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UN 8 MAI DOMINICAL INTENSE A VANVES PERTURBE PAR LES CLOCHES

Comme le 1Er Mai fête du travail, le 8 Mai où l’on célébre la victoire des alliés contre l’ennemi Nazi, est tombé un dimanche. Les autorités municipales s’en sont vraiment aperçues lorsque les cloches de l’église Saint Remy se sont mis à sonner à toute volée, place de la République, pendant 5 mn pour l’appel à la grande messe dominicale, interrompant la cérémonie alors qu’Aloys Guitton  allait interpréter le Chant des Partisans après la Marseillaise.

 

Car contrairement au 11 Novembre, la cérémonie du 8 Mai se déroule place de la République, après avoir débutée généralement place du 8 Mai après un office religieux à Saint François. Mais, cette fois-ci, à cause des travaux du futur Mail Sadi Carnot, ce n’était pas possible. La cérémonie religieuse s’est déroulée à Saint Remy animée par « le fils d’un survivant de la guerre 14-18 » le pére Thirion comme il s’est lui-même présenté. « Les plus anciens savent que c’étaient le débarquement, la libération de Paris qui nous a marqué davantage. Nous pensons à toutes les victimes de cette, de ces guerres » a-t-il déclaré en regardant ses deux plaques de marbres à l’entrée de l’église « avec cette liste interminable des vanvéens tombés en 1914-18, 1940 avec les résistants. « C’étaient des petits gars de Vanves qui ont donné leur vie… Mais vous c’était l’Indochine, l’Algérie… C’est pour tout cela que l’on prie pour la Paix »   

Elus, anciens combattants, habitants se sont retrouvés ensuite sur cette place pour la cérémonie traditionnelle avec levée des couleurs,  discours, dépôt de gerbe,  Marseillaise et Chant des Partisans interprété avec mastria par Aloys Guitton, décoration de la médaille de la Valeur Militaire, Etoile d’Argent, Algérie à Pierre Fouinot, puis célébration de l’Europe par un dépôt de gerbe. Mais l’instant le plus intense s’est déroulé dans l’assistance présente où se trouvait la sœur de Marcel Martinie, l’un de ses jeunes vanvéens mort pour la France auquel le maire à rendu hommage dans son discours, avec Jacques Cabourg dont l’îlot qui porte son nom perpétuera à jamais le souvenir, Albert Legris… Celle-ci racontait avoir rencontré l’un des compagnons de son frére qui avait pu s’en sortir et lui avait confié que le dernier mot de Marcel Martinie avant de succomber sous les balles de l’ennemie nazi  avait été « maman ». Tout est résumé là, car certaines rues et places de Vanves portent aujourd’hui le nom d’enfants de Vanves qui n’ont pas hésité à résister et sont morts pour la France. C’est pourquoi tant de vanvéens et de français souhaitent toujours célébrer ce 8 Mai.

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