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grand huit - Page 3

  • VANVES ET LE GRAND HUIT DU GRAND PARIS :

    IL PASSERAIT PAR LE CLOS MONTHOLON

     

     

    A l’occasion des réunions de quartier de l’automne 2009, Bernard Gauducheau n’a pas caché aux habitants du Clos Montholon que les choses vont évoluer dans leur secteur avec le passage du « Grand Huit » défendu par le ministre Christian Blanc, chargé du développement de la Région Capitale,  dans son projet du Grand Paris. Son tracé sur les cartes qui ont été présenté à l’occasion du débat sur le Grand Paris passe dans un secteur compris entre le fort d’Issy, futur cité numérique, l’hôpital Percy, la gare de Clamart et le quartier du Clos Montholon. Si ce projet voit le jour, ce ne sera pas pour demain, mais dans un délai de 10/15 ans sachant qu’il est à double tranchant.

     

    Tout d’abord, il faut se rappeler que le « Grand Huit » est le volet transport du projet de loi sur le Grand Paris :  Un métro souterrain automatique de 130 km constitué de deux grandes boucles – c’est pourquoi on parle de « grand huit » - avec une trentaine de gares permettant de relier les grands pôles tel que Roissy-Charles-de-Gaulle-Le Bourget-Orly- les gares TGV existantes ou en projet, la Défense, La vallée de la Biévre, le plateau de Saclay,Marne la Vallée etc… Il ressemblera beaucoup à la ligne 14, avec un systéme de portes palières rendant les suicides impossibles. Il sera  tantôt souterrain (comme ce sera le cas dans la zone qui nous intéresse), tantôt aérien, roulant à 80 km/h en vitesse de pointe, 60km/h en moyenne, soit 3 fois plus rapide que le métro actuel, avec un train  toutes les 90 secondes en heure de pointe. Il pourra transporter jusqu’à 3 millions de passagers par jour, c'est-à-dire autant que le métro et un peu plus que le RER aujourd’hui.  « Il permettra de résoudre la grave question des déplacements de banlieue à banlieue, et donc de désaturer le cœur de Paris. Roissy ne sera plus qu’à 25 minutes de Notre-Dame ou de la Défense, Orly à 20 minutes » selon Christian Blanc qui a été l’initiateur de la ligne 14 lorsqu’il était Président de la RATP… Son coût est estimé à 20,5 milliards d'euros.

     

    Autre « point essentiel » du projet de loi : la trentaine de gares prévues dont celle de Vanves-Clamart-Issy. Elles accueilleraient toutes sortes de commodités, et surtout d’importants parkings. Autour de ces gares, dont on connaîtra l’emplacement fin 2010, des territoires seront délimités, où sont prévus la construction d’équipements, de logements, car l’idée est de « valoriser le foncier » pour financer l’infrastructure de transports, en créant des ZAD (Zones d’aménagements différées) permettant à l’Etat de disposer d’un droit de préemption à titre principal.

    Christian Blanc n’a pas caché qu’autour de ces gares, le foncier serait préempté pour pouvoir valoriser cette rente foncière en se basant sur l’exemple de la ligne 14 et surtout autour de la station Bibliothéque Mitterrand : « A son ouverture, c’était la zone ! 4 ans plus tard la valorisation était de 70% ! ».  Ce qui a suscité l’ire des élus locaux, et des maires concernés qui se verraient dépossédés de leurs compétences. Du coup, l’Etat a un peu reculé en prévoyant que les villes concernées auront 18 mois – à compter de l’approbation du schéma d’ensemble – pour passer un « contrat de développement territorial » avec la future société du Grand Paris.  

     

    Ces contrats signés entre l'Etat et les collectivités concernées, seront à l'origine de tous les projets de développement urbains du Grand Paris sur l'ensemble du territoire, et pas seulement autour des gares du réseau public de transports. Ils pourront prévoir des ZAD au sein desquelles l’Etat pourra exercer son droit de préemption en le déléguant le cas échéant au cas par cas à la société du Grand Paris. Un droit de préemption subsidiaire a par ailleurs été prévu au profit des communes dans le cas où le droit de préemption principal ne serait pax exercé. Ainsi dans les zones délaissées, ce seront de véritables villes nouvelles qui se créeront, pour désenclaver les secteurs actuels. Et dans les zones déjà urbanisés, c’est à un profond changement qu’il faudra s’attendre qu’annonce la construction de la cité Numérique d’Issy à côté de Vanves.

  • VANVES ENTRE LE FORT NUMERIQUE ET LE « GRAND HUIT »

    LE CLOS MONTHOLON AUX PREMIERES LOGES

     

    Dans sa première réunion de quartier, Jeudi dernier à l’école Larmeroux, Bernard Gauducheau avait tenu à présenter le projet du Fort Numérique d’Issy qui pourrait avoir quelques conséquences sur la vie des riverains vanvéens. Puis il a assisté, hier matin à l’hôtel de ville d’Issy les Moulineaux à la signature officielle de la cession des terrains militaires à cette commune en présence d’André Santini, Hervé Morin, ministre de la Défense, et Hervé Marseille, président de la SEMADS, société d’économie Mixte chargé de l’Aménagement de l’Arc de Seine. Un projet qui a  mis 17 à aboutir   après « beaucoup de difficultés et d’intelligence » et une « idée lancé par Alain Richard, alors ministre de la Défense du gouvernement Jospin d’échanger le Fort contre un immeuble de bureau » comme l’a raconté son député-maire André Santini.  

    Cette affaire n’en a pas moins uséE 2 présidents de la République, 4 Premiers Ministres et 3 ministres de la Défense face à l’inoxydable Santini qui est arrivé à ses fins, malgré l’échec du Téléphérique qui avait ligué contre cette idée de desserte des hauts d’Issy de nombreux habitants. Hervé Morin a rappelé qu’il en avait déjà entendu parler lorsqu’il était chargé,  au cabinet du ministre de la Défense François Léotard,  des restructurations militaires : « Nous avons d’ailleurs construit à travers la cession de terrains et de bâtiments, comme celui-ci, notre politique de restructurations et de réforme de l’Etat au sein du ministrére de la Défense et des Armées » a-t-il expliqué en constatant que « nous aurons ainsi deux pentagones en 2014, celui d’Issy avec une démarche très innovante et celui de la porte Balard avec le futur ministère de la Défense »

     

    Ce projet a été conçu par le cabinet Architecte Studio qui a construit le Parlement Européen et conçu le bâtiment de la France pour l’exposition Universelle de Shanghaï, voilà une dizaine d’années et qui n’a pas bougé au niveau de ses orientations : Mise en valeur des 12 ha de ce fort situé sur le plus point le plus haut de cette commune, avec un belvédére donnant sur le sud-Ouest, ré-affirmation de cette architecture de fort avec la préservation et la reconstitution de ses 4 bastons dont l’un accueillera le siége de la gendarmerie nationale,  des casemates qui accueilleront des commerces et des équipements publics, avec des « villas »  posées à l’intérieur, et au centre, un grand verger avec un square.

    Un quartier qui a reçu le label Ecopolis de Jacques Attali avec des bâtiments basse consommation (BVC) et HQE, de la géothermie pour le chauffage et les sanitaires, la mise en œuvre de la collecte pneumatique des déchets…. Et qui utilisera les nouvelles technologies à partir du portable et d’écran tactile pour commander  grâce à des baies de brassage de multiples fonctions dans la maison de la TV à l’information jusqu’à la gestion de ses équipements ménagers en passant par l’informatique, le contrôle d’accès, la sécurité etc… Ce nouveau quartier devrait tracer ainsi les contours de l’habitat du 21e siècle. Il n’en oubliera pas pour autant son passé, avec préservation  des murs d'enceinte historiques  et du stand de tir et réalisation d’un lieu de mémoire multimédia de l’histoire du Fort.

     

    Les participants à la réunion de quartier Jeudi dernier ont réagi, l’un d’entre eux s’inquiétant de la circulation de plus de 3500 végicules dans le quartier du Clos Montholon, et notamment dans la rue éponime où les véhicules roulent à une allure excessive alors que la vitesse est limitée : « Elle a été dimensionnée pour un environnement qui ne correspond plus à la réalité. Je dois en parler avec le maire de Clamart » a-t-il le maire en reconnaissant qu’il faudra revoir le plan de circulation de ce quartier et surout du Bd du Général de Gaulle, de l’avenue de la Paix…avec la Communauté Urbaine d’Arc de Seine et bientôt Grand Paris Seine Ouest. Il n’a pas caché que « les choses vont évoluer avec le projet du « Grand Huit », en faisant référence à ce projet de métro souterrain automatique de 130 km autour de Paris lancé à l’occasion du projet du Grand Paris par le ministre Christian Blanc. Son tracé sur les cartes qui ont circulé jusqu’à présent, ne passe pas loin de ce quartier compris entre le fort, Percy, la gare de Clamart et le Clos Montholon. Ce qui serait un bon pour ce quartier du clos Montholon qui se sent délaissé en matière de transports publics. Mais si ce projet voit le jour, ce ne sera pas avant 10/15 ans comme cela a été dit lors des débats à l’assemblée Nationale sur le projet de loi sur le Grand Paris.