PIERRE CHEYMOL : UN ECRIVAIN POETE S’EST ETEINT
Dans la vie, il y a toujours des signes. Alors qu’hier, Vanves célébrait en quelque sorte la fête du livre – qui se déroulait généralement à la mi Octobre – avec plusieurs dédicaces dans au moins deux librairies, un écrivain de Vanves, amoureux fou de poésie s’est éteint : Le docteur Pierre Cheymol qui a exercé pendant de longues années sa profession de médecin généraliste à Vanves. Au rez-de-chaussée de son pavillon qu’il a quitté voilà quelques années, à l’angle des rues JB Potin et V.Jacquet. Il cultivait parallément une autre passion : la poésie, comme en a témoigné sa participation aux dernières années d’activité du mouvement surréaliste. Il a consacré dix ans de sa vie à écrire « des aventures de la poésie », ouvrage en deux volumes, qui brosse un tableau – sûremment partial – de la poésie française du Moyen âge à nos jours, dans lequel quelques gloires consacrées sont joyeusement brocardées. « De cette lecture revigorante, c’est la poésie, activité primordiale de l’esprit humain qui sort finalement grandie » constatait l’un de ses lecteurs. On lui doit deux recueils de poémes : « Constitution de la solitude » et « Coma dépassé ».
Et d’autres livres comme « Le silence de Babel » où il se livre à une réflexion d’ordre philosophique, voire initiatique sur notre héritage spirituel , et se demandait si « la chute du mur de Berlin » - on célébre bientôt les 20 ans - « ne sanctionnait pas l’écroulement de la modernité ». Ou « les empires du rêve » où il s’est livré à un exercice ambitieux : « Récapituler les diverses formes qu’ont prises les rêves sous le regard des philosophes, des poétes, des psychanalistes et des scientifiques » avec ces quelques phrases fortes : « Dans un monde qui ne répond qu’aux signaux de la planification, de la productivité, de la compétivité, du profit et de la simulation, qui développe contre tous ceux qui osent arborer d’autres valeurs que celles du sport et de la télévision, des racismes intolérables et tout nouveaux, le rêve est, à n’en pas douter, le pénultiéme repaire de la liberté, avant le sommeil et la mort. C’est pourquoi il ne cesse, des temps bibliques jusqu’à nos jours, et sans prévisible changements, de subir les persécutions toujours bien intentionnées des forces de l’ordre et de la loi ».
Vanves Au Quotidien salue la mémoire de ce docteur-écrivain-poéte qui aimait par-dessus tout être dans ses livres et l’écriture. Beaucoup de ceux qui l’ont approché dans certaines circonstances, se rappelleront de cet homme discret, affable qui venait chercher sa femme au pavillon du tennis, au volant de sa petite voiture, où il restait quelquefois pour écouter leurs infos à la radio, avec son éternel cigarette, en fin de journée, à moins qu’il ne vienne s’asseoir sur l’un des bancs pour regarder les joueurs de tennis où certains avaient l’occasion d’échanger avec lui quelques mots dont l’auteur de ce blog, avant de repartir vers ses livres.
BERNARD GAUDUCHEAU : FUTUR CONSEILLER REGIONAL
Il faut croire que les observateurs avertis de la vie politique régionale ne s’y étaient pas trompé : Finalement, avec le coup de poing sur la table de Nicolas Sarkozy, André Santini est rentré dans le rang, et ne ménera pas de liste NC autonome aux régionales de Mars 2010 en Ile de France. Il sera la tête de liste UMP/NC dans les Hauts de Seine après avoir montrer ses muscles, avec quelques élus du NC dont Bernard Gauducheau, maire de Vanves.
En fonction de sa position dite éligible selon le Parisien, s’il est élu en Mars prochain, il devrait être le second maire de Vanves à être conseiller régional, après Didier Morin durant la mandature 1992-98 alors que l’assemblée régionale était présidé par Michel Giraud (RPR). Et il devrait poser quelques jalons pour le cas où la réforme des collectivités locales créérait des conseillers territoriaux à la place des conseillers généraux et régionaux. Une porte de sortie honorable s’il ne venait pas à reconquérir le siége de conseiller général occupé actuellement par Guy Janvier.