circ.92 en considérant qu'à partir de maintenant, «des gens qui n'y croyaient plus vont de nouveau se remettre à y croire. Benoît Hamon a suscité de l'envie » - «Contrairement à ce que l'on fait habituellement au PS, il n'a pas parlé des contraintes avant de parler des objectifs. Il a su proposer un horizon clair» réagissait JM Germain député PS de la 12éme circ en se disant dit d'ailleurs persuadé que «tout le monde au PS peut se retrouver sur son projet »..
A Vanves, Antono Dos Santos nous livre son sentiment : « Le deuxième tour de la primaire citoyenne a confirmé ce que de nombreux militants percevaient depuis plusieurs semaines, sinon davantage. Le score final est clair et Benoit Hamon l’a emporté; lui qui, quoique réputé minoritaire au sein du parti socialiste, a su tirer avantage de l’exaspération d’une partie de la population et qui avait commencé sa campagne il y a bien longtemps par la manifestation de ses différences jusqu’à incarner la fronde. Il a battu très nettement Manuel Valls, dont les réserves de voix dans la société étaient grandes mais pour l’heure figées à l’extérieur de ce processus.
Le score du vainqueur à Vanves (59%), une fois encore, est très proche de la moyenne nationale (58,7%) mais plus élevé que la moyenne dans les Hauts de Seine (55,67%) ; Benoit Hamon, dont les concurrents défaits ont salué la victoire, est désormais le candidat du parti socialiste et de la Belle Alliance Populaire. Sera-t-il celui de la Gauche, se demandaient dimanche soir bon nombre de militants ?
La gauche ne peut gagner que si elle est fière d'elle, de ses conquêtes sociales acquises avec sens des réalités, de l'action du gouvernement et du quinquennat dans le moment de gravité que traverse la France. Les prochains jours vont être déterminants pour le rassemblement qu’il a la responsabilité d’opérer, avec les partenaires habituels qui y seraient disposés, mais aussi en interne autrement que dans une logique de congrès. A lui d’engager la dynamique nécessaire pour que la gauche l’emporte face à la droite et l’extrême droite ».