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VANVES ET SA REGION

Il est indéniable, au travers de l’actualité vécue ces derniers mois, que le Blog Vanves Au Quotidien ne peut ignorer l’incidence des décisions régionales sur Vanves et la vie quotidienne de ses habitants. C’est pourquoi, nous traitons au fil de l’actualité des sujets qui dépassent les frontières de notre commune. C’est le cas aujourd’hui avec une question institutionnelle qui ne passionne aucunement les franciliens en ces temps de crise qui ne les ont pas empêché, pourtant,  de partir en vacances…pour les plus chanceux.  Mais Vanves Au Quotidien ne peut pas ne pas en dire un mot en dénonçant le « retour aux vieilles lunes » de nos politiques qui ressortent pour l’Ile de France une organisation territoriale qui fait penser au « District Parisien » d’avant la grande Décentralisation lancée par François Mitterrand et réalisée par Gaston Defferre, à l’époque où le préfet était le patron du département et de la région, et où les conseillers régionaux étaient les parlementaires et les élus désignés par les assemblées départementales et communales. 

 

BIG BANG TERRITORIAL :

PLUTÔT RETOUR VERS LE PASSE

 

Depuis le week-end dernier, on n’entend plus parler que  du « big bang » territorial de la Commission Balladur ramenant le nombre de régions métropolitaines de 22 à 15 et la création d'un Grand Paris à l'horizon 2014, avec la suppression des 4 Départements de Paris, des Hauts de Seine, du Val de Marne et de la Seine Denis dans une entité prenant modèle sur le Grand Londres afin de régler sur une plus grande échelle les problème de développement économique, d’emploi, de transports,  ou de logement. Il pourrait aussi « mutualiser » les ressources fiscales des départements riches (Paris, Hauts-de-Seine) et pauvres (Seine-Saint-Denis). La région Ile-de-France, dont les contours pourraient être modifiés, continuerait à exister, ainsi que son syndicat des transports (STIF). On ne reviendrait pas pour autant à l'ancien département de la Seine: des communes ne faisant pas partie des départements 92, 93 et 94 pourraient adhérer volontairement au Grand Paris. Le grand département aurait les compétences des quatre conseils généraux actuels et des communautés d'agglomération de la région parisienne comme Plaine Commune, lesquelles disparaîtraient. Son président serait élu au suffrage indirect par 135 conseillers territoriaux (45 pour Paris et trente pour les départements 92, 93 et 94). Ces conseillers territoriaux seraient élus comme partout en France pour la première fois en 2014. Ils seraient pour certains à la fois conseillers régionaux et conseillers généraux. Les prochaines élections locales auraient lieu avec le mode de scrutin actuel à la date prévue: régionales en 2010, cantonales en 2011. Mais le mandat des conseillers régionaux élus en 2010 serait raccourci à quatre ans et celui des conseillers généraux élus en 2011 à trois ans.  D'ici à 2014 un découpage territorial interviendrait et un nouveau mode de scrutin pourrait être défini.

Le comité Balladur doit se prononcer aujourd’hui sur ces conclusions alors que le PS s’est déjà mobilisé pour l’accuser de vouloir mener une opération favorable à la droite, la gauche gérant aujourd'hui 20 des 22 régions métropolitaines. Il brûle la politesse au secrétaire d'Etat à la région capitale Christian Blanc, qui aurait dû présenter son plan transport en février. Il ne reste que quelques jours.  Les responsables PS ont fait part de leurs « inquiétudes » devant ce qu'ils qualifient de « régression », voire de « grande magouille », tandis que des élus de droite ont appelé à lutter contre un « démantèlement » de la Picardie dont on veut rattacher une partie à l’Ile de France avec l’Oise. Le Bureau de la Conférence Métropolitaine est furieux…  contre la Région « qui nous a fait chier pendant deux ans » comme l’expliquait récemment un de ses membres, « en empêchant les maires, au premier chef concernés, de s’exprimer… Pierre Mansat était prisonnier entre sa logique des maires de proche banlieue et Delanoë qui ne voulait pas se fâcher avec Huchon. C’était la meilleure façon de foutre en l’air notre affaire ». Ambiance ! Et ce n’est pas fini !  

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