Revenons sur la réunion publique de quartier consacré au Centre ancien le 9 Juin dernier, qui a été très chargée et a permis de parler, en delors du PLU, de plusieurs projets.
SIMON DE CYRENE :
UN LIEU OU ON AIMERAIT VIVRE…
Tout d’abord le projet de construction d’une Maison Relais et d’ateliers pour des handicapés qui ont basculés dans l’handicap en cours de vie (après un anévrisme, des troubles neurologique, un accident de voiture.. ) et doivent ré-apprendre à vivre avec un handicap lourd, tout en pouvant mener une vie autonome. Elle est initiée et développée par l’association Simon de Cyrène – personne qui a aidé le Christ à porter sa croix - dont l’idée est de porter les handicapés sur leur chemin. « On va créer un lieu où on aimerait vivre si cela nous arrivait, comme chez nous » a expliqué Laurent de Cherisey qui porte ce projet et a raconté sa genése : « Au début, nous voulions le faire à la campagne, mais beaucoup m’ont dit que c’était plus pour me faire plaisir qu’aux personnes concernées qui ne souhaitent pas se retrouver trop isolées. Alors nous avons cherché et trouvé ce lieu privilégié chez les Sœurs Bénédictines qui disposent d’un jardin en plein cœur de ville ». Les responsables de Logirep filiale du groupe ProliLogis dont la vocation sociale est très forte et qui construit 50000 logements sociaux en IDF et dans le Centre, ont présenté ce projet que maintenant tout le monde connait : « Le défi de ce projet consistait à créer un bâtimernt de 1500 m2) dans ce lieu privilégié - l’ABF (Architecte des Bâtiments de France) et la BSP (Brigade des Sapeurs Pompiers de Parios) nous ont donné du fil à retorde – et réaménager l’ancienne hôtellerie (avec l’accueil de jour, des salles pour les ateliers et la restauration, en conservant les façades autour de la cour d’honneur » ont-ils expliqué en rentrant dans les détails.
« Nous allons aménager 3 grands logements dans lequel il y aura 6 chambres handicapés dont une aménagée pour les handicapés très lourds et 4 chambres pour les assistants-acccompagnants volontaires (civils ou étudiants), avec un appartement pour une maîtresse de maison qui devrait gérer cette Maison Relais. Il recrée ainsi une cellule familiale et ses résidents, handicapés un peu perdus par leur handicap, vivent en autonomie dans ce grand logement, avec une cuisine commune. A cela s’ajouteront 7 petits studios pour des handicapés vraiment autonomes mais qui ont besoin d’être à proximité d’une structure pour bénéficier de sa logistique en cas de problèmes » ont ils ajouté en reconnaissant que ce projet qui doit démarrer à l’Automne et ouvrir 18 à 20 mois après, a demandé 3 ans de travail, d’études, de négociations acharnées, accompagné par la ville. « C’est essentiel d’intégrer des places pour des gens disponibles dans la ville » ont-ils conclu avec Laurent de Cherisey. La plupart des questions ont été posées par des riverains directement concernés qui se sont inquiétés de l’alignement des bâtiments, de leur hauteur, s’il y avait un parking de prévu, et bien sûr, quelles démarches fallail effectuer pour y être accueilli.
EDDI : UN PROJET VEGETALISE
C’est ainsi que l’architecte et ce petit promoteur ont présenté ce nouvel immeuble au 50 de la rue Mary Besseyre où la végétation aura une grande place. Ils ont déjà œuvré à Vanves au 18 de la même rue et surtout avec la maison de la rue d’Issy qui a été primé par le Palmarés de l’Habitat dans les années 80. Il s’agit là de construire sur le terrain occupé par une maison à l’abandon avec un jardin magnifique et de se glisser entre deux immeubles. Cet édifice jouera sur la différenciation des différents étages – 5 sont prévus – ave duplex et jardin au rez-de-chaussé, 3 pièces au second étage, 5 au dernier étage avec terrasse… et beaucoup de végétations.
Les questions ont surtout été posée par la voisine du rez-de-chaussée de l’immeuble d’à côté qui s’inquiétait, à juste titre, des nuisances du chantier. Evidemment une question a été sur l’application de la norme HQE et des possibilités d’économie d’énergie. « C’est une question du budget car les coûts augmentent dans ce cas là ! » a répondu l’architecte en ajoutant : « A chaque fois on se heurte à ce genre de problème ! »
LE CLOS SAINT REMY RESPECTE LE PASSE
Enfin, le maire a parlé du projet du « Clos Saint Rémy » édifié par le promoteur OGIC sur la place de la République à l’emplacement de la société DEF Incendie et de l’ex-commissariat (fictif) de Julie Lescaut. Un petit immeuble de 26 appartements du studio au 4 pièces, dont l’architecture est respectueuse du passé avec de la pierre meulière pour rappeler les anciens bâtiments que l’on peut voir encore et qui explique la différence de traitement dess façades à l’angle de la place et de la rue de la République et donnant sur la place. Le maire a expliqué qu’après quelques difficultés, un accord a pu être trouvé entre le promoteur (OGIC) et les propriétaires du terrain (SCI) sur les conditions de vente. Ce qui a été long parce que la SCI rassemble par moins de 7 co-propriétaires. « Mais ils sont arrivés à un résultat qui a permis de commencer la commercialisation des appartements avant de commencer à construire (à la fin de l’année 2009) alors que les conditions de vente ne sont pas les meilleures » a reconnu le maire. Il n’a pas caché qu’il y aura une période de fouilles archéologiques – qui devrait durer 6 mois – avant que la construction ne commence réellement, la livraison étant prévue en 2012