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LORS DE LA DROLE DE GUERRE, VANVES A FAILLIT AVOIR UNE MAIRIE BIS AUX CHAMPS

En cette année 2019,  il a été beaucoup question du 75e aniversaire du débarquement en Normandie, puis en Provence, et de la Libération de Paris, mais très  peu du 80e anniversaire de la déclaration de guerre de 1939 et de la drôle de guerre qui s’en est suivie jusqu’en 1940,  sauf à travers quelques reportages à la TV. André Pascal ex-secrétaire général  de Mairie (†) avait fait part à l’auteur du blog d’un fait qui reléve de la « petite histoire » de Vanves qui ne figure pas aux annales officielles de la ville. Voilà son témoignage d’outre tombe

«Quelques mois, après la déclaration de guerre de 1939, les choses n’avait pas vraiment bougé durant ce que l’on a dénommé «la drôle de guerre». Mais lorsque subitement, le conflit jusqu’alors statique s’est animé avec violence, les troupes allemandes envahissant la France, c’est la retraite, sinon  la débacle de nos armées, et l’exode des populations. Dans cette période contrastée et confuse, Frédéric Pic, député-maire de Vanves décidait, pour qu’elle échappe à l’occupant de transférer le siége de la mairie dans sa propriété familiale du Morvan» racontait il dans un témoignage écrit en constatant bien sûr que «c’était un projet illégal – encore que nécessité fait loi – en étant peut être influencé en dela par l’exemple du gouvernement  dans sa position de repli à Bordeaux ! Quoiqu’il en soit, il réquisitionna un véhicule de l’un de ses amis, entrepreneur local et de surcroît, maire adjoint. Il embarqua les sceaux officiels de la mairie, permettant d’authentifier tous les documents, et quelques dossiers. Il fit place au receveur municipal dans le véhicule avec sa caisse, afin de disposer d’un fonds de liquidité dont ce dernier était rersponsable sur ses propres deniers, puis la chef du secrétariat avec sa petite sœurs de 13 ans. Osature d’une administration de circonstance à vrai dire, assez fantomatique au regard des tâches à venir» constatait il.

«La voiture fila à toute allure vers sa destination prévue, pour constater qu’à l’arrivée les allemands, par malchance, avaient été plus rapide et que sa maison familiale était occupé. Ainsi faute de devenir « mairie bis », elle servait de PC à une sureté militaire ennemie. Frédéric Pic et les occupants du véhicule durent se débrouiller pour revenir sur Paris et Vanves, dans des conditions difficiles. Entretemps, le maire a été destitué par le guvernement de Vichy, et remplacé par Louis Kerautret (sur la photo) haut fonctionnaire nommé aux fonctions de maire. Homme intégre, de qualité, administrateur strict qui, au milieu des difficultés inhérentes à la situation géra la ville au mieux. Quant au receveur, il se retrouva dans le collimateur du ministére des finances, sont tuter administratif dont il eu à supporter les foudres ! » racontait il en parlant alors  d’une «véritable  cavalcade à la Don Guichotte » et en rêvant d’une «Mairie aux champs : Est-ceque cela aurait été fonctionnelle ? On ne sait pas ! Mais cela aurait été  tellement bucolique !»

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