Grippe A H1N1 :
Maurice Magne, centre de vaccination
Comme 22 villes des Hauts de Seine, Vanves a arrêté son plan de vaccination communal qui doit être prêt pour la fin septembre. En liaison avec la Préfecture bien sûr qui dirige l’opération. Son maire ou son représentant pandémie a participé à la réunion du 1er Septembre dernier avec le Préfet des Hauts de Seine Patrick Strzoda, pour arrêter les dispositions pratiques de ce plan départemental relayé par les communes. « Son objectif est de proposer à la population d’être vaccinée. Aucune vaccination n’est obligatoire. Mais nous souhaitons une couverture totale de la population en matière de vaccination, car « se vacciner c’est se protéger et lutter contre l’extension de la pandémie » explique Bernard Kirschen, directeur de la DDASS 92 qui estime à 1 122 000, le nombre d’altoséquanais à vacciner dans les centres et à 305 000 ceux qui seront vaccinés par des équipes mobiles
Il faut savoir qu’une circulaire a été adressée le 21 Août dernier aux préfets (de zone de défense, de région, de département) détaillant l’organisation d’un dispositif de « réponse sanitaire évolutive exceptionnelle » qui doit être activé à partir du 28 Septembre dans chaque département. Elle prévoit que cette vaccination sera proposée gratuitement pendant 4 mois, et au fur et à mesure de la disponibilité des vaccins, dans des centres créés à cet effet : 22 sont prévus sur le département dans des gymnases ou des salles polyvalentes capables de vacciner 360 personnes au minimum par demi-journée. Il s’agit du gymnase Maurice Magne situé sur le Plateau pour Vanves. Tous ses utilisateurs habituels ont été prévenus qu’il pouvait être réquisitionné à tout moment et empêcher la pratique de leur sport préféré. « On croise les doigts » a réagit le président du Stade de Vanves.
Les établissements de santé et les centres municipaux de santé ont été volontairement écartés. Chaque centre comprendra une ou plusieurs équipes de vaccination qui ne pourront fonctionner qu’en présence continue d’un médecin ou d’un infirmier. Il est prévu des équipes mobiles de vaccinations, une trentaine, pour aller vacciner dans des créches, des écoles, des collèges, des lycées, des maisons de retraite, la Maison d’Arrêt de Nanterre … soit 20% de la population altoséquanaise.
Ces centres et ses équipes seront composés de volontaires qui s’engageront pour 4H par semaine, avec possibilité d’être réquisitionné par l’Etat ce qui entraînerait une contrepartie financière et la prise en charge par l’Etat de la responsabilité civile. La préfecture doit trouver des bénévles parmi les personnels de santé (internes en médecines, infirmiers diplômés d’Etat), des étudiants en médecine ou infirmiers pour vacciner, des médécins et des infirmières pour superviser. Par contre, personne ne pourra se faire vacciner de manière individuelle comme c’est souvent le cas, chez son médecin, car le vaccin est livré en multi-doses, ce qui implique d’organiser un dispositif de type « industriel ». Ni de le faire sur le lieu de son travail ou ailleurs, car le principe a été retenu de se faire vacciner dans le centre de vaccination le plus proche dont dépend le domicile privé, sans exception. Enfin, son coût sera pris en charge par l’assurance maladie – qui émettra des bons de vaccinations - et par l’Etat.