Nous profitons d’une actualité vanvéenne calme durant ce week-end pour continuer à vous éclairer sur les effets de la crise dans notre région capitale avec des chiffres très significatifs
LE CONSOMMATEUR FRANCILIEN ADOPTE
INTERNET ET LES PRODUITS LOW COST
Tiraillé entre un « vouloir d’achat » qui résiste et un « pouvoir d’achat » sous tension, le consommateur francilien développe un vrai « savoir d’achat » selon l’observatoire Cetelem de la consommation qui révéle chaque année, l’évolution des comportements dans 13 pays d’Europe et 8 grandes régions françaises. Et le moral des ménages a fortement baissé en 2008 avec la crise en France, même si celui des franciliens affiche une légére hausse en 2009. Ils développent de nouvelles stratégies de consommation pour acheter – recours à Internet (81%), au hard discount (77%) et achats de produits low cost (73%) - et procédent à de nouveaux arbitrages dans leurs budgets : 89% des franciliens déclarent être prêt à sacrifier les dépenses jugées les moins utiles ».
En cas de hausse de leur pouvoir d’achat, ils considérent que l’alimentation (29%) et les loisirs (25% en Ile de France contre 18% en France) sont les postes pour lesquels ils dépenseraient plus, sachant qu’il s’agit avant tout d’en privilégier la qualité. Par contre la santé n’est pas un poste sur lequel les français et les francliens considérent faire un sacrifice aujourd’hui. Néanmoins, si le pouvoir d’achat devait encore baisser, 13% des franciliens, n’hésiteraient pas à baisser les dépenses de communication (abonnements et équipements internet, téléphone, TV…).