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AU COEUR DE VANVES

QUEL DEVENIR POUR LE PARC DE VANVES ?

 

Le parc Frédéric Pic est au cœur des préoccupations de tous les vanvéens, et particulièrement de la Municipalité. Celle-ci a prévu dans le budget 2009 : 16 000 € pour une étude de programmation des travaux de restauration de la glacière du parc F.Pic. 50 000 €  en investissement pour le remplacement de la structure de jeux vétuste et dangereuse située à proximité des tennis parc F.Pic, ce fonds de parc où la ville souhaite recréer le bois qui existait alors « en replantant 60 sujets ».  Et elle vient de réunir le Comité Consultatif Environnement/Développement Durable lundi dernier sur ce sujet. Que de chemin parcouru depuis 1933 lorsque justement le maire F.Pic a pu sauver de parc contre la promotion immobilière et l’avis d’une majorité de Vanvéens qui se demandaient bien à quoi pouvait servir un espace vert au passé si riche.

76 ans plus tard, ils auraient été édifiés s’ils avaient assisté à la réunion animée par Bernard Roche et Bertrand Voisine, Maire adjoints, lundi dernier, sur le devenir du parc F.Pic. Un parc classé en 1974 auquel tienne la plupart des vanvéens et pour lequel la municipalité cherche à avoir « une vision globale pour réaliser un aménagement cohérent ». Plusieurs questions ont été soulevés par les participants : la dépollution des petits étangs bien sûr, la récupération l’eau pluviale pour l’arrossage, la plantation de nouveaux arbres qui apportent de la fraicheur et « climatisent les villes » – surtout lors des canicules – dans un parc qui semble privilégier les vastes pelouses, des allées trop cimentées alors que la ville a entrepris de les aménager en « stabilisé », ce qui coûte cher, le recyclage des déchets verts et la mise en place d’un compostage, l’absence d’utilisation  de pesticides… Quelle destination pour le belvédér…

Finalement, la véritable question est de savoir si la ville veut en faire un  poumon vert ou une aire de pique-nique. C’est important comme question, car au travers des positions des uns et des autres, il apparait dans les déclarations de ceux qui n’ont pu se faire écouter plusieurs choses et surtout une essentielle : la richesse de la bioduversité de ce parc apparente et invisible, remarqué par des spécialistes ou des artistes, ou tout simplement l’auteur de ces lignes, époustouflé par ces oiseaux de passages, et pas seulement des étourneaux, qui viennent voler et se poser dans les arbres de ce parc lorsque le soleil se couche.

 

La rubrique sur le budget 2009 de Vanves continuera demain devant la densité de l’information locale

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