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VANVES SALUE SON CURE, LE PERE YVES MOREL

PERE ET MAIRE :

« ON SENTAIT QUELQUE CHOSE NOUS DEPASSER ! »

 

« Bâtir un avenir solidaire ; Creuser des sillons d’humanité ; Ouvrir des lieux de vie avec nos fréres ; C’est notre espérance partagée ». C’est le refrain de cette chanson interprêté à la fin de la messe « de départ » qu’a offert le pére Yves au pére Alfredo, dimanche matin, où toute la communauté catholique de Vanves s’est rassemblé pour dire en revoir aux péres Yves Morel, curé, Alfredo, prêtre étudiant qui partent à Bagneux et aux époux Peggy et Albert Labat. Une belle messe d’action de grâce dans une église Saint Remy remplie comme elle l’est lors des grandes occasions, « pour témoigner de ce que l’on a vécu ensemble », avec les paroissiens engagés ou pas, les communautés de Vanves (des Sœurs Bénédictines et Xavière jusqu’aux Jésuites), les officiels, du maire au Sénateur qui s’était installée parmi les fidéles à la veille de la fête de Saint Paul et de Saint Pierre. Ce jour là, c’était pour le départ de prêtres et d’un couple que beaucoup de vanvéens – et ils leur ont témoigné, avec beaucoup de retenu et d’émotion – ont apprécié. A tel point, qu’à la fin de la messe, comme en Italie, tous les participants ont applaudi. Ce qui est très rare en France.

Tout le monde s’est retrouvé dans la cour de la maison paroissiale de Saint Remy à la fin de la messe pour quelques paroles et des remises de cadeaux pour saluer tous ces départs. Tout d’abord, le jeune prêtre-étudiant Alfredo venu de l’Equateur voilà 2 ans, sans parler un mot de français, « qui nous a ouvert à l’église universel » comme l’a reconnu le pére Yves, « qui a été d’une présence permanente, disponible, fraternelle » et s’est occupé de différents groupes (18-26 ans, jeunes professionnels…).Il n’a pas caché qu’il n’avait quitté son pays avant d’arriver en France « dans cette paroisse accueillante » et où il a partagé « la valeur évangélique de l’accueil ».

Ensuite le couple qui s’est occupé du foyer d’accueil de Saint François, Peggy et André, arrivé avec 3 enfants et qui reparte avec un quatriéme, « ce qui prouve la fécondité de notre mission » ont-ils avoué avant de faire part de deux souvenirs : L’appel du pére Yves lorsqu’ils étaient dans les calanques de Cassis pour venir le rejoindre à Vanves : « Jamais on n’aurait penser le faire ». Et l’accueil des paroissiens !  Ils ont continué à montrer que cette église dans le quartier était présente, accueillante et ouverte grâce à de petits gestes et signes… en perpétuant ce qu’avait lancé le premier couple voilà plusieurs années.

 
Enfin, le pére Yves Morel auquel Bernard Gauducheau a rendu hommage, montrant finalement que leur oeuvre commune a été la restauration intérieure de cette église, quite à forcer un peu la main de l’Evêque pour garder le pére Yves un an de plus, afin de terminer le travail. C’était l’un des sujets qu’ils avaient abordé tous les deux lorsque le premier s’était présenté au second lors de son arrivée à Vanves voilà 7 ans, confiait le père Yves. Ainsi Pére et Maire ont eu une vocation durant ce septennat : servir l’intérêt général des fidéles et des citoyens, qui s’est traduit par cette restauration inaugurée au début de cette année, qui est un peu leur aventure commune : « On sentait quelque chose nous dépasser. C’est une œuvre commune » a déclaré le Maire Bernard en lui offrant un poster de l’intérieur rénové de Saint Remy. C’est peut être les quelques mots, toujours plein d’esprit du pére Robert Thirion qui l’a peut être le plus ému -  « Tu as animé les paroisses avec beaucoup d’autorité et d’élégance, ce qui est normal pour un Saint Cyrien ! » - et qu’il a salué par ces mots, avec beaucoup d’émotion à la fin : « Robert, c’est le sage, c’est l’être qui écoute, qui m’a aidé à écouter les autres, à m’accompagner dans mes responsabilités. Il m’a aidé comme un pére ! ». Et c’est vrai que pour le pére Yves Morel, Vanves a été une bonne école pendant 7 ans dont devrait profiter Bagneux maintenant. Il l’a reconnu dans son intervention après avoir remercié tous les acteurs de la vie vanvéenne, et pas seulement paroissiale. « Nous avons travaillé ensemble en communion » a-t-il expliqué en retenant cet aspect « de la communauté vivante », en rappelant ces échanges fraternelles avec les autres commmunautés religieuses à l’occasion des cérémonies patriotiques, qu’il s’est mis au « caté » en arrivant à Vanves, car il ne l’avait jamais enseigné auparavant aux jeunes enfants, et en l’instaurant le week-end, ce qui n’était pas évident au départ, et qu’il a contribué au rapprochement des deux paroisses. Enfin, il a lancé une initiatuve, avant de partir, sur lequel son successeur devra travailler : Faire agir ensemble les associations et les individualités caritatives de la paroisses sur des actions communes. Beaucoup de cadeaux lui ont été remis comme ce billet d’avion pour un voyage en Equateur ou ce billet pour le France-Angleterre lors de la Coupe du Monde de Rugby en 2011.

 

TRAVAIL LE DIMANCHE

Le pére Thirion a abordé cette question d’actualité du point de vue des gens d’église à un moment où le débat fait rage avec en toile de fond, la crise économique : « Voilà notre travail du dimanche : nous arrêter,  un jour de la semaine et à d’autres moments bien sûr, pour contempler le travail, l’œuvre de Dieu, tout ce qu’il a fait « pour nous les hommes et pour notre salut » explique t-il dans le numéro de Sel et Lumière de ce week-end, lien des communautés catholiques de Vanves.  « Ce n’est pas notre manière habituelle d’agir, où nous ne comptons que sur nos propres forces, nos compétence, où nous nous travaillons, et c’est légitime, pour notre profit, en rapportant trop à nous même ! Non il faut lâcher prise, il faut débrayer, il faut croire ! »

 

BARBECUE LE MARCREDI

Les paroisses de Vanves reprennent les Barbecues des Mercredi d’été  à partir de 20H dans le jardin de la maison paroissiale de Saint Remy, chacun apportant de quoi griller et partager. Une initiative lancée en 2002 ans par le père Pascal Saïté pour les célibataires ou les personnes qui se retrouvaient seules durant cette période estivale.

La règle du jeu est simple : Un responsable est  chargé d’ouvrir les locaux. Chacun

amène quelque chose à manger que les participants partagent  avec tout le monde. « Quelque chose qui fait penser à nos soirées scouts ! ».

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