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LES PROJETS AUQUEL VANVES A ECHAPPE

L’A 10 : UNE RADIALE RADICALE

 

Dans un récent article, l’un des blogs renommés de notre ville (Vanves92170) rafraîchissait la mémoire des vanvéens sur l’un des projets monstrueux qui l’aurait défiguré s’il n’avait pas été heureusement abandonné, grâce à l’action Jacques Chirac (selon ses mémoires), alors Maire de Paris, expliquait il. A l’emplacement duquel ont été aménagé en surface une coulée verte et en souterrain, la ligne TGV Atlantique : l’A 10, autoroute entre Paris-Palaisseau, prolongement de la « radiale Vercingétorix » dans le XIVéme arrondissement, sur la plateforme de la voie ferrée désaffectée inachevé  Paris-Chartes par Massy et Gallardon.

 

Il s’agit de l’un des projets du plan autoroutier de Paris conçu au milieu des années 1960 dont les schémas ont été abandonnés entre 1974 et 1976 mais dont il reste quelques traces visibles notamment avec les voies sur berges. Cette A 10 a connue un début d’application le long des voies SNCF de la place de Catalogne à la porte de Vanves, avec des destructions d’immeubles le long de la rue Vercingétorix dans le 14éme arrondissement qui ont été remplacés par une multitude de square constituant le démarrage de la coulée verte avec sa piste cyclable, et le transfert de l’Ecole Supérieure d’Electricité de Malakoff qui était délocalisé à Gif Sur Yvette.

 

Deux échangeurs étaient prévus avant d’atteindre Vanves et Malakoff, rue d’Alésia et Bd Brune. A partir de là, deux bretelles de 2 voies chacune devaient encadrer le talus de la SNCF, l’une du côté de Malakoff, l’autre du côté Vanves. Celle-ci devait passer entre les immeubles et le talus SNCF, entre La Porte Brançion (rue Louis Vicat)  et la rue de Verdun ainsi que le  CD50 (rue Ernest Laval) sous lequel elle devait passer en souterrain pour obliquer vers Malakoff en rejoignant l’autre bretelle où l’autoroute prenait toute sa largeur pour se diriger vers Châtillon, Bagneux, Fontenay aux Roses, Sceaux… comme aujourd’hui  le TGV Atlantique. Dans ce passage sur le territoire vanvéen, les ingénieurs de la DDE avaientt prévu plusieurs scénarios  entre la porte Brançion et le CD 50 : une section couverte qui avait été retenu, avec possibilité d’aménager des espaces verts dessus,  une section carrément souterraine,  un passage sur un viaduc à hauteur des premiers étages des immeubles des rues de Verdun et Jean Bleuzen, celle-ci ayant la préférence des techniciens des Ponts et Chaussées et des Pouvoirs Publics bien sûr, dont les responsables n’habitaient pas sur place.

 

Evidemment, dés 1972, juste avant les travaux, ce projet d’A 10 a été bloqué, en grande partie à cause heureusement des riverains. Ce coup d'arrêt se répercuta ensuite sur l'autoroute A10, qui a dû faire un angle droit à Palaiseau, faute de prolongement, emprunter l'A87 (abandonnée), et se raccorder à l'A6, qui fut elle-même doublée. L'échangeur en croix à quatre niveaux prévu dans la vallée de Palaiseau a été en partie réalisé, ce qui explique l'aménagement bizarre de ce grand échangeur mort-né et ses «sorties» qui vont tout droit en voie de gauche. La situation resta incertaine jusqu'en 1977-78, où l'idée de la pénétrante fut définitivement abandonnée, emportant ainsi le reste de l'A10 dans son sillage, grâce notamment à l’élection de Jacques Chirac à la Mairie de Paris.

 

Vanves s’était fortement mobilisée, le Conseil Municipal étant saisi le 19 Décembre 1972, compte tenu de l’émotion suscité par ce projet dans sa population. Mais c’est lors du Conseil Municipal du 15 Mars 1973 qu’il a voté une motion ré-affirmant son opposition à ce projet, faisant part de ses réserves quant à son opportunité, et rappelant que l’on doit donner la priorité aux transports en commun. Le 6 Mai 1976, le conseil municipal était informé de l’abandon de ce projet alors qu’il commençait à travailler sur le projet d’élargissement du CD 50 dont une partie doit être réaménagé aujourd’hui avec une voie de bus réservé entre le carrefour de l’Insurrection et la place du VAL (de Lettre de Tassigny). Il faut se souvenir qu’à l’occasion du réaménagement de la rue Jean Bleuzen, le Conseil Général avec la Ville de Vanves avait imaginé ré-éditer plus ou moins cette radiale en prévoyant de mettre en sens unique la rue J.BLeuzen à Vanves dans un sens et le Bd du Général de Gaulle à Makakoff dans un autre sens. Pour le trafic de transit. Mais il semble que depuis, le maire de Vanves, comme sa collégue de Malakoff, a dû changé son fusil d’épaule préconisant la zone « 30 » partout dans la commune et villipendant la circulaton transit responsable d’excés de vitesse etc…

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