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A COTE DE VANVES, UN CONGRES DES MAIRES BRULANT

DE LA LUTTE CONTRE LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE…

Bernard Gauducheau faisait parti des 6000 à 7000  maires qui sont venus au Congrés de l’AMF qui a débuté depuis Mardi dernier. Il a voté hier matin, pour le renouvellement des instances dirigeantes de cette plus ancienne association d’élus de France, qui a reconduit Jacques Pélissard, Maire de Lons le Saulnier à sa tête. Il a surtout participé à la table ronde « comment tirer le meilleur parti de l’Europe » animée par Daniel Hoeffel qui abordait plusieurs thémes dont celui de la lutte de l’UE  contre le changement climatique ». Il a apporté un double témoignage sur l’action menée par la Communauté d’Agglomération d’Arc de Seine et bien sûr par sa commune de Vanves. Il a indiqué qu’Arc de Seine a postulé et a été retenu dans le cadre d’un appel à projet européen « Energie Intelligente Europe » pour la création de son agence locale d’énergie qui a été avalisée par le dernier conseil municipal. Ce qui lui permettra de se voir allouer une subvention de 30%  sur 3 ans, qui donnera une dimansion européenne à ce programme interco, avec coopération des croates, mise en relation avec d’autres agences européennes. En contrepartie, la Communauté d’agglomération devra monter des dossiers de candidature, aux procédures lourdes dans un rouage eurpéen qu’il faudra apprendre à connaitre et à maîtriser. Mais le maire de Vanves est un champion dans la course aux subventions pour ses projets communaux. D’ailleurs il n’a pas manqué d’en parler et de mettre en avant, en matière de développement durable, l’opération teste menée sur la chaussée Jean Bleuzen. 

 

… A LA BRONCA CONTRE LE SERVICE MINIMUM D’ACCUEIL DANS LES ECOLES

Pendant ce temps là, il s’en passait des choses au Congrés des maires auxquels l’AMF est peu habitué, mais sur un sujet brûlant : le service minimum d’accueil (SMA) dans les écoles. Non seulement, le Premier ministre a été sifflé lorsqu’il l’a évoqué  « Le ministre de l'Education nationale réforme et il a raison de le faire, parce que notre système éducatif a besoin de réformes, et personne ne peut le nier » avait-il commencé, déclenchant des sifflets nourris. « Quant à la loi de la République, elle n'est pas négociable ! » a-t-il aussitôt enchaîné, suscitant une nouvelle bronca. Mais il a été encore plus sifflé quand il a souligné que le SMA avait été « voté par le Parlement, qui représente la majorité des Français », et qu'il correspondait selon lui « à la demande de la majorité des familles. Je sais que la situation de chaque commune est particulière. Sans l'ouverture d'un dialogue, sans la prise en compte de vos contraintes (...) l'application de la loi ne se fera pas de manière satisfaisant ». Il n’empêche que le président de l’AMF  avait provoqué une véritable ovation lorsqu’il a affirmé dans son discours d’accueil  que ce « n’était pas aux communes d’organiser les services d’accueil dans les écoles, mais à l’Etat » avec ce commentaire à la fin des applaudissements : « C’est très éloquent, monsieur le Premier Ministre ». Mais lors du débat sur « Ecoles : La Réforme », le maire PS de Périgueux qui a battu Xavier Darcos en Mars 2008, a proposé à ses collègues de sortir de l’auditorium où se déroulait ce débat, « et de tourner le dos au ministre de l’éducation national », en reprochant  l’absence du ministre Darcos ou d’un représentant politique du ministère pour répondre aux questions des maires. D’ailleurs un sondage AMF/IPSOS montrait bien que le droit d’accueil des enfants en cas de gréve des enseignants a posé des difficultés à prés de la moitié des maires (46%), plus d’un quart (29%) ayant eu « beaucoup de difficultés » à l’appliquer.   

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