Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

LA CAMPAGNE EUROPEENNE BAT SON PLEIN A VANVES

Selon un sondage TNS Sofres Logica pour Europe 1 réalisé par téléphone du 14 au 16 Mai auprès de 1000 franciliens,  l'UMP, avec 33% d'intentions de vote pour les élections européennes du 7 juin, devancerait  largement en IDF le PS à 21,5%.  Ainsi la liste UMP-NC, emmenée par Michel Barnier et Rachida Dati, distance de 11,5 points la liste PS conduite par Harlem Désir et double quasiment son score (17,8%) des précédentes élections européennes de 2004. « L'UMP et le Nouveau Centre font à ce stade de la campagne le plein des voix à droite » selon TNS Sofres. La Liste Libertas (MPF et CPNT) n'obtient que 1%, et celle du FN 4%. La liste Europe-Ecologie, conduite par Daniel Cohn-Bendit, arrive en troisième position avec 14% d'intentions de vote. Le MoDem, emmené par Marielle de Sarnez, est crédité de 12%. Le Front de Gauche (PCF et Parti de Gauche), avec 5,5%, devance le NPA à 3%. 

Harlem Désir, tête de liste socialiste a tout de suite réagit en faisant deux remarques : « Il y a deux choses qui me frappent beaucoup. C'est l'abstention, puisque 56% des sondés disent qu'ils n'ont pas d'intérêt pour les européennes. Si ça devait se terminer par un taux de participation de l'ordre de 40%, ce serait un très grave échec démocratique. Deuxième élément frappant, c'est la dispersion à gauche, puisque le total des intentions de vote à gauche est supérieur aux intentions de vote pour le gouvernement ».

Ce qui n’empêche pas de revenir sur deux temps forts de la campagne européenne à Vanves

 

 

LES TROIS CHOIX EUROPEENS

 

DU MOUVEMENT EUROPEEN

 

L’antenne de Vanves du Mouvement Européen Hauts-de-Seine, en partenariat avec ID Vanves et Vanves Citoyenne, avait invité, lundi dernier,  Anne LEVADE, professeur agrégé de droit public à l’université Paris XII – Val de Marne, pour débattre de l’utilité du vote aux élections européennes du 7 juin 2009. Elle a expliqué pour quelles raisons le vote aux élections européennes du 7 juin prochain est utile : « C’est un choix civique, un choix partisan, un choix européen ».

Tout d’abord, un choix civique, « parce que nous avons la possibilité de désigner directement des représentants exerçant d'importants pouvoirs en matière normative, budgétaire et de contrôle – pouvoirs en progression constante depuis une trentaine d'années.   Élu tous les cinq ans, le Parlement européen est un acteur de poids dans le processus décisionnel de l’Union européenne. Il vote et façonne la législation européenne qui influence votre vie quotidienne, notamment en termes de protection de l’environnement ou de sécurité du consommateur. Le Parlement européen est la seule institution dont les pouvoirs se sont étendus de manière aussi continue depuis une trentaine d’années, que ce soit sur les plans législatif, budgétaire notamment à l’égard du Conseil des ministres et en matière de contrôle, notamment à l’égard de la Commission européenne ».

Ensuite, un choix partisan, « parce qu’il conduit à la désignation d'élus dont les décisions sont déterminées sur des bases idéologiques. Voter est un choix partisan : les électeurs européens peuvent influencer la composition politique du Parlement européen et donc l’orientation et le contenu des politiques européennes ». Enfin, un choix européen parce que « le vote aux élections européennes sera d’autant plus efficace qu’il est massif et renforce l’influence des députés au sein du Parlement européen. De plus en plus, la législation européenne est transposée dans les Etats membres, ce qui implique une influence directe sur la législation nationale ».

 

L’EUROPE ! AUSSI IMPORTANT

 

QUE L’EDUCATION DE VOS ENFANTS

 

C’est peut être la formule qu’auront retenu les participants au dîner débat UMP/NC Lundi soir. « L’affaire européenne est aussi impoortante que l’éducation de vis enfants. Réfléchissez à ce que serions dans cette crise si nous n’avions pas été memlbre de l’UE, s’il n’y avait pas eu l’Euro » a expliqué Jean Marie Cavada après avoir parlé du rôle du député eiropéen comme Isabelle Caullery. « Je pense que l’on doit se rapatrier sur des choses essentielles lorsqu’on traverse un tel temps de crise. Est-ce que cette élection vise à changer de président de la République avec des adversaires qui se battent entre eux, qui ne sont pas d’accord entre eux » a-t-il constaté en parlant de Laurent Fabius, qui comme premier ministre de François Mitterrand a signé l’acte unique, introduit l’Euro en France  - « Cet euro qui a joué un tel rôle dans cette crise que cela clôt le débat » - et qui a fait campagne pour le Non au Référendum. Il a conclut en parlant de sa conception de l’Europe d’européens qu’il a rencontré et l’ont marqué : « Les européens sont des rescapés de la liberté. Elle est fragile. Il faut la cultiver… où sinon…Nous revivrons ce que l’on a vu en Yougoslavie ! »

Les commentaires sont fermés.