Le nouveau commerce dit éphémére apparut au début de la semaine dernière place du Val (de Lattre de Tassigny) à l’emplacement d’un salon de coiffure, porte bien son nom. D’autant plus que la commerçante est obligé chaque fois de tout installer le matin et de tout remballer en fin de journée, car ce local n’est pas assuré à cause de vitres non conformes selon les assurances. Occasion de rappeler qu’une boutique éphémère ou « pop-up store » est ouverte sur une période de temps limitée allant de quelques jours à quelques mois. C’est un concept de boutique qui a le vent en poupe en France. Pour un local qui aurait été préempté par la mairie, cela fait quelque peu désordre
Même si les vanvéens peuvent se réjouir devoir s’ouvrir un commerce quel qu’il soit dans le Centre Ancien en souffrance du point de vue de l’animation commerciale, il n’en reste pas moins que certains d’entre eux se sont étonnés de sa devanture qui semblerait en contradiction avec les règles préservant le patrimoine vanvéen, ce qui illustrerait le peu d'attention porté par la Ville à ce patrimoine et témoignerait peut-être également d’un dysfonctionnement. La couleur de la façade les a étonné puisqu’il placé à moins de 100 mètres de l'église St Remy, bâtiment classé depuis 1928. L’un d’entre eux a même été jusqu’à demander si l'ABH (architecte des Bâtiments de France) avait été, comme il se doit, consulté puisque cette place du VAL se trouve dans le périmètre de co-visibilité d'un monument historique. Il a même consulté le Samp 92 (service métropolitain de l'architecture et du patrimoine 92 sud) qui lui a répondu négativement. Ce qui est quelque peu gênant d’autant plus que les autres commerçants sur place ont eu quelques difficultés avec ce service de l'Etat pour les façades de leur boutique lorsqu’ils se sont installés ou ont effectués des travaux de rénovations.
Cette petite histoire révèlerai-t-elle donc une mauvaise surveillance par la ville des devantures commerciales. Mais il y a peut-être plus cocasse selon quelques élus de l’opposition. Ce local aurait été préempté par la ville ! On se demande bien pourquoi puisqu’elle la municipalité s’est toujours refusé à le faire comme l’atteste certaines déclarations en conseil municipal ou en réunion publique. Mais ils n’auraient pas trouvé trace d'une délibération en ce sens dans le compte-rendu des délibérations du conseil municipal. «Si cette préemption était avérée, la situation serait quand même baroque puisque cela signifierait que la ville a (en tant que propriétaire du local) enfreint les règles patrimoniales ... » ajoute l’un d’entre eux