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UN TRAVAIL ET UN RETENTISSEMENT INTERNATIONAL TOUJOURS INVISIBLE A VANVES

Un événement culturel considérable doit se dérouler en Suéde en Juin prochain grâce à une vanvéenne, qui a totalement échappé à la sagacité des responsables et acteurs culturels de Vanves, qu’ils dirigent un théâtre, une bibliothéque, ou une librairie. Le Festival Bergman qui se déroule au Théâtre Royal Dramatique de Stockholm présentera le 2 juin 2012 une  étonnante mise en scène intitulée « J’ai été battue à 14h45 » tirée du livre d’Eléonore Mercier « Je suis complétement battue » «(édt POL .2010)  et traduit en suédois «Han bara slog och slog »  (Edt Elisabeth Grate Bokforlag).

 

Le spectacle sera retransmis en direct  sur « Bergmanfestivalen » afin qu'il puisse être  vu dans tout le pays.  Et après le spectacle,  un débat avec le public aura lieu sur la scène avec l'écrivain Eleonore Mercier, Mme Sabuni, Ministre à l'égalité, et Angela Beausang, présidente de De Weerd, National Organization for Women. Ce festival auquel participe cette vanvéenne, est considérable, car il est le résultat de la collaboration unique entre 10 éminents théâtres européens :   Le Théâtre Royal de Copenhague (Danemark), l’Universität Mozarteum de Salzbourg (Autriche), Toneelgroep à Amsterdam (Pays-Bas), Schauspiel de Franckfort, Düsseldorfer Schauspielher Deutsches Theater  Berlin (Allemagne), Katona Jószef Színház de Budapest (Hongrie), Festival de Dimitria  à Thessalonique (Grèce) et Théâtre National de la Colline à Paris (France). Lancé en 2009, il a toujours une affiche prestigieuse que ce soit en pièces de théâtre, expositions, projections de cinéma en plein air, séminaires et débats…

 

Eléonore Mercier, vanvéenne depuis quelques années, est l’auteur d’un livre sur un thème terrible : les violences conjugales. Avec ce titre : « Je suis complètement battue » (Edt P.O.L.). Il a été publié en 2010 et il a attiré beaucoup d’attention à l’époque…sauf à Vanves.  Elle est « écoutante » dans une organisation qui se préoccupe de femmes victimes de violences conjugales et de leur entourage depuis presque 20  ans. C'est à dire qu'elle prend les communications des femmes en état de détresse qui appelent pour pouvoir parler, être écoutées…  Prenant en note sur des cahiers ces entretiens, elle a eu l'idée de réunir en un recueil la première, et seulement la première phrase dite, l'entrée en matière en quelques sorte, la phrase inaugurale par laquelle va commencer l’échange, celle qui dit tout, celle sur quoi va s'appuyer le reste.

 

Cela a donné un livre sidérant d'abord pour le témoignage brut, immédiat qu'il constitue, sans pathos, sur un pan honteux de nos sociétés,  ensuite pour sa teneur littéraire totalement inédite. « En 17 ans, j'ai travaillé dans un refuge où je répondu à l'appel téléphonique anonyme. Puis, à travers les notes que j'ai prises, j'ai réalisé qu'il y avait une richesse incroyable, surtout dans les phrases introductives que j’avais instinctivement écrites depuis le début. J'ai eu l'idée de faire de livre, de décrire et de mettre en évidence la violence contre les femmes et le travail que nous faisons, un travail invisible » explique t-elle. A  Vanves, pour l’instant, personne ne l’a sollicitée. A croire que ce sujet des femmes battues est quelque part très très gênant…notamment à Vanves.

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