DEBRE ACCOMPAGNE BACHELOT A CORENTIN CELTON
Une vanvéenne a accompagnée la ministre de la santé dans sa visite de la Consultation Mémoire de l’hjôpital Corentin Celton Mercredi en fin d’après midi. Il a fallu beaucoup de courage et d’agnégation à Isabelle Debré, sénateur, qui arrivait de Djibouti avec sa température d’hiver (40°) après avoir crapahuté avec ses collégues stagiaires de l’IHEDN dans le désert de l’ex-territoire des Afars et des Issars où s’entrainent les troupes françaises pour passer à cet hôpital gériatrique de la circonscription de Vanves-Issy où est menée une consultation mémoire exemplaire pour lutter contre la maladie d’Alzhzeimer que Roselyne Bachelot souhaite généraliser dans toute la France. Accueillie par André Santini, elle a visité cette consultation Mémoire, l’unité de long séjour dédié aux personnnes atteintes de la maladuie d’Alzheimer … où le maire d’Issy les Moulineraux n’a pas pu s’empêcher de la dévier du parcours ministériel prévu pour lui montrer sa maison de retraites Lasserre qui compléte cet hôpital en lui faisant remarquer que cela a coûté 30 M€.
Notre Sénateur a participé à la conférence de presse où la ministre de la santé a présenté le résultat des travaux réalisés par l'Inpes dans le cadre du plan Alzheimer - dont une étude qualitative sur 130 personnes et une enquête téléphonique sur quelque 2.000 individus – qui montrent que la maladie d'Alzheimer est la troisième maladie jugée la plus grave par les personnes interrogées, après le cancer et le sida et la troisième maladie la plus crainte après le cancer et les accidents de circulation. « Tant le grand public que les aidants familiaux ou les professionnels de santé expriment leur crainte face au caractère inéluctable de la maladie et ses conséquences sur l'identité du malade et sur l'entourage » analyse l'Inpes. Pour les proches et les professionnels de santé, « cette peur se double d'un fort sentiment d'impuissance ». 83% des plus de 18 ans estiment que de plus en plus de personnes sont atteintes de la maladie d'Alzheimer et 64% déclarent qu'on ne peut rien faire pour guérir une personne atteinte. Malgré la forte crainte que suscite cette maladie, 91% des personnes de plus de 18 ans souhaiteraient connaître le diagnostic si elles avaient des signes évocateurs. Les troubles liés à la mémoire figurent parmi les signes évocateurs les mieux connus du grand public : les symptômes les plus largement associés à la maladie sont ainsi les difficultés à se rappeler le chemin pour rentrer chez soi (95%) et ne pas se souvenir des événements de la veille (83%). En 2009, l'Inpes doit réaliser une série d'études sur les perceptions du patient à l'égard de sa maladie.