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A COTE DE VANVES

TRAVAIL DOMINICAL AU SENAT : LE SENATEUR DEBRE RAPPORTEUR DE LA LOI  

La commission des affaires sociales du Sénat vient de nommer Isabelle Debré rapporteur sur la proposition de loi déposée par le député des Bouches-du-Rhône Richard Mallié, visant à définir les dérogations au repos dominical dans les grandes agglomérations, les zones touristiques et les commerces alimentaires. Ce texte a pour ambition de proposer une nouvelle législation pour le repos dominical, mieux adaptée à l’évolution des pratiques commerciales et des modes de consommation. Il affirme également des droits nouveaux pour les salariés travaillant le dimanche comme le droit au refus, la majoration de salaire et le repos compensateur. Cette nomination est une suite logique à sa proposition de loi déposée à l’automne 2007 et à la question orale posée à Xavier Bertrand voilà quelques semaines. Mais elle intervient à un moment où le gouvernement est en train de reculer en vidant de sa substance le texte, en renonçant à l’ouverture des commerces  dans les « zones d’attractivité commerciale » des agglomérations de plus d’un million d’habitants, comme l’expliquait hier soir Le Monde après la réunion à 17H à Matignon Lundi dernier. Il parait qu’à l’issue d’un échange positif, le dispositif retenu prévoit l’élargissement à certaines zones touristiques (champs Elysés et les Grands Boulevards à Paris), reconnait des zones d’usages constaté afin de légaliser des situations de fait comme à Thiais Village (Val de Marne), arrête un dispositif spécifiques pour les agglomérations frontalières de plus de 1 million d’habitants, et prévoit que les maires pourront accorder  des autorisations jusqu’à 10 dimanche au lieu de 5.  La discussion générale sur cette proposition de loi est prévue à l’Assemblée nationale aujourd’hui, avant son examen au fond par les deux assemblées à partir du mois de janvier prochain.

 

PARIS : LA TOUR TRIANGLE SEME LA DISCORDE

Une nouvelle réunion de concertation s’est déroulée sur la Tour Triangle prévue d’être édifiée à la porte de Versailles hier soir mais au Parc  des Expositions sous la présidence d’Anne Hidalgo, première adjointe au Maire de Paris. Bernard Roche qui représentait le maire de Vanves a expliqué que « les vanvéens étaient attyenfis mais bienveillants. Vanves qui s’est tourné vers le futur tient à être associé à ce projet. Nous regarderons la suite avec attention. Nous sommes venus écouter vos questions et vos suggestions ». Il n’a pas été déçu, car les 300 personnes venus assister à cette réunion se divisaient finalement en 3 groupes à écouter leurs questions et leurs réactions. Tout d’abord ceux venus s’informer en toute objectivité sur le projet, sur ses répercussions en matière de circulation, de stationnement, d’environnement, notamment sur l’ombre portée par la tour sur le quartier avoisinant. Ensuite ceux qui s’interrogent sur l’évolution du projet comme le Commissaire Général du Mondial de l’Auto. Celui-ci s’est inquiété de savoir si les 5000 m2 du hall 1 d’un seul tenant sous le même toit, unique au monde, serait rognié, s’il est prévu des hôtels, salles de conférences. Enfin, les opposants irréductible à tout projet de tours ici ou ailleurs qui a valu cette remarque d’un étudiant en architecture : « Je constate que l’on a affaire à une salle de grincheux qui n’ont qu’un mot à la bouche, conservation. Si Paris est aujourd’hui visité, c’est qu’elle a toujours su innover. Et à l’époque de la construction de la Tour Eiffel, vous auriez été contre ! ».

Il est vrai qu’Anne Hidalgo a eu fort affaire avec ses opposants, mais a bien maîtrisée leurs élans  par des « Ecoutez, cela apaisera », « soyez respectueux », « Fraternité ». Les différents acteurs de ce projet ont essayé d’apporter des réponses : Elisabeth Dron, directrice de l’Urbanisme a fait état des résultats des contributions reçues sur le site Internet : 40% sont favorables, 34 défavorables, le reste neutre. Plusieurs thémes ressortent : Environnement et développement durable avec des interrogations sur le respect du Plan Climat par le bâtiment, sur les problématiques de l’ombre. Accessibilité, transports et déplacements avec des questions sur le nombre de places de parkings disponibles. Attractivité économique avec des questions sur l’insertion dans le quartier et sa requalification. Plusieurs responsables ont apportés des réponses comme ce fut le cas à l’école Marceau le 3 décembre dernier : Bertrand Julien Laferrière  (UNibail) a insisté sur le développement de la notion de parc des expositions urbains qui s’insére dans son environnement en étant une réponse à la concurrence internationale très vive. Tout comme Renaud Hamaïde directeur de Viparis (Paris Expo) qui a pris l’exemple de cette salle : « sur 300 personnes, 45 vivent du tourisme d’affaire » en expliquant « que nous avons besoin d’équipements complémentaires pour lutter contre cette concurrence ». La conclusion est venu de M.Rol Tanguy directeur de l’APUR qui participe à la réflexion des dix grands architectes sur Paris : « Nous sommes en train de chercher l’échelle pour passer de la ville de Paris à la métropole de Paris. Un certain nombre de choses ont été rejetées à l’extérieur. Mais Paris doit s’inscrire dans la modernité pour donner cete grande image de métropole qui s’inscrit dans la mondialisation ». Beaucoup d’observateurs avertis de la Région apprécieront cette réflexion de la part de cet ancien directeur régional de l’Equipement.

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