Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • RETOUR SUR LA 5e EDITION DES REUNIONS PUBLIQUES DE QUARTIER DE VANVES : LORSQU’UN RESIDENT DU 13 RAPPELAIT LA CONVIVIALITE DE CETTE CITE

    Lors de la réunion publique du quartier des Hauts de Vanves le 7 Octobre à l’école Marceau, un participant avait déclaré : « Il faudrait retrouver l’ambiance d’antan qu’a connu « le 13 » avec son amicale des locataires, ses fêtes, ses portes ouvertes chez les artistes,  ses parties de pétanque, une certaine solidarité entre ses habitants », alors qu’une autre habitante de cette cité regrettait . « qu’Il n’y ait plus d’entraide entre voisins ». Ils faisaient allusion à un vécu collectif d'une grande richesse qui a été contée par l’un de ses habitants,  le regretté René Sedes,  dans « Ceux du 13 – L’histoire d’une cité HLM à Vanves». Il a raconté surtout que Payret-Dortail  qui a été une cité expérimentale au niveau architecturale récompensé par un label « patrimoine d’intérêt régional » en juillet 2017, a connu  une expérience intéressante de vie collective dans ses premières années avec le foyer des locataires, un ciné club, des spectacles artistiques…qu’a essayé  de faire renaître une amicale des locataires qui a organisée différentes activités et rencontres depuis 2015

    Tout d’abord, il racontait que le gardien exerçait ses fonctions avec quelque rigueur : «  Dans la journée, le silence régne : pas de ballons, de trottinettes ou de petits vélos ; les enfants n’ont  pas le droit de jouer dans les cours et les  sifflotements joyeux ne sont guère admis. Le grand portail n’est ouvert que selon strictes nécessité, et les deux portes piétonnes de l’entrée sont verrouillées à partir de 22 h » indiquait-il avec ce commentaire : « cette rigueur peut se comprendre : une nouvelle expérience de logement collectif  commence et il faut bien délimiter le terrain par des bornes placés un peu à l’estime »

    Ensuite, il décrit le foyer des locataires « lieu de rencontres, caisse de résonance ou condensateur de la cité » ou on pratiquait des activités de toutes sortes : cours d’enseignement ménager, études prolongeant l’œuvre de l’école. Puis cette mini maison de la culture ouverte dans l’un des deux pavillons où étaient organisés des séances de cinéma avec une centaine de spectateurs chaque semaine, des ptits spectacles costumés, des courts d’art dramatiques aboutissant à la création d’une petite troupe. Enfin, il  parle de l’action sociale développée par l’office avec la présence d’une assistance sociale, avec la colonie de vacances créée par Henri Sellier dans les landes dont ont profité des enfants de la cité

    Il reconnaissait que cette période 1930-1939 apparaissaient comme une « sorte d’âge d’or » du square Payret-Dortail  qui a laissé des souvenirs vivaces. Au lendemain de la guerre, il ne restera  que les commerçants  (un  boucher, un salon de coiffure, une épicerie) pour être des lieux de rencontre convivial, même s’ils se sont raréfiés jusqu’au point de tous disparaître avec la fermeture de l’épicerie de Rachid depuis la Rentrée. Mais comme le constatait René Sedes en écrivant ce livre, il avait été frappé par l’attachement des résidents pour cette cité-square qui transparait encore avec cette amicale dénommé L’ALASTA, lancée en 2015 avec la fête des voisins.

    L’un de ses premiers et principal résultat est « d’avoir remis du lien social dans la résidence » expliquait Christian Pringarde, son président au Blog à l’époque. Il avait constaté que « les résidents se reparlent, se saluent, sont plus polis ».

    Au fil des ans, elle a regroupée jusqu’à une quarantaine de résidents, organisé des concours de pétanques,  une fête d’Hallowen, le goûter de Noël, la chasse aux œufs à Pâques, offert des places de cinéma… avec plein de projets  (un soutien scolaire, une journée à la mer …) auxquels s’étaient joint les artistes comme Corsi, Brachet et… avec des journées portes ouvertes.

    Malheureusement cette amicale est en stand by. Peut être que parmi les participants à cette réunion de quartier, des résidents de « 13 » reprendraient le flambeau.