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L'UN DES PLUS ANCIEN AGENT COMMUNAL DE VANVES, GENEREUX ET PLEIN DE BONHOMIE, PART CE SOIR A LA RETRAITE : PATRICK POTTIER

Patrick Pottier, gardien de l’école Marceau part à la retraite avec cette fin d’année scolaire. Il devrait y avoir  beaucoup de monde ce soir dans ce préau de l’école avec son épouse la Baronne, Eric, Frank, Valérie leurs enfants, les amis et fidèles avec des élus, des agents communaux comme lui, des directeurs et des professeurs d’écoles, peut être des élèves pour une fête familiale et conviviale. Vous rendez-vous compte, l’un des plus anciens agents communaux, en tous les cas gardien d’école,  part à la retraite après avoir travaillé sous 4 maires, de nombreux DGS, sans compter les directeurs (5 au total) et enseignants de l’école  Marceau et surtout tous ces écoliers, 900 au total. C’est aussi une mémoire de la ville, qui s’en va vivre dans l’Yonne, au même titre que les Grivillers, Sauvin, Bienfait parti à la retraite mais aussi Olivia, Evelyne, Valérie, Sylvie, Florence,  Pascal, Eric, Boule etc….qui sont encore présents à la mairi 

« Je suis arrivé à la mairie grâce à Iréne Chiesa, alors maire adjoint chargé du personnel communal, alors que Gérard Orillard était maire, et Serge Beauville secrétaire général de Mairie (les DGS n’existaient pas encore). Et je me suis retrouvé tout de suite gardien d’école à Marceau. Je remplaçais le couple Spideri qui était à ce poste depuis l’ouverture de l’école en 1974/75 » se rappelle t-il. Avec quelques infidélités durant ces 30 ans, son épouse le remplaçant alors à la loge de gardien : Il a ainsi été pendant un an gardien du parc F.Pic, a assuré la sécurité à l’entrée du Centre Administratif après les premiers attentats à Paris, et même la protection jour et nuit du char qui a porté le cercueil du Général de Gaulle à Colombey le jour de ce funérailles, exposé devant l’hôtel de ville, à l’occasion d’une grande exposition célébrant les 100 ans de sa naissance à l’automne 1990.  Il a même été chassé de sa loge, à cause d’un incendie accidentel (courcicuit) et éloigné pendant presque un an tout en assurant le gardiennage de l’école.

« Pendant ses 30 ans, j’ai vu passer 5 directeurs d’écoles, 900 enfants  qui ont fait toute leur scolarité (6 ans) et que j’ai revu comme parent maintenant accompagner leurs enfants. J’ai  vu ce quartier énormément changer,  avec ce  square  du Général de Gaulle aménagé à la place des écuries pour les chevaux d’Hachette et le café d’Annie Thoine. Et j’en ai vu des hommes politiques invités par nos élus pour des réunions dans ce préau qu’ils apprécient tous, Nicolas Sarkozy qui est venu deux fois, précédé des démineurs lorsqu’il était ministre de l’intérieur,  Charles Pasqua bien sûr qui était là à l’inauguration de ce square, Jean Pierre Soisson alors député maire d’Auxerre (pas loin de  Coulangeron où je vais m’installer) » se souvient il.

Mais ce dont tout le monde gardera comme souvenir, c’est son accueil, sa bonhomie, sa gentillesse, sa gaieté et sa joie de vivre, sa générosité  qui fait que son appartement était tout le temps ouvert, au grand dam de la baronne qui souhaitait, à un certain moment, retrouver sa tranquillité, diner calmement. A ces petits cafés pris après déjeuner, avant de retrouver le bureau, ses repas à l’heure du déjeuner où chacun apportait quelque chose… Didier Morin  tout comme Serge Beauville se souvenant bien où trouver certains chefs de services lorsqu’il y avait urgence. Mais à cette époque, le travail était  fait ! Dans la convivialité, ce qui s’est un peu perdu. Et cela ne veut pas dire que c’était mal fait, bien au contraire !  Avec des extras sans demander des heures supplémentaires. « Mais tout cela est fini ! Les mentalités ont changé ! » constate t-il. Et ces après-midi crêpes les jours d’élections où beaucoup d’élus passaient à la loge.. L’un d’entre eux  s’est mal terminé, ce fameux 18 Juin 1995 : Il s’était cassé le pied, mais était allé voter quand même. Et Didier Morin avait été battu de deux voix aux élections municipales par Guy Janvier. Sans parler de ses problèmes de cœur…non pas avec sa femme…qui battait la chamade et ont inquiété tous ces fidèles amis.  

L’une des preuves de tout cela, ce fut cette période où Vanves organisait des carnavals, tout le monde était mobilisé jusqu’au gardien de l’école Marceau, son épouse travaillant avec le maire adjoint Jean Louis Lelarge, au service Animation. Ils ont même créé le cercle des Cents qui a été à l’origine de la braderie au parc F.Pic qui a été repris le Syndicat d’Initiative en 2001 parce qu’il devenait trop lourd à organiser, organisé la nuit de la belote pendant les « 24H en boule » de la section boules lyonnaises du stade de Vanves pour le téléthon. Tous ces souvenirs vont remonter dans la mémoire des vanvéens présents ce soir à Marceau et dont le rappel rend hommage à tous ces communaux qui travaillent pour la ville, et qui, à l’époque, participaient à l’animation de la commune au même titre que les associations et les citoyens vanvéens, parce qu’on reconnaissait leurs efforts et on les respectait leur contribution au bien être de la commune. C’est pourquoi, ce soir, il y aura beaucoup de vanvéens qui viendront le remercier pour ces bons moments passés grâce à lui, et peut être les continuer du côté de l'Yonne..

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