DES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT RETARDES A CAUSE D’UN PERMIS
Les travaux d’assainissement prévus dans le secteur des rues du Docteur Arnaud, Mansart et Gresset pourraient presque devenir un « marronnier » puisqu’ils reviennent sans cesse à l’ordre du jour des réunions de quartier des Hauts de Vanves, comme certains sujets dans la presse. Les services d’Arc de seine étaient encore présent Jeudi dernier à la salle des Cinéastes pour présenter, de nouveau ce projet, afin de lutter contre les inondations récurrentes dans ce quartier, malgré des travaux sur de gros collecteurs du côté de Clamart. Il est vrai que ses 3 rues se croisent à la surface devant l’entrée du stade municipal au plus bas de la cuvette – « ou talveg si l’on utilise un terme militaire » - avec ses 84 habitations surtout pavillonnaires – et dans le sous sol, 2 réseaux, départemental et communautaire « qui sont sous dimensionnés et saturés ». Ses techniciens ont fait le relévé des problèmes posés par l’imperméabilité de la chaussée, de la saturation de ces réseaux, avec des effondrements et des fissures, le nombre réduit d’avaloirs. « L’objectif est d’éviter bien sûr les inondations et de faciliter l’écoulement des eaux de pluies » ont-ils précisé en décrivant les travaux : changer l’intégralité des collecteurs en leur redonnant un sens naturel (notamment rue Gresset), créer de nouveaux avaloirs (12), reprendre les raccordements avec les habitations, et aménager un ouvrage de stockage (450 m3) localisé sous le parking du stade municipal, bétonné avec station de relevage, qui nécessitera de lourds travaux.
Ses travaux d’un coût de 610 000 € devaient démarrer au second trimestre 2008, mais ils ont été retardés pour de multiples raisons dont des appels d’offres infructieux. Mais voilà, entretemps, les équipes d’Arc de Seine ont découvert qu’il fallait un permis de construire pour le bassin de rétention dont l’instruction et la procédure réglementaire demandent 3 à 6 mois supplémentaire. « Nous ne sommes pas toujours informés des subtilités et des changements de la législation » a tenté d’expliquer le maire face à des riverains qui s’en étonnaient. Du coup, ce chantier ne devrait démarrer qu’un an après, c'est-à-dire au second trimestre 2009. Il sera concerté, c'est-à-dire ouvert aux riverains qui se rendront compte des moyens mis en place pour réaliser de lourds travaux, et des différents corps de métiers concernés. « Nous ménerons une communication de proximité pour essayer de faire mieux comprendre ce que l’on fait et nous mettrons en place des sentinelles, c'est-à-dire des riverains bénévoles, qui assurreront le lien et Arc de Seine et les habitants de ce quartier ». C’est ce qui a été fait lors de la construction de la nouvelle usine d’incinération à Issy les Moulineaux. Les riverains ont posé sur un certain nombre de questions sur l’efficacité du bassin de rétention, sur l’élimination de l’eau de pluie, sur le financement des travaux… mais aucun sur la gêne entraînée par ces travaux comme ce fut le cas lors de précédentes réunions. Le Maire a essayé de leur faire prendre conscience que beaucoup de choses ont été faites en amont par le département, mais que l’on ne changera rien à la topographie de ce lieu qui est dans un creux. « Les travaux que l’on fait essaient d’améliorer les choses » a-t-il répondu à l’un d’entre eux qui constatait « que l’on a l’impression de recevoir tout l’eau de l’Interco »- « Mais il n’y a aucun lien avec l’interco. Nous essayons seulement d’intervenir à notre niveau ».
A SUIVRE…