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VANVES FACE A SES CHOIX D'EQUIPEMENTS

 

CABOURG AU CENTRE DES PREOCCUPATIONS FINANCIERES

 

Les finances communales ne passionnent pas beaucoup de monde comme l’ont pu constater les quelques rares vanvéens présents à la réunion hier soir à la mairie. « Une initiative particulière pour faire le point et permettrent d’échanger. Il est important que les acteurs locaux rendent compte de la façn dont ils gérent les deniers publics » a déclaré Bernard Gauducheau en reconnaissant « que les chiffres ne sont pas facile à comprendre et qu’il n’est pas facile de communiquer sur ce théme ». Bertrand Voisine a alors présenté un budget municipal, puis le budget 2009 de la ville après avoir rappelé les efforts, notamment d’équipements, effectués dans le passé, et après les perspectives d’avenir d’ici 2014, avec un « power point » quelque peu austére où il manquait de la couleur. Ce qui a incité le maire à rappeler que Vanves revenait de loin en ne cachant que la Communauté d’agglomération Arc de Seine lui a sauvé la mise, surtout après le départ de SFR qui rapportait 50% de sa taxe professionnelle : « On a certes bénéficié de compensation de l’Etat pour subir ce choc, mais il n’a échappé à personne que nos impôts sont lourds. C’est à cause d’une raison structurelle et non conjoncturelle lorsqu’on sait que nos recettes sont constituées de 30% de taxe professionnelle, 30% de taxe d’habitation et 30% de taxe foncière bâti. Et que Vanves est une commune résidentielle, même si elle a un potentiel économique, mais pas à la hauteur d’Issy les Moulineaux (60% de taxe prfessionnelle) » a-t-il expliqué en reconnaissant auparavant « que sa situation financière est fragile par rapport à son équilibre. La situation est difficile et tendue car nous avons décidé de remettre à flot cette ville. Son train de vie était confortable, mais il n’y avait pas eu beaucoup d’investissement, mais beaucoup de dépenses de fonctionnement avec mes prédécesseurs. L’adhésion à Arc de seine nous a permis de limiter les risques et de nous donner une visibilité… et de bénéficier d’une stabilité financière qui nous a permis de lancer un plan de modernisation de la ville ».

 

Après ses explications, les vanvéens présent ont pu assister à un échange très intéressant entre un vanvéen très bien informé et spécialiste des finances publiques  et le maire justement sur les conséquences de l’opération Cabourg sur les finances de la ville… Il a expliqué que c’était « Un investissement colossal pour Vanves… Avec 20 M€ en 2009 » en constatant que « la reconstitution de l’épargne nette est irréalisable avec l’endettement de Vanves. Cela va être sportif » et « que le volontarisme ne signifie rien en comptabilité publique. Je sais bien que les investissements sont nécessaires pour l’avenir !. Mais il aurait fallu plus programmer, avec des investissements pluri-annuels sur 3 ou 4 ans »…. « Je conçois que la conjoncture n’eest pas bonne, que Cabourg est lancé ! Il faut assumer maintenant ! » en reconnaissant que «Vanves est dans une situation de précarité accrue. Dans une structure privée, on serait insolvable. Faisons des choix en rapport avec nos moyens ».   Il a alors donné quelques solutions notamment, envisager des cessions d’actifs, sur lesquels le maire a répondu que c’est une arme qu’il se garde en réserve notamment avec des terrains rue Aristide Briand et ceux du Conservatoire actuel lorsque le nouveau prévu rue de Solférino sera construit.

 

Bernard Gauducheau a indiqué qu’il était conscient que « notre situation financière est fragile », « qu’avec Cabourgh, on est est limite »,  qu’il comprenait « que l’on puisse avoir des inquiétudes ! », mais « même si c’est délicat et fragile, je pense que cela peut passer ! ». Puis il a expliqué que « les vanvéens m’ont confié les cordons de la bourse communale pour faire avancer les choses dans la ville »... « L’équipe municipale prend le risque parce que nous savons que nous agissons pour la bonne cause. Nous faisons une école pour les générations futures ». Il a rappelé dans quel état se trouve ce groupe scolaire, « véritable centre pénitentiaire » que personne n’imagine derrière ces façades - Certains endroits avaient même été interdits, notamment les terrasses aux enfants des écoles et des centres de loisirs -   « Les équipes municipales précédentes n’ont pas pu le faire car c’était difficile. Alors que toutes les conditions sont réunies aujourd’hui…Nous n’allons pas laisser tomber parce que la période n’est pas excellente. Le risque que l’on prend n’est pas aussi mauvais que cela »

Il a alors expliqué que ce chantier s’engageait dans de bonnes augures. Ainsi les 15 lots de l’appel d’offres ont été accordés, aucun ne s’est révélé infructueux, pour 18 M€ au lieu de 23 M€ selon les prévisions. « Je n’ai jamais vu cela ! ». Et la demande de subvention au Conseil Régional a été accordée : 1 050 000 €… « Je ne vois pas pourquoi aujourd’hui ce que l’on peut faire de plus…sinon ne rien faire ! Et on attendrait pourquoi ! C’est la mailleure décision que l’on aura prise ! »

 

N.B. : Nos lecteurs habituels n’ont pas pu prendre connaissance de cet article dés ce matin à l’heure habituelle tout simplement à cause d’un incident au niveau du serveur. Vanves Au Quotidien est bien là tous les jours, même si en ce 24 Juin, c’est un peu tard !

 

 

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