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….APRES UN WEEK-END TRES FAMILIAL ET CONVIVIAL A VANVES… AVEC LE PERE THIRION

La grande famille de Vanves que célébre sans cesse le maire et son équipe depuis le lancement de l’Opération Voisins Solidaires, a eu l’occasion  de se retrouver plusieurs fois, et à des titres divers durant ce week-end. Une galette des rois au Relais de Vanvres samedi après midi avec quelques cadeaux pour les invités de Luc et Brigitte. Une autre le lendemain après midi organisé par l’association Saint Vincent de Paul à Saint François pour les personnes âgées et isolées dont ses adhérents s’occupent et suivent de plus prés. Ce goûter dominical est devenue une tradition, organisée 2 à 3 fois par an pour 70 à 80 aînés et personnes isolées avec l’excursion du printemps en Juin. Les mélomanes vanvéens se sont retrouvés en fin d’après midi Dimanche pour un concert de Martin Barral, un membre de cette  grande famille vanvéen, chef d’orchestre qui reste énormément attaché à sa ville pour tenir à organiser des concerts depuis le milieu des années 80. Et cette famille vanvéenne connaît aussi ses heures malheureuses comme lorsqu’elle perd l’un  des siens. Ce fut Aurélien Piet à l’âge de 15 ans qui a été accompagné à sa dernière demeure Mercredi par sa famille, ses camarades du hand, ses amis lors d’une cérémonie très émouvante. Ce fut Georges Munier dit « Jojo », connu dans le Centre Ancien qui sera enterré Mercredi au cimentiére de Boulogne où il était né voilà plus de 70 ans. Mais sans cérémonie religieuse pour ce « communard » comme il aimait à le rappeler. Heureusement, il y a des moments plus joyeux comme ce fut le cas samedi en fin d’après-midi, à Saint Remy pour les 90 ans du pére Robert Thirion. …Mais il n’était pas le seul, car parmi l’assistance, il y avait Denise Lecomte, ancienne maire ajointe aux affaires sociales de Gérard Orillard, belle mére de Daniel Barrois, maire adjoint, qui va sur ses 90 ans – elle a célébré avec enfants et ses chers petits enfants ses 89 ans Dimanche – et remontait hier soir, tout seule et à pied, la rue Victor Hugo pour rejoindre son pavillon. Comme quoi à 90 ans, on tient la forme et on a encore tous ses esprits.  Mais aussi d’autres comme son frére, le pére Du Plessis, qui célébrait comme lui ses 90 ans…Mais à Issy les Moulineaux, où il l’a sûremment.

 

« Vous êtes un pére pour nous tous, car vous nous apportez espoir et bonheur ».

 

« Eh bien oui ! On est nombreux ! » fut les premiers mots du pére Thirion dans une église Saint Remy archi-bondé, avec le maire, la sénateur au premier rang,  de nombreux prêtres autour de lui, venus célébrer cette messe d’action de grâce samedi soir qui l’a dédiée au monde entier mais aussi à ce jeune Aurélien de 15 ans. « Je m’y attendais pas ! Allez, c’est une collégue à moi, institutrice qui vous fait chanter ! » déclarait il en lançant cette première partie de la messe, liturgique jusqu’à cette homélie toujours faite avec ce ton particulier et familier qui lui est propre. « Il a vécu dans nos quartiers, nos maisons pour partager nos joies et nos peines » a-t-il commencé d’emblée en parlant de Jésus Christ devant beaucoup d’enfants : « Vous voyez la créche est toujours là. Noël c’est tous les jours !  C’était les lignes imprimés voilà 60 ans lors de mon ordination » leur a-t-il expliqué « Trois fois trente cela fait combien ? » leur  a-t-il demandé, en annonçant que « cette homélie aura trois parties comme les vieux sermons ». Et de commencer par 30 ans, « lorsque Jésus est au bord du lac de Tibériade. C’est le printemps de l’Eglise! Ses premiers amis, ses premiers apôtres. Il annonçait la bonne nouvelle…en plein air en Galilée, le  carrefour des paiens… C’est à cet âge que j’ai été ordonné prêtre à Notre Dame de Paris…On n’était pas loin de la guerre… Une époque pas facile même si on était aux lendemains de la Libération… C’était le temps où le catholicisme faisait son ouverture au mouvement social… 30 ans plus tard, on n’est plus au bord du lac. Jésus a été crucifié, ressuscité. Il est apparu…à moi, le dernier. C’est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis comme dit Paul. Je ne suis pas la vedettte. On vit avec son âge. Cela me fait plaisir de vous revoir tous ici ! » expliquait il en rappelant qu’il était alors à Malakoff, un (autre) carrefour des paiens : « Il y avait bien un bon Dieu. Mais il y avait tellement de misére » reconnaissait il.  « Cela veut dire qu’ils sont en attente de la bonne nouvelle. Le Concile était passé par là » ajoutait il en pensant à ses discussions passionnées qui se déroulaient au sein de l’équipe pastorale.

 

Enfin, 90 ans, « c’est l’époque où l’évangile a commencé à être écrit. Le verbe s’est fait chair ! Dieu est amour. Aimons nous les uns les autres » a-t-il conclu en lançant un magnificat repris par l’ensemble de l’assistance avant la seconde partie de la messe qui s’est terminé par des applaudissements et le chant traditionnel de « Joyeux anniversaire »  lorsqu’il a invité tout le monde à se retrouver dans la salle paroissiale. « Tout le monde ne va pas pouvoir entrer, mais on va s’arranger, chacun passera à tour de rôle. Et puis j’ai préparé une surprise dans la petite piéce qui nous sert pour les oraisons ». C’est ainsi que tout le monde s’est retrouvé dans une jolie et sympathique bousculade dans cette salle où avait été exposé des photos qu’il a pris tout au long de son existence,  et notamment des paysages de Savoie où il a toujours aimé aller se reposer pour ses vacances. Un groupe de paroisssiens avaient bien préparé le buffet, et surtout organisé une remise de cadeau avec un petit mot dit par l’un d’entre eux, dont une superbe TV à écran plat « pour éviter qu’il se prenne la tête lorsqu’on passera au numérique avec son vieux téléviseur » confiait l’un de ses paroissiens. « Alors que je n’ai ni ordinateur, ni portable » constatait le pére Thirion. « Le maire s’est adressé au pére » comme l’a dit Bernard Gauducheau en lui adressant quelques mots de bon  anniversaire, le remercier pour tout ce qu’il  apporte à Vanves :  « Vous êtes un pére pour nous tous, car vous nous apporter espoir et bonheur ». et il lui a remis un cadeau, tout en n’oubliant pas le pére Yves Morel, ancien curé de Vanves qui a mené à bien la restauration de Saint Remy, en le faisant Citoyen d’Honneur de la ville de Vanves, comme le pére Thirion voilà un an. Même ceux qui n’étaient pas présent ce soir ont eu une pensée pour « Notre pére de Vanves ». Comme un certain Patrick qui le surnommait « Don Patillo » lorsqu’il venait acheter sa baguette ou quelques friandises dans son épicerie fine de la rue Louis Blanc. Ce qu’il appréciait chez ce pére, comme beaucoup d’autres vanvéns, c’est son humanité qui le conduit à rendre à l’aise croyants ou non croyants, bouffeurs de curé comme grenouilles de bénitiers, lors de cérémonies joyeuses (mariages) que malheureuses (obséques) par des paroles toujours touchantes dont la plupart ressorte avec le souvenir d’avoir rencontré un saint homme.    

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