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LES RENDEZ VOUS DE VANVES CETTE SEMAINE : RETRAITE, CONSEIL REGIONAL, FETE DES VOISINS, FETE PAROISSIALE….

Mardi 25 Mai 2010

A 9H à L’Assemblée Nationale : Isabelle Debré porte parole de l’UMP sur les retraites devrait participer  à une  Convention nationale sur le thème « Pour l’avenir de nos retraites », animée par Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire générale adjointe de l’UMP, Arnaud Robinet, secrétaire national en charge des retraites et Dominique Paillé, porte-parole adjoint.

A 21H au Photo Ciné Club d’aéroports de Paris (Orly Sud) : Soirée conéma avec des œuvres du CIV.

Jeudi 27 mai 2010

A 9h30 au Conseil Régional : Bernard Gauducheau participe à sa première commission permanente qui est l’instance véritablement décisionnelle de la Région selon son président Jean Paul Huchon. 
A 20h au restaurant « l’Envie des Mets » :
Inauguration du restaurant

Vendredi 28 Mai 2010

A partir de 18H au PMS André Roche : Championnats départementaux steeple et 10000m

A partir de 19H dans les immeubles de la commune : Fête des Voisins

Samedi 29 Mai

A 14H30 à Saint Remy : Fête Paroissiale

Dimanche 30 Mai 2010

A 10H à Saint Remy : Fête Paroissiale

A partir de 14H30 à la piscine Municipale : 4éme journée Avenir/Poussin

 

 

LENDEMAIN DU FESTIVAL DE CANNES

5 films soutenus par la Région Ile de France dont Bernard Gauducheau est l’un de ses 209 élus, ont été sélectionnés à Cannes où le festival s’est terminé hier soir par un palmarés original. Aucun n’a reçu de prix ou de récompenses contrairement au Film « Au-delà des murs » qui avait remporté voilà deux abs, la palme d’or. Il s’agit de  « Nostalgie de la lumière » de Patrice Guzman (aide à la post production de 38 800 €) à la sélection officielle, « Love like Blood » de Fabrice Gobert (aide à la production, 400 000 €) à la sélection officielle « Un Certain regard », « Le nom des gens » de Michel Leclerc  (aide à la production, 384 000 €) à la Semaine International de la Critique, « Pieds nus sur les limaces » de Fabienne Berthaud (aide à la production, 370 000 €), à la Quinzaine des réalisateurs, « Robert Mitchum est mort » d’Olivier Babinet et Fred Kihn (aide à la post-production, 50 000 €) à la sélection ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion).

 

 

LA FETE DES VOISINS : « Non , l’enfer ce n’est pas les autres ! »

 

A l’occasion de la fête des voisins 2010, et de ce week-end de Pentecôte, Vanves Au Quotidien reproduit l’interview d’Atanase Périfan, un élu parisien du XVIIéme arrondissement de Paris qui s’est battu pour développer la solidarité de proximité grâce à cette fête des voisins dint il est à l’origine

 

Première Heure - Qu’est-ce qui vous a incité à lancer cette initiative ?

Atanase Périfan : « Deux événements de la vie m’ont donné  cette idée : la découverte d’une dame âgée décédée depuis deux mois dans son appartement. Je me suis dit que se cachait derrière l’épaisseur des murs de nos immeubles et de nos maisons,  des détresse qu’on ne voit pas et que c’était un bon prétexte pour aller frapper aux portes des gens en leur disant c’est la fête, venez … et voir qu’il y a des gens sympa, d’autres qui ont besoin peut être des autres. Et c’est ce que j’ai vécu dans mon immeuble en 1997 car cela a transformé sa vie : il est devenu un immeuble familial. L’année d’après, j’ai voulu l’étendre à ma rue en 1998, puis à mon quartier en 1999,  dans le XVIIéme arrondissement de Paris, à la ville, puis en 2000 à  la France, en 2003 à l’Europe. Quand on a une bonne pratique qui fonctionne bien, on  a envie de la partager. Et cette manifestation s’est déroulée en 2008 dans 1000 villes de 29 pays, a rassemblé plus de 8 millions de millions de participants en Europe dont 6 millions en France

 

P.H. – Comment expliquez-vous que la « mayonnaise est prise ?

A.P. : « Un besoin que nous avons tous en tête, car on crève de solitude parfois, d’isolement. La transaction qui est financière  est en train de manger la relation qui est gratuite. Je suis un militant de la relation. Au Japon, où on a lancé cette fête des Voisins l’année dernière, on m’a raconté que lorsque vous êtes tout seul dans un hôpital, vous pouvez payer quelqu‘un pendant une heure pour venir vous parler. Là on est dans le domaine de la transaction qui est insupportable. Et puis nous sommes tous en quête de sens, nous avons tous besoin de cette dimension sociale. On va faire mentir Jean Paul Sartre qui disait « l’enfer, c’est les autres ». Et bien non, l’enfer ce n’est pas les autres, c’est d’être seul à 95 ans mais aussi à 25 ans même  en gagnant 3000 E par mois. Ca touche finalement une corde sensible que l’on a tous : ce besoin d’aller vers l’autre, d’aimer.

 

P.H. – Parmi toutes les initiatives prises, quelles sont celles qui vous ont marqué ?

A.P. : « Je pense aux émeutes dans les banlieues. Nous avions fait un sondage après, auprès des bailleurs sociaux partenaires qui  nous ont dit  à 95% quelque chose qui m’a beaucoup frappé : là où la fête des voisins s’est implantée, il n’y a pas eu de violence ou très peu de violence. Il y avait tout de même une violence, mais les jeunes ont pris les poubelles et les ont brûlé à l’extérieur du quartier. C’est un outil d’apaisement social. Et puis beaucoup d’exemples d’histoires d’amours qui sont nées de cette fête des voisins. J’ai reçu un faire-part de naissance d’un « bébé – fêtes des voisins ». J’ai plein d’histoires de solidarité…notamment dans des quartiers difficile où l’on ne s’attendait pas à ce que ses habitants fassent quelque chose. Dans une ZAC de mon quartier, où des jeunes traînaient en bas des immeubles, on a fait l’effort de lancer cette initiative en s’adressant à eux : « montrez que vous êtes capable de faire des choses ! ». Bien plus tard j’ai vu un de ces jeunes beurs accompagner une personne âgée à la boulangerie, qu’il avait rencontré à la fête des voisins, alors que 2 mois auparavant, elle se cachait lorsqu’elle le voyait. Cela fait disparaître la peur de l’autre !

 

P.H. – Pourquoi maintenant « Voisins solidaire » ?

A.P. : « La fête des voisins est une réussite, 8 millions de participants en Europe, Mille et une mairies partenaires en Europe, 20 pays de l’UE, 10 pays en dehors comme le Canada, le Japon, Taipeh… C’est bien mais ce n’est qu’une journée. Je me suis souvenu lorsque j’ai lancé cette idée que c’était « Paris d’amis » avec un slogan : « pas de quartier pour l’indifférence » en 1990. En réalité c’était un réseau de solidarité de proximité, l’ancêtre de « Voisins solidaires ». Et nous nous sommes dit qu’il fallait continuer, d’autant plus que la fête des voisins a généré des actes de solidarité, a été le catalyseur de la création de liens sociaux avec plein de choses derrière. Et comment stimuler et développer toute l’année ces liens sociaux, aller plus loin dans un monde où c’est plutôt le repli sur soi, la peur de l’autre, l’indifférence. Si des choses fonctionnent bien et font du bien au corpus social, aux gens, pourquoi pas… Voisins solidaire est un programme de stimulation de la solidarité de voisinage.

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