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LA CHAPELLE MECONNUE DE VANVES DEVRAIT ETRE RESTAUREE GRACE AU MECENAT D’ENTREPRISE

2011 commence avec une bonne nouvelle pour Vanves. La ville a reçu deux chéques de 80 000 € de Cogedim pour financer les travaux de restauration de la Maison de Retraites Larmeroux. Ils lui ont été remis lors du dernier conseil d’administration de cet établissement conformément à un engagement pris par ce constructeur. D’ailleurs, juste avant les vacances de l’été 2010, des études avaient été confiés à une architecte vanvéenne,  Véronique Hazera.

 

La maison de retraite et sa chapelle (avec la créche) furent conçues par l’architecte Paul Marme, construite à la fin des années 30 sur le style Bauhaus  et inaugurée le 14 Juillet 1939.  L’hémicycle du chevet de cette chapelle se dresse à l’angle des rues Diderot et Aristide Briand qu’il domine. De petites dimensions, le parti choisi avait été celui de la simplicité : L’ossature est constitué d’une successsion de piliers en béton.  Le décor extérieur est marqué par les nervures du ciment, avec des briques d’un jaune clair et des hautes fenêtres qui avaient fait débat, certains considérant qu’il y en une sur deux de trop, qu’elles devraient être munis de vitraux assez sombres, alors que d’autres jouaient sur la lumière, preuve qu’à l’époque de sa construction, les bâtisseurs étaient à la période des recherches et des essais.  « La sobriété du vaisseau aux lignes épurées est dûe à une structure métallique régulière qu’habille sans fioriture un béton revêtu de brique rose. L’austére espace intérieur de dimensions modestes se trouve littéralement dilaté par l’éclairage régulièrement diffusée de baies traitées en maurtrières, en une formule qui n’est pas sans rappeler les églises « en éventail » qu’Otto Bartning (1883-1959) réalise en Allemagne durant l’entre-deux guerres, notamment la « Pressa Kirhen » élevée à Rissen-Altendorf en 1928 selon les principes qu’ill développe en 1928 dans son ouvrage « Von Neeuen Kirchanbau » paru en 1919 » expliquent les auteurs du livre « Vanves » dans la collection Images du Patrimoine qui ont relevé et retenu quatre peintures murales du peintre Theureau au seuil de la chapelle sur le théme des saisons associé à celui des âges de la vie, avec une discréte allusion aux thémes eucharistiques du pain et du vin.

Mais cette chapelle recéle (ou recélait) d’autres richesses  selon les descriptions de l’époque car vu l’aspect actuel – elle sert d’entrepôt et de stockage – cela apparait plus ou moins bien : les socles des statues (d’Emile Bachelet),  les supports des autels et tables de communion  en briques brunes avec joints blancs, les dalles et les marches en ciment pierre de couleur blanche, le sol revêtu de carreaux céramiques de teinte créme avec joints blancs dans le passage de l’allée centrale, la grande croixs s’élevant derrière  l’autel, entre le tabernacle et le mur rétable, les septs piliers à droite et à gauche de la chapelle ayant une croix marquant une station du Christ. C’est tout ce patrimoine qui devrait être restauré grâce à ce mécénat d’entreprise qu’attendaient beaucoup de bénévoles qui visitent, soutiennent les résidents de cet établissement et qui animent chaque samedi vers 16H/16H30 la messe dominicale. Elle pourrait alors se dérouler de nouveau dans cette chapelle qui serait aussi ouvert à des manifestations culturelles grâce à une porte qui la relie directement à l’extérieur.  

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