BUDGET 2009 : DEBAT VIF MAIS APAISE
Pour l’un des « actes majeurs » de la vie municipale, pratiquement tous les conseillers municipaux étaient présents vendredi soir salle Henri Darien. Le Conseil municipal a voté son budget de 46,6 M€ dont 32 824 819 € pour le fonctionnement et 13 776 455 € pour l’investissement. Le Blog Vanves au Quotidien aura l’occasion d’y revenir ses prochains jours.
Bernard Gauducheau a fait une présentation générale et succinte de ce budget en notant « qu’en cette période de crise internationale frappant de plein fouet nos entreprises et nos concittoyens, le budget devient un rempart contre le repli sur soi et le fataliosme »… et en invitant à « être entreprenant, créatifs et organisés » dans ces « périodes chaotiques ». Pour montrer l’exemple, il a cité le démarrage de l’aménagement de l’ilôt Cabourg, la poursuite de la modernisation et de la sécurisation du patrimoine communal, avec notamment la réfection de la créche Pomme-Cannelle, et de l’engagement d’une étude pour la réfection programmée d’établissement d’acueil petite enfance Boule de Gomme, l’accompagnant des solidarités avec une réorganisation des aides sociales ; l’encouragement des talents avec le maintien d’un haut niveau de crédit pour la culture et l’animation. Il a affirmé que la ville tient le cap, en ayant trouver des marges de manœuvres ( + 45% Capacité d’autofinancement entre 2008 et 2009, maitrise des dépenses ee personnnel, économies réalisées notamment lors de la renégociation de conttrats dont la restauration scolaire), en bénéficiant de l’évolution des bases d’imposition (+ 180 000 €), d’une DGF en hausse grâce à l’augmentation du nombre de vanvéens ( +150 000 €), et une faible augmentation des taux d’imposition. Il a défendu le recours à l’emprunt pour démarrer le projet Cabourg et il a rappelé que le projet de fusion des communautés d’agglomération d’Arc de Seine et de Val de Seine devrait permettre d’améliorer les services publics locaux et de trouver de nouvelles marges de manoeuvres. « C’est comme cela que notre équipe travaille pour la politique qu’attendent les vanvéens : Au-delà des beaux discours de circonstance. Dans l’action et dans le concret » a-t-il conclu en passant la parole à Bertrand Voisine qui s’est limité à une présentation technique de ce budget primitif
Claire Papy (verts) a ouvert le feu des commentaires de l’opposition en notant un réel effort sur la maîtrise des dépenses de personnel, et sur la dématérialisation des procédures administratives. Elle a déploré l’absence d’un comité de suivi sur le projet Cabourg, la limitation des crédits du CCAS en cette période de crise, que l’achat d’un radar soit à la charge de la commune, la baisse du nombre de classes de découverte etc… « Il ne s’agit pas de discours de circonstances » a répliqué Guy Janvier (PS) en constatant que le projet principal de la Majorité est la rénovation de l’espace Cabourg, en affirmant « qu’il n’est pas financé » - sur les 20 M€, 20% sont subventionnés par le Conseil Général, Arc de Seine… - et qu’il faudra recourir à l’emprunt et à l’augmentation des impôts qui sont déjà élevés (+3% en 2009) dans une situation moins favorable, avec ses conséquences : une détérioration des services publics rendus à la population (diminution des budget théâtre, éducation, Jeunesse, des aides à domiciles, des places de créches) alors que d’autres solutions existent qui nécessitent des choix différents (réduire les dépenses inutiles comme la communication, politique du personnel dynamique, développer les PPP, élargir les partenariats) …
Bernard Gauducheau a laissé ses maires adjoints répondre sur certains points, comme Valérie Vignaud sur le théâtre, Laurent Lacmére sur la sécurité, Marie François Goloubtzoff sur les classes de découvertes : « Notre but est de rationaliser les coûts » a-t-elle expliqué en constatant que « les 10 séjours à la Féclaz coûtent moins cher que des classes externées ailleurs. Nous demandons aux écoles de Vanves de les honorer. 9 sur 10 le sont au total. Tant qu’ils ne le seront pas, nous limiterons à 5 les classes externées ailleurs ». Et le maire a surenchérit : « Nous avons maintenu un chalet à la Féclaz parce qu’il y a toute une histoire derrière. Cela veut duire que nous devons le faire fionctionner. C’est pourquoi on insiste volontairement pour qu’il soit utilisé. D’autant qu’il offre des services d’hébergement et d’accueil bien au-delà de la moyenne ». Isabelle Debré est monté au créneau pour affirmer que « la part consacré à la solidarité a été bien anticipé pour répondre aux effets de la crise ». Bernard Gauducheau a conclu les débats en affirmant « qu’on ne pas construire une politique en réduisant les crédits de la communication et des illuminations de Noël » et en reprochant à Guy Janvier d’avoir influencé les débats sur Cabourg pour que cette opération soit menée par la ville pour garder l’entière maîtrise de celle-ci et non par un promoteur. Et maintenant, vous préconisez un PPP (Partenariat Public Privé) pour financer cette opération ». Comme le constatait un obserfvateur averti de la vie vanvéenne, les débats au Conseil Muninicipal sur ses questions majeures sont vifs, mais apaisés depuis la nouvelle mandature.
AU FIL DU CONSEIL
23 autres questions étaient inscrites à l’ordre du jour et ont suscité pour certaines, quelques débats et même une suspension de séance de 5 mm
Taxe de Séjour :
La Ville de Vanves a insituée une taxe de séjour, mais a reportée son application au 1er Janvier 2010, pour des questions d’aménagement logistique des hôteliers et d’informations des clients. Claire Papy (Verts) en a profité pour s’étonner du développement des résidences hôtelières sur Vanves alors que la demande urgente concerne plutôt le logement social. « Nous chercherons à en limiter l’expansion avec le PLU » a indiqué le Maire. Du coup, Guy Janvier (PS) a surenchérit sur le logement social en donnant l’exemple de 3 familles qui vivent dans des conditions déplorables – en parlant de « maltraitance et carence » - en attendant des logements décents : « Vous ne pouvez pas dire que l’on fait rien. Nous en avons réalisé beaucoup plus que durant votre mandat. Et c’est irresponsable de faire croire que vous résoudrez le probléme » a répondu Bernard Gauducheau.
SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale)
des Côteaux et du Val de Seine :
Le Conseil Municipal a donné son avis sur ce document qui engage la ville pour 10 ans avec les communes du Val de Seine. M.L. Mondon, (PS) a constaté qu’il est fait état de quelques quartiers de la ville, comme la gare, le centre Saint Remy, d’une liaison bus entre le Clos montholon et le Plateau, de la requalification de la Porte Brancion, en s’étonnant de l’absence de référence sur la porte de la Plaine. Claire Papy (verts) est revenu sur la question du logement social qui ne trouve pas de réponse dans ce document qui se limite à faire respecter la loi SRU en ne prenant pas en compte les objectifs du SDRIF (Schéma Directeur Région Ile de France) : « On s’interroge sur la requalification de la porte Brançion, on s’inquiéte que le terme de « prioritaire » ne soit pas « exclusif » dans le quartier de la gare concernant les activités ».
Bernard Gauducheau a retenu certaines de ses observations : « Tout cela va évoluer avec le débat sur le Grand Paris, la réforme des colectivités locales… et notamment sur les questions des transports et du logement en Ile de France. Nous sommes arrivés à une période où tout ce qui se fait en matière d’aménagement du territoire en Ile de France, ne peut pas se faire sans prendre en compte le reste ». Il a surtout répondu aux critiques des Verts concernant la porte Brancion et la couverture du Périphérique et qui l’accusait d’être absent des réunions de concertation. « Ces échanges avec la ville de Paris se font au niveau des services. Les propositions faites par la Mairie de Paris n’ont pas été retenues par la ville de Vanves. On a rejeté l’idée d’implanter un dépôt de la voirie à la place du parking. Quand à l’aménagement du terrain au dessus de la couverture du Bd Périp^h, nous prenons notre part dans la discussion. Des propositions seront faîtrs et présentés à la prochaine réunion publique du quartier du Plateau »
Ecole privée Notre Dame de France
à Malakoff et La Source à Meudon
L’opposition municipale a demandée 5 minutes de suspension de séance avant le vote de deux déklibérations décidant de la participation de la commune aux dépenses de fonctionnement de Notre de Dame de France où 124 Jeunes vanvéens sont scolarisés et de scolarité d(enfaznts Vanvéens à la Source. Lucile Schmid (PS) a indiqué qu’elles avaient quelques discussions et que le groupe a décidé de la liberté de vote, puisqu’il y avait des enfants vanvéens.
Fusion Arc et Val de Seine :
L’opposition municipale s’est emparée du sujet en annonçant qu’elle s’abstiendrait, par la voix de Lucile Schmid qui a mis en avant le caractére anti démocratique de cette interco avec une sous-représentation de l’opposition, a demandé l’organisation d’une consultation des habitants, et s’est inquiété de la façon dont Vanves sera traitée. « Notre périmétre de coopération, c’est plutôt Malakoff, Clamart et Paris » a t-elle conclue. Claire Papy (Verts) qui siége au Conseil de Communauté d’Arc de seine s’est abstenue parce que l’opposition a été exclue du comité de pilotage de cette fusion. « Vous voulez que Vanves reste seule et isolée ! C’est une des meilleures et des plus sages décisions que Vanves ait intégrée Arc de seine » a réagit Bernard Gauducheau relayé par Isabelle Debré qui s’est réjouie que « Vanves ait un beau conservatoire grâce à Arc de Seine » et en rappelant que « Clamart qui était prêt à rejoindre Arc de seine, a refusé finalement ».
Questions orales :
Trois questions orales ont été posées dont une sur le Grand Paris par Jean Cyril Le Goff (PS) en s’étonnant que Vanves n’ait pas encore rejoint Paris Métropole après avoir été l’une des premières communes à rejoindre la Conférence Métropolitaine et à avoir accueillie sa première réunon constitutive. Bernard Hauducheau lui a fait une réponse identique à celle qui était paru dans l’interview de Vanves au Quotidien voilà quelques semaines.
Claire Papy (Verts) a posé une question sur la déchetterie mobile installée tous les quinze jours le week-end dans la contre-allée Jullien et qui a connue quelques ratées à cause des salons dfu Cheval et de l’agriculture, mais aussi, comme l’a expliqué Bernard Roche, parce qu’elle n’a pas pu s’installer à cause du grand nombre de véhicules garés, deux fois de suite, à l’emplacement qu’elle devait occuper. Des efforts d’informations devraient être faits pour éviter que cdela se renouvelle alors que la fréquentation de cette décjhetterie mobile est en hausse constante
Guy Janvier (PS) a posé une question sur le fonctionnement des espaces Giner Baes. Marie Françoise Goloubtzoff a indiqué qu’ils sont au cœur d’une réflexion de la municipalité et qu’un audit est réalisé qui débouchera suir des actions et des propositions. L’IFAC devrait assister à leur mise en place. « Nous substituons le professionnalisme à l’improvisation » a-t-elle conclue perfidement.