UN HAUT CADRE (A LA RETRAITE) DE LA POSTE REPOND A L’OPPOSITION
La votation sur la transformation du statut de la poste en société anonyme et la transposition de la directive du 20 Février 2008 libéralisant totalement le marché des services postaux a fait l’objet d’une question orale au dernier conseil municipal de l’ensemble des élus PS et PC qui mettaient en avant plusieurs éléments de débats : La mission de service public qui dépasse le cadre du service universel du courrier et de la presse, l’accessibilité bancaire et la présence postale territoriale (zones rurales et quartiers populaires). La détérioration du service rendu à la collectivité à cause de nombreuses remises en cause importantes. La transformation de 6100 bureaux de postes sur 17 000 en « partenariats » et la suppression de plus de 50 000 emplois qui ont accrus les tournés des facteurs à découverts…
La Municipalité avait choisi bien sûr, pour y répondre, un spécialiste, haut cadre retraité de cette entreprise publique qui a été à l’origine du systéme de gestion informatique de la carte bleue en 1985, et directeur informatique de gestion du courrier de la poste au niveau national délocalisée par lui-même à Montpellier sans crise et sans heurt (à l la grande époque de délocalisation d’Edith Cresson) : Laurent Lacomère. Il a bien sûr insisté sur le fait que « la consultation citoyenne » ou « votation citoyenne » n’avait pas de valeur juridique et que « le changement de statut n’est pas, en droit de la compétence de la commune. Elle est donc considérée comme illégale ». Raison pour laquelle la commune ne s’est pas impliquée du tout. Il en a profité pour rappeler que l’équipe municipale en place « a toujours défendue l’amélioration des services postaux à Vanves en faveur de nos concitoyens et de nos entreprises », qu’elle avait obtenue « la création de nouveaux locaux pour le bureau de la place de l’Insurrection, l’ouverture d’un relais Poste chez un commerçant de la rue de Châtillon (« Chez Rachid ») » … « En raison de son implantation urbaine, Vanves ne devrait pas avoir à craindre la réduction du nombre de ses points postaux. Nous resterons vigilant quant à la mise enoeuvre du projet de loi relatif à la Poste et nous espérons qu’il saura allier modernisation et juste répartition des services postaux ».
UN PROCES D’INTENTION
Il avait commencé son exposé en expliquant que la ville partageait le point de vue de l’AMF (Associations des Maires de France qui défend 4 principes fondamentaux : Le maintien des missions de service public de la Poste, la pérénnisation des ressources du Fonds National de Péréquation territoriale, le maintien des instances et outils de concertation locale, un partage équilibré entre bureaux de partenariats (agences postales et relais poste). Voilà pour le Maire adjoint devant ses pairs, mais quand on approfondit le sujet avec lui en privé, cet ancien de la Poste, ne cache pas son irritation contre « cet épouvantail de la privatisation qui est un véritable procés d’intention, associé à une récupération politique ».
Et de s’expliquer : « Des générations de directeurs centraux, toutes tendances politiques confondues, ont « pesté » contre le statut de la Poste, administration soumise au pouvoir du ministère des Finances, notamment hostile à la transformation progressive des chéques postaux en une véritable banque. Des milliers de français pensent encore que le budget de la Poste est alimenté par leurs impôts et les remarques désobligeantes sont monnaie courante. La Poste a évidemment évolué et le changement de statut qui finalise la disparition d’une administration au profit d’une entreprise n’est que l’aboutissement d’une mesure de bon sens dans un contexte de concurrence sur l’ensemble des marchés postaux. Enfin, dés lors que le futur statut prend à son compte une part importante de l’aménagement du territoire, en assurant clairement le maintien de la présence postale partout, mais selon des modalités adaptées à la réalité économique (chute progressive du trafic, évolution démographique, activités postales nouvelles etc…), il y a tout lieu de s’en réjouir. Si l’on veut conserver un champion national, et la Poste est une belle entreprise dans le quotidien de tous les français, il faut lui donner les moyens dele rester ».
DANS LE CREUX DE L’OREILLE
CEINTURE !
On ne peut pas dire que l’équipe municipale de Vanves, comme d’ailleurs toutes celles de l’Arc de Seine ou des Hauts de Seine et d’ailleurs, aborde cette saison pré-budgétaire le cœur en fête. Avec la réforme de la Taxe Professionnelle, elle est plutôt sur les dents, car pour résumer très simplement, le gouvernement va priver le « bloc » communal d’une assiette fiscale dynamique et entrainer un alourdissement (insupportable) de la taxation des ménages. Du coup, pour éviter des désastres, nos élus sont appelés à une gestion plus resserée et efficace. Ce qui suscite un débat assez houleux notamment au Bureau Municipal de Mercredi soir et dans d’autres instances ou réunions, d’autant plus que certains élus ne veulent rien comprendre, notamment chargés de secteurs comme la culture ou l’animation où il va falloir limiter les dépenses contre leur gré ! A suivre
AUTOLIB
Le maire de Vanves nous précise, suite à l’article sur Autolib’ hier dans le blog Vanves Au Quotidien que « la Communauté d’Agglomération Arc de Seine et donc Vanves n’ont pas encore adhéré au syndicat Autolib’ et que cette adhésion est toujours à l’étude au sein des services intercommunaux ». Le blog en prend acte dans la mesure où selon certains écrits (dans des blogs), ses derniers temps, cela semblait acquis.