Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

UN WEEK-END SPORTIF A VANVES

C’est le cas de le dire ! Malgré les vacances qui ont quelque peu dégarnies les rues de Vanves, notre commune entame un week-end sportif comme l’a été d’ailleurs la courte semaine qui vient de passer. Dés Mardi, Michel Barnier était dans notre commune pour encourager l’AMAP Le Panier Vanvéen contrairement à la majorité municipale qui n’a pas du tout l’air de soutenir ce genre d’initiative. D’ailleurs, aucun des blogs de ses différentes composantes et personnalités n’en a parlé, comme Vanves Au Quotidien l’avait annoncé. Ce qui n’empêche pas le blog de l’UMP d’annoncer la venue de Michel Barnier Mardi prochain à Rueil. Mais là, c’est pour les élections européennes. Mercredi, départ pour le séjour de ski organisé par le service des sports pour les jeunes de 12 à 17 ans à Tignes-Val D’isére jusqu’au 25 Avril. L’occasion pour ces jeunes de vivre une expérience humaine et sportive unique à la condition d’être déjà des skieurs chevronnés, encadré par Gérard Clérin, directeur des sports qui en a eu l’idée, d’un éducateur sportif (Hugues Demasy) et d’un animateir-stagiaire (Cyril Fraoili). Jeudi et Vendredi, mise en place des vélos   dans les diffférentes stations de Vélib’. Les Vanvéens devraient pouvoir en profiter ce week-end. Enfin, Vanves accueille ce week-end le grand prix Arc de Seine de la Boule Lyonnaise qui devrait voir s’affronter prés de 50 équipes nationales.    

 

BOULES LYONNAISES :

UN GRAND PRIX ARC DE SEINE

 

Vanves accueille aujourd’hui à partir de 14H au PMS André Roche, et jusqu’à demain la 3éme édition du grand prix de l’Arc de Seine et le championnat doublettes des Hauts de Seine.  Sous l’impulsion de son président, Alain Jaunas, la Section Boules Lyonnaises s’est ouverte ses dernières années vers l’extérieur en se déplaçant plus souvent en province dans les concours prestigieux de Dives, Lyon, Saint Savin… et surtout en organisant depuis 5 ans un grand concours national,  avec des champions venus de toute la France : Elle accueillera 46 équipes nationales qui vont se renconter pour gagner ce grand prix qui avait été remporté l’année dernière par le petit club de Louviers. « Ce qui prouve que l’on peut être lyonnais, patrie de ce sport, bénéficier de larges subventions et sponsoring, et ne pas gagner cette compétition organisé par un petit club francilien. C’était la revanche des nordistes (les parisiens et pas les chti’s) sur les sudistes, ce qui a donné du baume au cœur pour ces clubs du Nord » constatait l’un des organisateurs. En paralléle, elle accueillera des joueurs altoséquanais pour leur championnat doublette annuelle qui devrait sélectionner les deux équipes qui iront défendre les couleurs du 92 aux championnats régional puis national.

 

C’est l’occasion de découvrir, pour ceux qui ne connaissent pas encore, la boule lyonnaise qui est « affaire de traces » : Le jeu de boules se pratique de par le monde de bien des façons. Bien sûr, les dimensions et l’aspect du terrain, la taille, le poids et la matière des boules ainsi que les règles de jeu différent sensiblement. En France, l’on pratique, en autre, la pétanque, le jeu provençal, la boule bretonne, la boule de fort (qui a la particularité d’être ovale) et bien entendu la boule lyonnaise.

 

La lyonnaise n’est pas une discipline de retraités. Elle exige du jarret et du souffle, du biceps, beaucoup d’adresse et un énorme mental. Des terrains parfaitement délimités par un cadre en bois qui doivent présenter comme qualité, une surface parfaitement plane et une grande force d’inertie (pas de rebond). Un règlement d’enfer pour des parties de 13 points jouées en tête à tête, doublette, quadrette qui peuvent durer jusqu’à 2H/3H (et même jusqu’à 7H). Chaque geste a son importance.

 

Tout est affaire de traces : rectiligne ou incurvée que laisse sur le terrain, la sphère lancée par les pointeurs, celles que les joueurs s’empressent de dessiner autour des boules pour signaler leur emplacement précis, celle plus profonde imprimée par la boule du tireur lorsqu’il rate sa cible… Quand les joueurs se déplacent sur le terrain, ils traînent toujours les pieds, non par agacement, mais pour mettre en place chaque grain du précieux sable. L’objectif est bien sûr de placer la boule le plus prés du but. Lorsque l’un d’entre eux va tirer, il doit annoncer la boule ou le but qu’il va viser. Il faudra alors que sa boule tombe dans un périmètre de 50 cm avant de la toucher et de l’éjecter, à moins qu’il réussisse  un « carreau ». Si ce n’est pas le cas, et même s’il a touché la boule ou le but, ceux-ci sont remis en place.  « Ainsi la boule sportive est aux jeux de boules ce que le biathlon est au ski de fonds de loisirs. Ce sport développe résistance, précision, lucidité et esprit de décision » expliquait un bouliste renommé. Elle est aussi un merveilleux divertissement qui relie les hommes aux hommes.

Les commentaires sont fermés.