Sœur Marie Madeleine Cazaux, supérieure des Bénédictines de Vanves est la femme de l’année 2014 à Vanves pour le blog de Vanves Au quotidien, avec toute sa communauté, en cette année de la Vie Consacrée.
Beaucoup de vanvéens la connaissent surtout ceux qui fréquentent le prieuré Saint Bathilde, et ses messes dominicales ou en semaine, car Soeur Marie Madeleine vient toujours faire un geste de paix avec l’assistance après le Notre Père, toujours présente à la sortie de la messe dominicale. Elle a parlé de Saint Benoit, de son ordre, de son engagement, de sa vie quotidienne au sein de ce prieuré Saint Balthilde lors d’une conférence organisée par l’EAP (Equie d’Animation Pastorale) des paroisses de Vanves, dans le cadre de cette année de la Vie Consacrée. Sœur Marie Madeleine a eu un cheminement escarpé, en commençant comme kinésithérapeute dans un hôpital d’enfants. « Ce qui a provoqué une quête, la recherche d’un sens…de la Résurrection. La seule issue était la présence du Christ ressuscité. Une nouvelle vie s’est imposée petit à petit, pour une vie apostolique puis un monastère : Apporter le Christ au Monde.. J’ai été immédiatement dans la parole et la vie fraternelle. La vie bénédictine est un acte de foi dans la puissance de la Réssurection. On contemple le Christ pour qu’il nous dit « où va le monde ». C’est un chemin de dépouillement et de liberté selon Saint Benoit » expliquait elle lors de cette conférence
Pour elle le cadre du monastère est un garde fou : « Avoir de l’ordre structure. Cela permet d’avoir une sagesse, trouver le chemin le plus adapté. Dans un monastère on cherche Dieu avec une régle : la vie fraternelle, la prière. On s’engage à chercher Dieu. On n’a pas de souci de rentabilité. On est présent à Dieu gratuitement On n’a pas d’apostolat direct » ajoutait elle en confiant qu’à Vanves, « on a besoin de remettre au travail la communauté. Elle avait une vie d’ainées. Pour nos jeunes, il faut retrouver du travail utile » indiquait la soeur supérieure de ce couvent qui a énormément évolué avec la présence de l’association Simon de Cyréne et des résidents de sa maison relais pour handicapés. « Ce projet n’aurait pas pu voir le jour sans l’audace des bénédictines » expliquait Laurent de Cherisey lors de son inauguration. Une partie des résidents partage la vie de cette communauté religieuse régulièrement surtout lors des temps de priéres et des messes, avec quelquefois des temps forts ensemble.