TEMOIGNAGES DE RIVERAINS EXCEDES FACE AUX ORAGES
Le Blog « Vanves Au Quotidien » a rencontré quelques riverains qui sont victimes à chaque orage violent, d’inondations dans leurs pavillons qui reviennent souvent à l’ordre du jour des réunions de quartier dans les Hauts de Vanves, mais sans grand résultat jusqu’à présent à les entendre : « A chaque orage, c’est un torrent qui déferle dans nos rues. Nous avons une petite borne en face de chez nous rue Gresset qui nous sert de niveau. A chaque fois qu’elle est couvert par de l’eau, nous y avons le droit, avec 25 à 30 cm d’eau chez nous. C’est radical. Nous sommes inondés dans les caves par de l’eau provenant des égoûts, ou de la pluie pour ceux qui ont fait des travaux pour bloquer l’eau en provenance des égoûts » indique un riverain. « Cela ne dure pas que le temps de l’orage, mais perdure, avec de l’eau qui descend de Clamart, Issy les Moulineaux, Malakoff, Chatillon…. Un véritable torrent qui déferle rue du Docteur Arnaud, et qui remonte sur les rues adjacentes, faisant claquer les clapets de protection. Au dernier orage, nous avions des poubelles qui venaient de l’av. des fréres vigouroux à Malakoff, de l’autre côté du pont Montholon, mais aussi des bouts de bois, des imondice… Les pots d’échappement des véhicules stationnés en sont plein » témoigne un voisin qui constate que « des travaux ont été fait à Clamart dans la rue Jean Jaurés où les commerçants ne sont plus maintenant inondés ». Un troisiéme a constaté « que les travaux de relévement de la chaussée à l’entrée du PMS A.Roche, provoquent des inondations, car une véritable petite piscine se forme à l’intersectuion des 3 rues, et l’eau revient vers les rues. Les riverains sont derrière leurs fenêtres, attendant de savoir ce qui va se passer ». Il parait même que les deux sols du parking de la résidence dit « DDE » à l’angle de la rue du Docteur Arnaud et de l’avenue de la Paix, sont systématiquement inondés, provoquant réguliérement l’appel des pompiers pour pomper l’eau.
« Nous demandons des travaux depuis 14 ans. Et on nous répond que c’est un problème récurrent ! Le Conseil de Quartier s’en ait saisi ! On a essayé de faire bouger la mairie qui s’est déplacé. Des travaux ont été fait par le département en amont sur des collecteurs. D’autres doivent être fait dans notre quartier par Arc de Seine. Mais on attend ! Jusqu’à quand ? » s’exaspère une riveraine qui est conscient que « tout cela provoque une moins value sur leur patrimoine immobilier, ces inondations à répétition abîmant nos maisons. Certaines ont bougée ! ». Un autre, très ancien dans ce quartier se rappelle un courrier d’André Roche (Maire entre 1965 et 1980) demandant au département la réfection des égoûts de la rue Gresset. « Mais c’est normal que nous ayons de l’eau chez nous car nous avons dans le sous sol des tuyauteries qui datent des années 30, et de plus en plus de constructions nouvelles autour, ont été édifiés, sans avoir amélioré ce réseau souterrain. Notre égout de la rue Gresset remonte rue Hoche pour rejoindre le Clos Montholon, alors que le regard est en bas de la rue Gresset. On s’est battu pour obtenir un changement de sens plus normal par rapport à la pente de la rue. Mais rien n’a été fait jusqu’à la décision d’Arc de Seine de mener ses travaux qui devrait justement corriger cet état de fait » constate un habitant de cette rue qui a installé voilà 14 ans une cuve de rétention de 1 m3 qui ne suffit pas, et déborde souvent lorsqu’il y a de gros orages. Mais ses travaux lui ont permis d’installer un systéme qui bloque herureusement les eaux des égoûts dés qu’elles montent, « mais on a tout de même de l’eau pluviale qui monte vite dans notre cuve ». Beaucoup considérent que « ce n’est pas le bassin de rétention prévu qui devrait changer les choses. Même si cela a le mérite d’améliorer les choses. 450 m3 est-ce suffisant pour recueillir toute cette eau ? Et puis maintenant, les travaux ont été de nouveau retardés, et les gens craignent que le chantier fasse vibrer leur maison ». Les riverains sont excédés, ayant l’imptression que rien n’est fait, d’autant plus que le chantier a été de nouveau retardé.