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VANVES FACE A L'INSECURITE

La délinquance n’est plus la peur principale

 

des vanvéens et des franciliens

 

 

L’IAU IDF (Institut d’Urbanisme et d’Aménagement)  a rendu public durant les vacances de cet été,  le résultat de sa 5éme enquête de « victimation  & sentiment d’insécurité en IDF » qu’elle réalise tous les deux ans depuis 2001 pour mesurer le sentiment d’insécurité et les atteintes dont les franciliens sont victimes, en s’appuyant sur un échantillon de 10 500 ménages à chaque enquête, « soit 4000 de plus que le cumul des deux enquêtes de l’observatoire de la délinquance ».  Alors qu’elle était la préoccupation principale des Franciliens en 2001, la délinquance est aujourd’hui très largement devancée par l’insécurité sociale au palmarès de leurs peurs. 40,9 % à citent comme crainte principale le chômage (contre 24,6 % en 2001) et 39,8 % la pauvreté (contre 25,9 % en 2001), suivi par la délinquance (12,6 % contre 39,2 % en 2001), la pollution (4,9 % contre 6,3 % en 2001) et le sida (1,8 % contre 4 % en 2001).

 

« Les premiers résultats laissent donc apparaître que les habitants d’Île-de-France sont de moins en moins préoccupés par l’insécurité (ils l’étaient pour 39,2 % d’entre eux en 2001, 27,8 % en 2003, 19,4 % en 2005, 18,5 % en 2007, 12,6 % en 2009). Cependant, cette diminution s’explique davantage par le contexte socio-économique que par une supposée baisse du nombre de violences enregistrées. En effet, il s’avère que si les atteintes aux biens (vols avec ou sans violence, actes de destruction, dégradations) ont bien diminué depuis 2002 selon la police et la gendarmerie, il en est tout autrement pour les atteintes volontaires à l’intégrité physique (violences physiques crapuleuses ou non, violences sexuelles, menaces de violences) qui ont augmenté de 25 % entre 2000 et 2008 » indique cette enquête.

 

« Pour autant, les Franciliens se sentent davantage en sécurité : ceux qui ont peur (au moins de temps en temps), et de manière indifférenciée chez eux, dans leur quartier ou dans les transports en commun, ne sont plus que 48,3 % contre 53,8 % en 2001 ». Enfin, la peur diminue dans les transports en commun sauf dans le RER.

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