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BALLADE A VANVES

VANVES EST UN VERITABLE MUSEEE DES ANNEES 30

 

Vanves Au Quotidien a rencontré Michel LARZILLIERE, peintre et aquarelliste  dont l'atelier est dans notre commune qui vient de sortir aux Editions du Bout de la Rue, installées à Vanves, un cahier d'aquarelles sur les différents quartiers de notre ville : »Blalllade à Vanves ». L'artiste a mis en valeur certaines belles constructions, des détails intéressants et des endroits insoupçonnés de nos concitoyens, ce qui est normal pour cet artiste vanvéenn qui a une formation d’architecte d’intérieur-décorateur qui considére que Vanves est un véritable musée des années 30.

 

Vanves au Quotidien – Comment se présente cet ouvrage ?

Michel Larzillière : « C’est le principe d’un carnet de voyage qui, au lieu de vous inviter à dzécouvrir des lointaines contrées, s’inclut dans une commune toute proche. C’est une découverte de l’ensemble de la ville et de tous les coins de Vanves. J’avais déjà fait un livre similaire sur l’île de Groix en Bretagne, qui était un peu atypique avec des données d’architectures qui m’intéressaient.  Au fur et à mesure que j’ai densifié mes dessins, l’idée est venu d’en faire un livre, et c’est comme cela qu’est né le premier ouvrage. Le second a coulé de source puique  j’ai mon atelier à Vanves, avenue du Parc, à côté du parc F.Pic, dans un rez de chaussée avec un petit jardin. J’ai commencé à faire des dessins tout autour du parc. En 2007, dans le cadre des journées du patrimoine, au prieuré Saint Balthilde, j’ai fait des croquis et des dessins. Comme j’ai sympathisé avec les sœurs bénédictines, je leur ai demandé de revenir refaire d’autres dessins que j’ai réalisés pendant quinze jours. De là, est venu l’idée de compléter un dossier sur Vanves. J’ai fait une quinzaine à une vingtaine de dessins que j’ai présenté au Marché des Terroirs de Décembre 2007 en annonçant que j’allais sortir un livre en les étoffant bien sûr. Les éditions du Bout de la Rue qui étaient présents, m’ont encouragé à continuer.

VAQ – Qu’est-ce qui vous a guidé dans le choix des sites et de cette promenade vanvéenne ?

M.L. : «  Des coups de cœur ! Mais j’ai sillonné la ville de part en part. Il n’y a pas d’endroits ou de rues que je n’ai pas fait, dans lesquelles je suis revenu 2 à 4 fois, dans un sens et  dans un autre, à des heures différentes de la journée, en  regardant en l’air, et surtout  les moulures, car souvent lorsque je fais des dessins, je rajoute des détails d’architecture ou de fabrication de construction. J’ai souvent crayonné sur place mais surtout pris des photos qui me permettaient de finir les aquarelles en atelier. Il est moins évident de dessiner sur place dans une ville comme Vanves qui est relativement dense qu’en Bretagne où je prends mon petit strapontin, je m’assois dans un coin et je dessine, sauf peut être au parc F.Pic. Au bout d’un certain moment, lorsque tous ces dessins se sont étoffés, je me suis dit que je pourrais faire un livre, et j’ai regardé s’il ne manquait pas des endroits. J’ai fait l’inventaire et un petit plan de la ville,  j’ai regardé ce qui manquait. Je regrette de n’avoir pas assez travaillé et représenté certains lieux  comme le Clos Montholon, à part la borne en béton – historique -  annonçant Vanves sur l’avenue Charles de Gaulle à la sortie de Clamart -  C’est une pièce de musée – ou la place de l’Insurrection où je regrette l’ancienne poste justement très typique de cette arfchitecture des années 30.

VAQ – Qu’avez-vous découvert d’intéressant sur notre ville ?

M.L. : « Vanves contient énormément de construction des années 30, avec  surtout de la brique, matériau de base, comme c’est le cas pour le « Canton de Vanves » sur l’avenue Frataccci,  ex-HLM bâtie en 1932, le  prieuré des Bénédictines avec plusieurs couleurs de briques et de céramiques, avec une gamme très chaude de couleurs, et surtout l’ancienne salle capitulaire qui leur sert de réfectoire, avec un grand palmier en plein milieu, le cloître avec les vitres oranges et le petit jardin au milieu. Il faut citer la villa Quincy qui est attenante au prieuré, le Rosier Rouge, la place de la République et le bâtiment qui servait à tourner un feuilleton de TF1, le garage des deux portes, la place du Val où les deux arbres ont disparus, le parc F.Pic avec le petit kiosque et le manége, le square Payret Dortail avec ses ateliers d’artistes, qui n’avait rien à voir avec les HLM de maintenant, car au temps de leur création, ils avaientt des fonctions sociales, le LEP Dardenne où était prévu des jardins suspendus, la porte Henri IV de la rue Raymond Marcheron, la maison de retraites, rue Aristide Briand, avec sa grande chapelle et ses grandes baies vitrées, l’avenue Jézequel avec cet immeuble et ses pignons devant et un petit cordonnier à la tente rouge bien pétante, la ferme avec la villa Colsenet et un très beau portail, Saint François d’Assise, le cimetière en plein milieu de la ville qui est très français par rapport à l’étranger où ils sont dans un parc paysager, le lycée Michelet où l’on aurait pu filmer « les Disparus de Saint Agile voilà quelques années » avant bien sûr sa rénovation avec les Pyramides … Un véritable musée de l’architecture des années 30 qui est présent à Vanves. L’avantage de faire de tels dessins, est de rencontrer des gens qui vous invitent chez eux, qui vous racontent un peu la vie de leur maison. On entre un peu dans l’histoire de l’architecture d’une maison, d’un quartier.     

VAQ – Allez-vous continuer sur les villes voisines ?

M.L : « J’ai déjà commencé sur Issy les Moulineaux avec quelques aquarelles, en me balladant avec mon sac à dos. Et j’ai l’intention de le continuer  à Malakoff.

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