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VANVES LE GRAND PARIS

Les vanvéens comme tous les franciliens sont concernés bien sûr par les annonces du Président de la République sur le Grand Paris. Par les transports bien sûr mais aussi alors que la ville débat de son futur PLU par la question foncière.

 

VANVES EN PLEIN DEBAT SUR

 

LA DENSIFICATION AVEC SON PLU

 

Tout d’abord, tout le monde aura constaté que le discours du Chef de l’Etat est apparait comme une main ouverte aux élus de gauche francilien ont été élu à la tête tout de la Région Ile de France, de la ville de Paris et deplusieurs départements franciliens. Elle avait été préparée par quelques informations distillées quelques heures avant l’intervention du chef de l’Etat. L’Elysée faisait savoir Mardi soir que le bras de fer entre l'Etat et la Région au sujet du projet de SDRIF adopté le 25 septembre 2008 pourrait toucher à sa fin. Le gouvernement avait refusé jusqu'à présent de transmettre le texte au Conseil d'Etat en vue de son approbation, après avoir notamment estimé qu'il était insuffisant sur le plan économique. « La question est de savoir comment le SDRIF intègre ces éléments nouveaux. On voit assez mal à vrai dire que le SDRIF soit approuvé et qu'ensuite il doive être remis en chantier pour intégrer des éléments nouveaux. On s'achemine en accord avec le président du conseil régional vers une solution qui permettrait d'intégrer ses éléments nouveaux pour une approbation vers la fin de l'année » laissait-on entendre à l’Elysée.

Le Lendemain matin, à quelques heures du discours, les médias, surtout économique, distillait quelques informations sur le montant des investissements en matière de transports qui serait annoncé par le président de la République : 35 Milliards d’euros, sur le délai, « d’ici 12 ans » au lieu des « 10 » finalement annoncés avec les premiers coups de pioche pour 2012. En citant bien sûr le « Grand Huit », le réseau automatique rapide « structurant » de 130 km autour de Paris défendu par Christian Blanc, Secrétaire d’Etat à la Région Capitale. Jean Paul Huchon, président PS de la Région  estimait que «  ces 35 Milliards  étaient une bonne nouvelle  pour les Franciliens. Cet engagement financier de l'Etat est la reconnaissance du caractère national de l'enjeu de la mobilité sur le territoire francilien », y voyant « la validation du plan de mobilisation de 18 milliards » qui « répond aux urgences (ligne 13, rénovation des RER), change le quotidien (tangentielles et tramways) et prépare l'avenir (Arc Express, Eole à l'ouest) ».

 

Ensuite, le président dans son discours sur le Grand Paris à la Cité de l’architecture a abordé la question du logement et du foncier en estimant qu'il fallait « déréglementer, élever les coefficients d'occupation des sols et rétablir la continuité du bâti dans les zones denses, permettre à chaque propriétaire d'une maison individuelle de s'agrandir ». Préoccupation qui était apparu lors des premières réunions publiques sur le PLU lorsque plusieurs vanvéens ont questionné le maire sur la possibilité d’agrandir par une ou deux piécés leur pavillon. Une idée défendue par l’une des dix équipes d’architectes comme Yves Lion dont s’est inspiré le président de la République qui a précisé : « j'ai demandé que soit conduite une réflexion approfondie sur ce changement de philosophie de notre droit de l'urbanisme ». Il souhaite « construire davantage », annonçant comme objectif « 70.000 logements par an » dans la métropole parisienne, « soit plus du double du rythme actuel » pour « résorber le déséquilibre entre l'offre et la demande ». Ce qui repose la question d’une certaine densification des communes de la Petite Couronne qui est en toile de fonds du débat sur le PLU à Vanves qui arrive finalement à point nommé.  

 

Mais ce n’est pas tout, car Nicolas Sarkozy n'a pas exclu la construction de tours « si elles s'inscrivent harmonieusement dans le paysage urbain : Pourquoi s'interdire de bâtir des tours si elles sont belles, si elles s'inscrivent harmonieusement dans le paysage urbain. On peut construire haut, on peut construire bas, on peut construire petit ou construire grand, pourvu que ce soit beau », a-t-il déclaré, ajoutant que « la seule chose condamnable, c'est la laideur». De quoi relancer le débat sur les tours, les vanvéens étant concernés bien sûr comme tous les autres franciliensnotamment avecles tours qui pourraient être construites aux portes de Paris. Ils ont échappés à un projet de tour – vite abandonné – porte Brancion au dessus du Périph qui devait accueillir un hôtel dans le projet de requalification concerté entre Vanves et Paris – au point mort – de cette porte d’entrée commune à leurs villes. Par contre, cela devrait relancer le débat sur la tour Triangle à la Porte de Versailles.

 

PREMIERES REACTIONS DE PERSONNALITES

 

Frédéric Lefebvre, député UMP de Vanves/Issy : « C'est une révolution à laquelle nous a invités » Nicolas Sarkozy avec le « projet ambitieux du Grand Paris…Révolution pour la vie de nos citoyens en matière de transport, d'aménagement, de logement, de protection de l'environnement et du cadre de vie. Mais révolution aussi sur la méthode qui mêle volonté très ferme de l'Etat et rassemblement des énergies de toutes les collectivités pour répondre aux attentes de nos concitoyens »  

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