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REMISE DES MEDAILLES DU TRAVAIL A VANVES : UNE CEREMONIE DESUETE QUI FAIT LA FIERTE DES ACTIFS

Une soixantaine de vanvéens  étaient présents à l’hôtel de ville mardi soir, pour la traditionnelle cérémonie de remise  des médailles d’honneur du travail ptrésidée par Bernard Gauducheau, le secrétaire d’Etat à la Jeunesse, Gabriel Attal conseiller municipal, Isabelle Debré vice présisdente du conseil départemental,  7 maires adjoints, 5 conseillers municipaux dont Jean cyril Le Goff qui réçu une  médaille d’argent du travail avec 38 récipiendaires dont 16 argents (20 ans), 12 Vermeil (30 ans), 5 or (35 ans) 5 grand Or (40 ans). Deux vanvéens ont été fait citoyens d’honneur à cette occasion : Catherine De Santi, qui termine sa carrière comme proviseur du lycée Louis Dardenne, Leone Murator (sur la photo) qui a terminé sa carrière comme gardien de la paix, aidant les enfants à traverser à la sortie des écoles de Vanves

L’histoire de la Médaille d’Honneur du Travail, est certainement la plus complexe à retracer parmi les décorations civiles françaises, tant par le nombre de textes qui, au fil des années de son existence, ont été promulgués, que par les nombreux changements d’intitulés de son ministère, dont il est très difficile d’établir une liste précise : La médaille d’honneur du travail créé le 15 Mai 1948 remplace la médaille d’honneur du ministère du Commerce et de l’Industrie (1886), la médaille d’honneur du ministère du Travail et de la Prévoyance Sociale (1913) appelée aussi médaille d’honneur des vieux serviteurs

Elle est destinée à récompenser l’ancienneté des services honorables effectués par toute personne salariée chez un seul employeur. Elle est décernée deux fois par an à l'occasion du 1er janvier et du 14 juillet, soit selon les dernières statistiques, entre 300 000 et 400 000 par an, surtout depuis qu’elle a connu une évolution concernant le nombre d’employeurs (4 au lieu d’un seul depuis 1994, illimité depuis 2000°), avec un record de 585 820 Médailes en 1985 «Aujourd'hui récompenser quelqu'un parce qu'il a vieilli dans l'entreprise est décalé par rapport à la réalité de l'emploi. Autrefois, quelqu'un qui changeait souvent d'employeur était qualifié d'instable. Aujourdhui, quelqu'un qui n'en change pas assez est vu comme manquant de mobilité, d'initiative» explique t-on à l'Institut Supérieur du Travail (IST) qui précise qu’elle est attribuée à tous les niveaux hiérarchiques selon les mêmes critéres.  Elle comporte 4 échelons : la médaille d'argent décernée après 20 ans de services, de vermeil décernée aux titulaires de la médaille d'argent comptant 30 ans de service,  d'or décernée aux titulaires des deux précédentes comptant 35 ans de service, et  grand or décernée aux titulaires des trois précédentes comptant 40 ans de services.

Enfin, il parait que, si les entreprises l'ont prévu dans leurs conventions collectives, la médaille peut s'accompagner d'une prime, exonérée d'impôts jusqu'à un mois de salaire - contrairement aux primes d'ancienneté. Les titulaires reçoivent un diplôme mais s'ils veulent une vraie médaille, c'est à leur frais

 

 

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